Des femmes circulent dans la capitale et essayent de vendre de soi-disant pierres précieuses, actuellement. Il s’agit de trois jeunes femmes différentes qui sont toutes passées dans le quartier d’Ambohidahy et d’Amparibe, à des moments différents. « Nous devions vendre nos pierres précieuses à un « docteur » qui vit dans la capitale, mais on ne sait pas où il se trouve et on a perdu les coordonnées qui nous servent à le contacter. » déclare l’une d’elles. Ceci eut lieu dans l’après-midi du 27 novembre. La jeune dame ajoute que le « docteur » en question est parti à Moramanga à cause d’un accident survenu à un de ses proches. Elle affirme qu’à la suite de cette dernière information, elle n’a plus reçu des nouvelles du « docteur ». Elle supplie, alors, les passants de bien vouloir acheter son butin, puisque d’après ses dires, elle a besoin d’argent pour revenir à Ambatondrazaka, d’où elle vient.
Deux autres jeunes femmes ont refait et dit exactement les mêmes choses. La seule différence, est que celles-ci ont prononcé le nom du « docteur », à qui elles devaient vendre les pierres précieuses. Il s’agirait d’un certain E. J.
Les jeunes femmes paraissent réellement venir de loin et en total détresse. Quand certains passants, pourtant, les proposent de les conduire à des acheteurs de pierres précieuses, elles n’ont pas voulues y aller et essayent, toujours tant bien que mal, à obliger leurs interlocuteurs à acheter les pierres. Un comportement qui laisse sentir une odeur d’arnaque.
