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Politique

Mise en place du Parlement de la transition

Imminence des consultations de la présidence

mardi 5 octobre 2010 | Bill

La Haute autorité de transition (HAT) multiplie les initiatives et veut montrer qu’elle exerce effectivement le pouvoir ; sinon les membres de la délégation de la SADC conduite par Dr. Leonardo Simao n’auraient pas dans la matinée de ce lundi 4 octobre effectué une visite de courtoisie auprès du Premier ministre à Mahazoarivo. Ainsi, conformément à un communiqué parvenu à la rédaction, le conseil des ministres des ministres tenu en fin d’après-midi ce lundi 4 octobre a examiné en long et en large la mise en œuvre de quelques institutions de la transition, à savoir le Congrès de la transition (CT) et le Conseil supérieur de la transition (CST).

Il est ainsi prévu une ordonnance qui mettra en place ce Parlement de la transition ; le président de la HAT procèdera incessamment aux consultations dans ce dessein. Le CST est composé de 90 membres tandis que le CT serait constitué de 256 personnes ; un beau monde et une assez grosse enveloppe à préparer aussi, alors que l’État a du mal à payer les salaires et indemnités des fonctionnaires, et notamment à respecter la sacro-sainte date du 20 du mois pour les fonctionnaires.

D’une pierre deux coups

Toujours est-il que la mise sur pied de ce Parlement de la transition présente deux avantages majeurs pour la HAT car elle fait d’une pierre deux coups. Elle réduira les risques d’abstention et les chances du « Non » au référendum car les nouveaux casés seraient de manière logique de potentiels partisans du projet de constitution qui sera soumis à référendum le 17 novembre prochain. Par ailleurs, la mise en œuvre de ce Parlement convaincra davantage la communauté internationale, dont la SADC, de la volonté de la HAT à poursuivre son chemin ; d’autant plus que selon les déclarations de l’ancien parlementaire, aujourd’hui chef de région d’Analanjirofo, Saina Michel, le Parlement ACP-UE serait prêt à apporter sa contribution, en observation, au processus électoral décidé par la HAT. Il a notamment cité des parlementaires béninois, haïtiens et du Congo démocratique.

3 commentaires

Vos commentaires

  • 5 octobre 2010 à 13:53 | râleur (#3702)

    Des parlementaires haitiens (des ancoens tonotons macoutes ?), de beninois et des congolais. 3 pays où les élections ont tjrs été d’une rigueur exemplaire.

    Vous êtes sûr qu’il s’appelle Saina Michel ? il n’y aurait pas un Tsimi devant son nom ?

    • 5 octobre 2010 à 16:38 | Bena (#2721) répond à râleur

      monja n’était même pas invité aux réunions, maintenant la sadc s’adresse seulement à lethal. et même à r8kelybebaomba. pourquoi ? on descend, on descend et le dj se met en tête qu’il devient intouchable la haut (ou la hat). il commence à croire que son forcing va marcher. oui, ça va marcher pour lui, mais le peuple va en pâtir ... donc à elle de réagir.

  • 6 octobre 2010 à 00:31 | Tanindrazana (#3224)

    On a l’impression que tout a ete manipule par Rajoelina. L’Escopol, UDR Raiamandreny mijoro, CNOSC l’opposition , la population et meme la Communaute internationale car on est oblige plus a suivre l’incompetence de ce pouvoir sans vraiment avancer aucune balise . Je m’explique, apres la conference nationale orgnisee ’d’une maniere unilaterale, voila que le pouvoir HAT annonce etre contre toute tentative d’’organisation d’une autre conference et qu’il se lance deja a la mise ne place de toutes ses structures transitoires. Bien que la SADC, en occurence la communaute internationale, ne supporte pas les resultats de cette conference, il me semble que le bateau Rajoelina avance a contre courant , mais quand meme avance et surtout qu’il refute toute autre alternative consensuelle. Ou va t-on maintenant ? vers un autre clash de la negociation ou un forcing du CNOSC ? De l’autre cote, les 3 mouvances patinent car Rajoelina et la HAT renient MAputo/Addis Abeba et qu’en ayant utilise lou modifie les principales idees de ces rencontres sous l’egide de l’internationale, ce pouvoir se vante d’etre la clef de la sortie de crise. ON n’a pas bouger d’un iota, mais , Rajoelina avance au detriment de la population en utilisant des mensonges et des programmes de developpement dont il est seul maitre de la decision de financement. De plus’ il manipule la loi electorale et n’a pas du tout honte de jouer des tournures voilees de l’administration pour faire la propagande du « OUI ». Il faut mentionner qu’en avancant cette constitution sur le plateau du referendum, personne ne nous avance aucune precision ce qu’adviendra si le « NON » remporte ou si le referendum est boycotte. Doit il partir ou rester ? En outre, la population est divisee bien qu’une probable majorite est contre ce referendum qualifie d’ESCROQUERIE... Alors, on se demande, ou va-t-on exactement ? dans tout cela ? ...La situation est plus qu’explosive car les tensions sociales partout dans l’ile sont flagrantes et rendent les observateurs dubitatifs. Il n’y a d’autre solution que de faire revenir tout le monde autour d’une table et une bonne fois pour toute, determiner comment aboutir a une voie consensuelle et inclusive. La communaute internationale doit imposer un certain minimum et une limitation, sinon tout va encore s’etirer a l’infini.....Cet appel s’adresse a la communaute internationale et que si ce pouvoir continue a s’enteter en organisant tout de facon unilateral, des mesures doivent etre prises.

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