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Médias

Code de la communication

Entre éthique et liberté de la presse

mercredi 26 octobre 2016 |  1872 visites  | Randria Maeva

Le débat sur la presse était à chaud hier 25 octobre 2016 à l’Institut Français de Madagascar Analakely. L’Association des Anciens de l’Ecole Nationale d’Administration a eu cette initiative en collaboration avec l’IFM. La conférence a porté sur le thème « La presse à Madagascar : Ethique et liberté ». L’AAENA qui a été fondée en 2010, se focalise sur les débats autour de l’administration publique, la vie culturelle, la société…

Les intervenants étaient caractérisés par des personnalités connus dans le monde médiatique comme Lova Rabary, Rédacteur en Chef de l’Express, Mbolatiana Raveloarimisa, Secrétaire Exécutif de la Coalition des Radios pour la paix et Nicolas Sourisce, Directeur de l’Ecole de journalisme de Tours, et formateur Africamedias.

Les interventions ont suscité différentes réactions par rapport aux événements précédents. L’adoption du Code de la communication médiatisée a fait débat, ce dernier qui est nécessaire pour réguler le monde de la communication. Pourtant la manière dont ce Code a été adoptée et les points qui mettent la pression sur le monde de la communication étaient sujet de critique, du fait que le texte donne privilège aux membres du gouvernement. Ce Code ne concerne non seulement les journalistes mais également chaque citoyen, en faisant entrave à la liberté d’expression dans chaque média : journal, télé, radio, réseaux sociaux, internet.

Le rôle de tout un chacun

Par ailleurs, les discussions se sont focalisées sur la redéfinition du rôle sociétal du journaliste, lié aux limites de la liberté d’expression. Cela a commencé par la révision du paysage médiatique à Madagascar, du journaliste corrompu ou des contraintes auxquelles il fait face quotidiennement. La relation entre le monde politique et le monde médiatique a été inévitable, vu l’immersion des politiciens dans les organes de presses. Il y a aussi la grande part négligée : le citoyen qui est le centre de l’information, qui a droit à l’information et à l’expression. C’est à travers la considération du citoyen que le journaliste peut tenir son rôle et évoquer des sujets d’intérêts publics. Ce paramètre étant négligé, le respect de la déontologie et de l’éthique du métier est encore utopique. Des règles qui ne peuvent être mis en place qu’à partir du journaliste lui-même. En effet, chaque rôle a été évoquée, celui du journaliste, du patron de presse, des sociétés civiles, de l’Etat, du citoyen, des acteurs de l’éducation… dans un système où chacun se doit juste d’assumer ses responsabilités.

Quoi qu’il en soit et même si le code a été promulgué, les discussions sont à suivre dans le combat pour la modification ou le remplacement du texte.

3 commentaires

Vos commentaires

  • 26 octobre 2016 à 10:29 | Eloim (#8244)

    Un code est toujours « BON » pour la bonne conduite. Le désintéressement et/ou la susceptibilité des gens du métier dépend de certaines dispositions qui gênent leurs habitudes, leur incapacité, leurs conditions de travail, les lignes de conduite et d’éditoriales, ... dont ils montrent avec difficulté de s’en débarrasser. Pourquoi cela est si grave pour eux ? Car ils n’ont pas le sens d’auto-critique que c’est n’est qu’une sorte de sens pratique ou l’adaptation.

  • 26 octobre 2016 à 11:46 | gang’s (#4016)

    Bonjour,

    L’anti-censure de qualité abordable et gratuit,

    https://plus.google.com/u/0/collection/8yX6cB

  • 27 octobre 2016 à 13:39 | Ibalitakely (#9342)

    Izao nama a, ny mpanao gazety tahaka ny mpitsara ao amin’ny magistrature & ny mpitandro filaminana dia efa noresahina foana teto fa mila fandaminana, fahalalahana & fanampiana ara fiofanana be kokoa mba handeha @ làlana mahintsy.
    -  Ny mpitsara ohatra hatreto na voatsindry na fitiavan-tena na izy roa dia na mena aza lazainy manga dia manga ary ny mainty lazainy mavo dia mavo.
    -  Ny mpitandro filaminana hatramin’izao dia toa hitsikitsika mpipaoka ny zanak’akoho amin’ity mamonomono olona fahatany ity & ny mivarotra basy/bala ity, ankohatra ny baiko mivilana & mamoafady indraindray.
    -  Ny mpanao gazety raha mbola « dis-moi qui te paye je te dirai qui tu es » dia aza be resaka amin’izany liberté de presse & d’expression izany sy koa ny hoe droit à l’informat° izany fa mpandainga, mpamahan-dalitra tsy miraharaha fa toa droit à la désinformation no tokony dradradradraina angamba.

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