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Société

Assainissement du marché

Des étiquettes qui induisent en erreur

samedi 4 février 2012 |  959 visites  | 1 commentaire 

Dans la ligne d’action de l’assainissement du marché, un point de presse a été organisé au Ministère du Commerce à Ambohidahy, ce vendredi 3 février 2012. Il avait pour objet la médiatisation d’un nouvel Arrêté Ministériel contre les produits non conformes aux normes et spécifiquement à l’étiquetage des produits qui peuvent induire les consommateurs en erreur. Cet arrêté entrera en vigueur dès sa publication par émissions radiodiffusées et télévisées.

Au cours de ce point de presse, Olga Ramalason, ministre du Commerce, a présenté des exemples de produits non conformes aux normes. L’étiquetage d’un produit dans les normes doit comporter au moins l’une des trois langues à Madagascar (le malgache, le français, ou l’anglais) ; la date limite de consommation doit figurer sur l’emballage et être écrite en encre indélébile. L’étiquette doit également mentionner à quoi le produit peut servir, des détails précis sur le contenu du produit, son origine, le producteur, le distributeur local.

Appel à la vigilance et à la collaboration des consommateurs

La ministre Olga Ramalason a lancé un appel aux opérateurs pour que d’une part, ils n’importent plus de produits qui ne remplissent pas les exigences de la norme, et d’autre part qu’ils ne mettent plus ces produits en vente, car ces produits non conformes, tout comme les produits périmés, feront l’objet d’une saisie et peuvent entraîner la fermeture du magasin en infraction.

Le ministère dispose de près de trois cents contrôleurs et commissaires du commerce pour la surveillance du marché afin de protéger le consommateur. Toutefois, le ministère du Comerce sollicite la collaboration des consommateurs et de la presse pour signaler les éventuels cas de non-conformité.

Recueilli par Valis

1 commentaire

Vos commentaires

  • 6 février 2012 à 00:45 | Jaombilo_Bé (#4959)

    Voilà une initiative importante. Comme quoi il n’y a pas que les combats des coqs entre les matadors locales de Tana qui importent dans ce pays. Un moment donné je me suis demandé si les autorités ne voyaient pas cette masse de produits douteux sur le marché qu’on distribue en permanence dans les Tsena : en particulier, les produits alimentaires dont les flacons d’huiles diverses à étiquettes douteuses.
    Le peuple devra le résultât sur le terrain... We wait and see.

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