« Loi portant charte des partis politiques à Madagascar » et la « proposition de loi portant statut de l’opposition ». Ce sont les textes que le parti « Akaiky ny Vahoaka Indrindra » (AVI) veut soumettre au gouvernement. Ces textes ont été présentés à la presse hier, à l’hôtel Vatomanga à Antohomadinika. Cette présentation a été faite dans la matinée, bien avant que le président annonce la date de la tenue de la concertation sur la réforme de la loi sur les partis politiques. « La loi portant charte des partis politiques à Madagascar » comporte neuf parties. La partie préliminaire est un rappel des 48 ans d’indépendance de Madagascar et ses conséquences dans le domaine politique. Elle contient également un rappel de la déclaration universelle des Droits de l’homme. Pour la « proposition de loi portant statut de l’opposition », elle comporte 27 articles répartis dans cinq chapitres, avec un exposé des motifs. Si la première proposition est en version malgache, la seconde est en version mixte. Version malgache pour l’exposé des motifs et version française pour les diverses dispositions.
Silence rompu
« L’AVI n’allait plus se taire », dit son secrétaire général, Laurent Ramaroson, pour dire que « ce parti ne se cantonnera plus jamais dans le silence ». Le secrétaire général du parti a annoncé que « le fondateur du Parti, Norbert Lala Ratsirahonana, est maintenant disponible pour toute invitation à participer à une émission radiophonique ou télévisuelle ». Auparavant, les journalistes ont eu du mal à obtenir une interview de l’ancien président de la Haute Cour constitutionnelle, Norbert Lala Ratsirahonana. A partir d’hier, ce dernier est disposé à répondre à toutes les questions des journalistes. Il y a lieu seulement de préciser que deux dirigeants de l’AVI, se sont fait remarquer hier à l’hôtel Vatomanga, par leur absence. Il s’agit de Norbert Lala Ratsirahonana, et Jean Jacques Rabenirina. Le premier a été retenu au dernier moment par un appel très urgent, et le second est retenu à Toliara pour un problème personnel.
Motel Anosy, Booly Frontière Ankorondrano, et maintenant, Vatomanga Antohomadinika, tels sont les lieux préférés des partis non-TIM pour s’exprimer, faute d’accès à la radio et à la télévision nationale.
