À plusieurs reprises, le groupe parlementaire Monima a lancé un appel à l’endroit des hauts responsables de l’État à savoir le président de la Transition, le ministre de la Sécurité ainsi que celui de l’Intérieur et celle de la Justice, pour qu’ils prennent des mesures par rapport à l’affaire qui a éclaté à Bezaha. Mais jusqu’à ce jour, aucune mesure n’a été prise selon Razafimahefa Marcellin, membre du groupe parlementaire Monima. En effet, ce groupe parlementaire est descendu sur place pour constater les faits depuis la commémoration du 1er avril 71 et a profité de voir de près ce qui s’est réellement passé. Ainsi, les sinistrés victimes de l’incendie auprès des fokontany d’Ankilitelo et de Fenoarivo restent sans abris, selon toujours ce membre du congrès de la Transition. Et de rappeler que les forces de l’ordre dans la Commune de Bezaha sont supposées assurer la réussite de l’opération Tsimitsitsy. Une opération nationale mixte s’inscrivant dans la lutte contre les « dahalo » dans le grand Sud.
En tout cas le parlementaire Monima insiste sur les actes de barbaries et autres exactions qui y auraient été perpétrés, notamment la série d’extorsions de fonds et la destruction volontaire de la stèle de l’Olympiade à Bezaha.
En outre, Razafimahefa Marcellin dénonce une arrestation arbitraire du proviseur du lycée à Bezaha et l’interpellation de victimes innocentes dans la commune de Manalobe ; ces derniers ont fait l’objet de torture des plus odieuses, déclare-t-il. Profitant de cette descente, ce groupe parlementaire conduit par Razafimahefa Marcellin a pris contact et a demandé de plus amples informations auprès du commandant du groupement de Toliary. Ce dernier leur a affirmé que cette décision a été prise par l’OMC. Quant au commandant de compagnie d’Ampanihy, ce dernier a affirmé que ses éléments ont seulement brûlé la stèle et les 42 foyers et non 160.
Recueilli par Haingo
