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Economie

Filière manioc

Faible production pour Madagascar

mercredi 16 avril 2008 |  1032 visites  | Lanto

La production de manioc demeure très faible à Madagascar, à raison de 2,5 millions de tonnes par an contre 5,6 pour le Mozambique et 16,7 pour l’Indonésie. Cette situation s’explique par le fait que la culture de manioc n’occupe environ que 350 000 hectares. De plus, les marchés ruraux ne sont pas approvisionnés en intrants agricoles, les engrais organiques et chimiques pour fertiliser les terres. Ils coûtent cher aux agriculteurs. Le niveau de technologie dans la culture du manioc est encore faible dans le pays. Les techniques archaïques prédominent.

  • Deuxième aliment

Toutefois, le manioc reste le deuxième aliment après le riz. 60% de la production est destinée à l’autoconsommation. La partie occidentale de l’île, notamment Toliara et Betroka sont les gros demandeurs de manioc. La Kobama également en tant qu’industrie agroalimentaire. Pour l’alcool, Madagascar importait 48,2 T en 1999 et 86 T en 2003. Soit, un marché croissant et à conquérir. D’autres besoins peuvent êtres exploités étant donnée les nombreuses transformations possibles du manioc. En effet, il sert de matières premières pour le tapioca, la farine, les colles, l’alcool industriel, les papiers et autres sirops de glucose.

  • Stratégie d’exportation

Une bonne stratégie s’impose pour faire de cette filière, une véritable source de revenu, un moyen de développement. En effet, le marché du manioc est encore vaste. Il est à noter que la Thaïlande assure à elle seule la majeure partie des exportations mondiales. À l’échelle mondiale, la demande mondiale de manioc était évaluée à 1 008 millions de tonnes en 2002 avec une hausse de 2 millions de tonnes par rapport à l’année 2001. Cette demande comprend l’utilisation industrielle et la consommation de manioc en tant qu’aliment de base. Une augmentation de la capacité de production est de mise. Des travaux d’aménagement des surfaces cultivées suivi du renforcement de la capacité technique des paysans sont primordiaux. La transformation constitue une option pour qu’il soit consérvable plus longtemps, et pour créer plus de valeur ajoutée.

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