Tout d’abord, la présentation de la feuille de route tente de persuader que le gouvernement d’union nationale, autant que l’ouverture des autres institutions, sont le garant d’élections libres, crédibles et transparentes ; comme si la Commission électorale nationale indépendante (CENI) ne pouvait pas assurer cette crédibilité, cette transparence et encore moins cette indépendance. Alors même que la CENI doit intégrer des experts de la Communauté internationale et être placée sous l’égide de l’ONU. Confiance où es-tu ? Sinon que dire de cette large ouverture des institutions exigée par la feuille de route ? Le simple gens dira : pour caser tous les politicards pour qu’ils se taisent et pour qu’ils puissent se préparer aux élections sinon pour qu’ils se servent pour leur propre compte.
À propos du chef du gouvernement et des modalités de sa désignation toutefois, on constate un grand pas de géant en arrière. Le futur Premier ministre dit de consensus, ne peut être originaire de la même province que le président de la transition. Le Sihanaka installé depuis le XIXe siècle à Anjozorobe province d’Antananarivo, est-il originaire de la province de Toamasina ou d’Antananarivo ? Le Merina qui a vécu depuis le début de l’ère coloniale à Mandritsara est-il originaire de la province de Mahajanga ou d’Antananarivo ? Cette contrainte cache mal l’esprit colonial et les ténèbres dans lesquelles le pays risque de s’enfoncer. En tout cas, ce paragraphe de cette feuille de route s’apparente à ces paragraphes déjà lus dans les précédents accords finalement rejetés en bloc par la mouvance Andry Rajoelina.
De plus ce premier ministre de consensus ne peut être issu de la majorité présidentielle. Où veut-on en venir ? Le Premier ministre ne peut être issu des acteurs politiques s’identifiant ou s’étant identifié comme faisant partie de la majorité présidentielle ; donc qui est contre cette majorité. Le schéma zimbabwéen est-il alors le modèle ? Car finalement, ce premier ministre ne peut être issu que de la mouvance Marc Ravalomanana, ou de la mouvance Didier Ratsiraka ou de la mouvance Albert Zafy. Donc le même schéma qui avait écarté Monja Roindefo de son poste au profit de Mangalaza Eugène, n’est-ce pas !
Vos commentaires
Bill,
la solution est simple :
« RECONDUIRE LE GENERAL CAMILLE VITAL AU POSTE DE PREMIER MINISTRE DU GOUVERNEMENT »solidaire« DE TRANSITION » avec son équipe,même,un peu renforcée.
Basile RAMAHEFARISOA
b.ramahefarisoa@gmail.com
Dites basile,que feriez-vous si Sarkozy ne passait pas et qu’en même temps une vraie transition arrivait à MADAGASCAR ?
J’aimerais pas être à votre place !!!!!
100% d’accord avec vous sur l’« inutililité » de ce gouvernement d’union nationale et de l’ouverture du CT et du CST pour l’organisation d’élections libres, crédibles et transparentes. La CI est en train de donner la part belle à nos politicards au détriment du peuple qu’elle est censée protéger et favoriser.
Je suis même pour une transition minimaliste (suppression de ces CT et CST, gouvernement très limité) et une organisation rapide par la CI des élections.
Pourquoi vouloir imposé un gouvernement d’union Nationale alors même qu’il n’y a pas eu encore de réconciliation. Et par dessus tout,nous sommes encore dans la Transition,il faut attendre la mise sur pieds de la 4è Rep(avec toute ses institution prevue dans la constitution) pour pouvoir prétendre à tout ça. Comment voulez vous intégrer les personnes que le peuple M/sy a fait tout de son effort pour les mettre dehors(RATSIRAKA,RA8, même Dada ZAFY)dans la conduite des affaires nationales ?
Laissez l’équipe d’Andry Rajoelina et Camille VITAL diriger la Transition et organiser les élections avec l’aide de la CI(si elle veut) afin d’écourter cette période transitoire qui commence en lassée la population toute entière qui aimerait se concentrée sur sa survie.
VOAY BE
MOI JE TROUVE NORMAL QUE TOUS LES TRIBUTS DE MADAGASCAR SOIENT REPRÉSENTES LA DESSUS QD ON A UN PRÉSIDENT MERINA IL FAUT CONTREBALANCE PAR UN PM CÔTIER ET LA ENCORE IL FAUT BIEN VOIR QUELLES RÉGIONS CAR IL FAUT BIEN VOIR UN ÉQUILIBRE.
ET C’ÉTAIT L’ERREUR DE RA8 D’ÉVINCER UN CÔTIER POUR REMPLACER EN REPLACER CONTRE UN MERINA.
C’EST CA LA POLITIQUE QUAND ON NE RECONNAIT PAS CA IL FAUT L’APPRENDRE
ET CHEZ LE COTIER AUSSI IL FAUT PRENDRE EN CONSIDEATION LES SUD-EST LES NORDIQUES LES SAKALAVAS ET LES ANTANDROY LES BETSILEO DONC IL CONSIDÉRER LEUR NOMBRE
CHAQUE FOIS QU’IL Y A NOMINATION IL FAUDRA RÉSOUDRE CETTE ÉQUATION SI L’ON VEUT UNE STABILITÉ MAIS SURTOUT DONC IL FAUT COMBINER LES TRIBUTS CONNOTANT REGION ET PARTI POLITIQUE CONNOTANT AUSSI MOUVANCE
QUI A L’EXPÉRIENCE DE TOUT ÇA ? ET QUI POURRA LE DIRE ?
JE VOUS LE DIRAI SI CELA VOUS INTÉRESSEZ A LA PROCHAINE FOIS