Le District de Marovay représenté par son chef, Rakotoaridina Dieudonné, a organisé un festival dénommé MAIVA du 22 au 24 décembre 2011. MAIVA voulant dire belle ou jolie dans le dialecte local entend exprimer la beauté ainsi que les belles choses qu’on pourrait trouver dans ce district de la région Boeny, réputé surtout être le deuxième grenier à riz de Madagascar.
Le stade municipal de Marovoay a été alors le lieu de rencontre des 12 communes composant le district de Marovoay afin de faire connaître aux divers invités les atouts et les potentialités de chacune des communes. D’autres entités, organismes et projets travaillant dans le district de Marovoay ont aussi participé à ces festivités. Chants sakalava et danses traditionnelles sakalava telles que les « ouadraha », effectuées par des groupes de renom tels que FIVAZA de Marovoay ou encore VEMOFA de Mahajanga ont animé le festival à part les danses alignées, démontrées par les associations de femmes et les élèves de Marovoay.
La cérémonie d’ouverture du 22 décembre a été rehaussée de par la présence du ministre de l’Intérieur, Florent Rakotoarisoa. À part les éloges et les appréciations sur le déroulement du festival en général, et en réponse aux demandes du chef de Région Boeny, Rasoloniaina Jean Christophe Noël, sur les résolutions des problèmes d’insécurité qui gagnent du terrain dans presque toute la région Boeny, le ministre Florent Rakotoarisoa a beaucoup parlé du « DINA » ou convention sociale pour assurer la sécurité en quelque sorte.
Le Dina
« Le Dina » a-t-il dit « peut être appliqué si cela ne se met pas en contradiction avec la loi. Les vengeances personnelles et les jugements collectifs à travers la mise à mort ne sont pas admis dans l’application du Dina ». Le Ministre a ensuite reconnu que vu l’insuffisance de moyens dont dispose l’État Malagasy, le Dina est vivement encouragé. « Toujours est-il que cela reste une aide à la capture des dahalo et qu’il faut les emmener au tribunal, seule entité reconnue pouvoir émettre des jugements sur les crimes » a-t-il conclu.
Le PDS de la Commune urbaine de Marovoay n’a pas omis de demander à l’État malagasy à voir de près la réhabilitation de la route menant au chef-lieu de district ainsi que les routes en ville qui sont dans un état de dégradation avancée. Une demande qu’il formule d’ailleurs à chaque fois qu’un membre du gouvernement ou un parlementaire passe à Marovoay.
L’entrée à toutes les festivités du festival pendant les 3 jours a été fixée à 4000 ariary. Des artistes célèbres comme Francis Turbo, Jerry Marcoss, Lola et Wawa, sans oublier les artistes locaux ont animé le festival Maiva première édition.
Recueilli par Valis
