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Le 11 juin 2013, un des poteaux électriques du quartier d’Anjanahary a pris feu. Paniquée, la population a tant bien que mal essayé de diminuer les dégâts, en éteignant le feu par tous les moyens, sauf l’eau, car l’eau et l’électricité ne font pas bon ménage. Le feu éteint, les habitants de ce quartier ont commencé à appeler la JIRAMA, mais en vain vu que la ligne était toujours occupée. Vers 13h, ils ont pu joindre la Jirama qui a confirmé à son tour sa venue dans un court instant.
Selon Mamy, habitant du quartier « depuis 9h du matin, l’heure où le poteau a pris feu, j’ai sans cesse appelé la JIRAMA. Ce n’est que vers 13h que mon appel a été reçu, et qu’ils ont dit qu’ils enverraient quelqu’un de suite. Cinq jours plus tard, la société d’électricité n’a pas encore montré le bout de son nez pour réparer ce qui doit être réparé. »
Une semaine s’est écoulée, il semble que la JIRAMA n’a pas encore pris ses responsabilités dans ce quartier. La population n’arrive plus à dormir, à cause de cet incident. Ils sont toujours dans la peur de voir leur quartier prendre feu.
D’après un autre témoignage, ce n’est pas la seule bévue que la JIRAMA a faite ces temps-ci. En effet, suite à un retard de paiement de la facture, la JIRAMA a coupé l’électricité d’une famille logée dans ce même quartier. Apprenant la nouvelle, les concernés ont tout de suite accourus pour payer la facture et la pénalité pour remettre le courant. Les factures sont maintenant payées depuis déjà une semaine. Pourtant la dite-famille vit actuellement dans la lumière des bougies.
Indigné par les actions de la JIRAMA, le père de famille réplique : « Un seul jour que j’oublie de payer leur facture et ils me coupent déjà mon électricité. Maintenant que j’ai tout payé, ils ne se préoccupent pas de me remettre mon courant. Heureusement que les bougies, elles, sont toujours présentes pour éclairer mon chez moi. »
Les actions de la JIRAMA traduisent-elles un débordement dans son programme ou plutôt une incompétence en la matière ? À chacun son interprétation. Ce qui est sûr, c’est que la population d’Anjanahary commence elle aussi à montrer son mécontentement envers la JIRAMA.
N.Z.L (Stagiaire)
Vos commentaires
La patience a des limites. Que la JIRAMA se rappelle de MANANARA-NORD.
Faudra-t-il arriver à ces cas-là, pour éspérer avoir des réactions ?
N’y a -t-il pas de professionnels dans ce pays ? Pas de pompiers ? pas de Jirama ? Pour que ce soit la population qui doivent aller au feu et éteindre un feu électrique ? La transition de Rajoel est maudite pour la fin des temps. On ne se rappellera que de ses années perdues, cette régression et cette insécurité totale. Du bordel généralisé.
Bonjour .
La zirama brille , pour ne pas dire ébloui par sa « lumineuse » incompétence, par sa gestion inexistante , & surtout son abus de son monopole .
Une petite anecdote, il y a une vingtaine d’ années , je souhaitais faire installer un compteur électrique, après plusieurs semaines sans réponses je me rend à la zirama pour demander ce qu’ il en est .
Réponse , nous n’ avons pas de poteau ; Mais qu’ à Diego il y en a .
Je me rend donc à Diego ( que ça à faire ) et là surprise ils plantent des poteaux partout ? je leur demande donc 1 poteau , qu’ il me vendent .
A l’ occasion je leur demande comment se fait - il que dans la province voisine ,il n’ y en ait pas ?
Réponse qui tue :
Parce que la province voisine a reçu les cables et nous les poteaux , c ’est pour cela que pour ne pas licencier et payer les ouvriers , on leur fait planter des poteaux , pendant que dans la province voisine , ils regardent les mouches voler en attendant un « vol » de poteaux , un exemple de souveraineté à défendre voir exporter ...
La jirama est trop politisée. Quand c’est un gros ponte qui ne paie pas, fusse des millions et des millions, pas de coupure, c’est l’agent qui l’opérerait qui serait mis à la porte !
Pourquoi ? Parce que le DG est redevable de son poste à des personnalités ou groupes politiques, et il faut renvoyer l’ascenceur. Au détriment des intérêts de la société.
Pareil pour le personnel. Quand un incompétent ou un ripoux est découvert, vaut mieux faire celui qui n’a rien vu si l’autre est dans les petits papiers d’un ponte, sous peine de sauter à sa place.
Pour un petit client (facture 10000Ar) coupure en cas de retard, rétablissement à la discrétion des petits agents.
Petits agents qui marchent aussi à la corruption. Il faut leur donner un petit cadeau pour activer la procédure.
Jusqu’où va cette corruption ? Difficile à dire. Une centrale devant tourner au fuel lourd a sauté après quelques temps de fonctionnement.
Un soupçon est venu polluer les esprits : Le fuel lourd ne peut pas être utilisé avec les moteurs de voitures. Il n’est pas impossible qu’il y ait eu sabotage, afin de garder l’ancien carburant, qu’on peut détourner sans trop de problème.
on ne va pas commenter Jirama, une seule histoire ecrite avec 3 tomes ne suffiront pas
Ma petites contribution à la littérature Jirama-esque :
année 2 000 : vente de compteurs d’eau sans appel d’offre (évidemment)
le patron me dit « Olivier...notre prix de revient est X...et il y a 4 directeur à arroser.... »
Ok...on vend 5 x alors patron !
Evidemment...et invitons les tous à manger au Hilton !
Tant qu’il y aura des clients pigeons et le club de Paris pour payer...
OR
La prochaine fois..si vous êtes sages..
je vous raconterai comment un vieux copain de balise est venu retirer une malette de billets...aupres d’un homme d’affaire de la place
Imbicki...alors ministre de la justice
Alalalala
Encore la fôte à la ci sans doute...
XPTDR
Une histoire !! une histoire, Olivier !!
Il y a longtemps que la JIRAMA a fait la preuve de son incompétence et de sa soumission au DJ. Organiser les pannes et coupures, c’est ce qu’elle fait de mieux avec la vente du carburant destiné à approvisionner ses générateurs. Le nouveau gouvernement, s’il s’agit d’un gouvernement honnête, aura du boulot pour les mettre au pas et les contraindre à faire leur travail correctement et approvisionner le pays en électricité sans coupures intempestives.
Il y a 4 ans, quand la révolution orange a fait le ménage chez air madagascar et jirama la presse titrée qu’enfin les élites malgaches reprenaient leurs places à la tête des grandes entreprises d’état et que nous allions voir la différence car ces sociétés étaient mal gérées.
Et bien nous voyons, enfin plus la nuit, ni d’en haut !!!!