Interrogé par le reporter de la radio RDB, le responsable de l’association Kolo Harena qui évolue dans le développement rural a exprimé sa fierté car, en dépit du manque de financement extérieur, les paysans continuent d’observer des attitudes et comportements modernes et méthodiques. Ce sont des acquis auxquels les paysans tiennent et cela très prometteur, déclare Jules Randrianarivelo, responsable de Kolo Harena sur RDB ce lundi 25 janvier dans le bulletin d’informations de 19h30. Ces paysans sont à la recherche non seulement d’une plus grande productivité mais aussi de débouchés, car ils ont adopté un autre mode de culture et de pensée qui ne se cantonne plus à l’autosubsistance mais est ouvert au marché.
Selon ce responsable, Kolo Harena est maintenant en train d’aider les paysans à trouver d’autres débouchés pour leur riz, autrefois destinés à l’exportation vers les USA dans le cadre de l’AGOA. On pourrait penser que comme le pays ne figure plus dans la liste des bénéficiaires des avantages de ce programme, l’exportation de riz vers les USA est suspendue elle aussi. En réalité, les clients souhaitent toujours être approvisionnés selon ce responsable et c’est ainsi que les paysans ont cherché à poursuivre les exportations de riz. L’an dernier, ils ont exporté 15 tonnes de riz de qualité spécifique et cette fois, ils ont prévu de transformer près de 103 tonnes de paddy en riz « mavokely ». Mais la qualité d’usinage des décortiqueries ou des usines de blanchissage-polissage accessibles ne satisfait pas aux normes requises. Seul l’usinage et le polissage de la rizerie Fanamby de Vohidiala, répondait aux exigences de qualité des clients américains, déplore ce responsable. Or cette rizerie Fanamby, appartenant à l’ancien Président Ravalomanana, ne fonctionne pas entièrement à notre connaissance.
Recueilli par Valis
Vos commentaires
La rizerie Fanamby appartient aussi à Ravalomanana ???Décidemant il était vraiment partout. Il lui manquait juste le titre de roi, qu’il combinait en douce pour pouvoir asservir tous les malgaches. Heureusement qu’on a pu l’arreter à temps. Maintenant il est devenu le ROI DES C...
Le titre « Demandeur de riz usiné de qualité » est très orienté et fait pour manipuler l’opinion publique dans le sens de protection des intérêts de Ravalomanana. Ce n’est pas étonnant de la part d’un tel site très PRO-RA8.
Le secteur « exportation de riz » ne doit pas être le problème principal des producteurs malgaches en général. C’est un arbre qui cache la forêt !!!!!!!!!
L’enjeu principal concerne les millions de tonnes de riz produits chaque année par les producteurs qui sont déjà SUFFISANTS EN QUANTITE pour nourrir la population malgache et THEORIQUEMENT A MOINDRE COUT par rapport au prix imposé depuis plusieurs décennies maintenant
Où est le principal problème qui fait d’une part que les producteurs ne tirent pas profit réellement du fruit de leur travail et d’autre part que les consommateurs ne puissent pas acheter ce riz à moindre coût
* prix moyen d’achat du riz chez les producteurs : 500 à 600 Ar/kg du paddy
* prix moyen de vente sur le marché : 1200 à 1300 Ar/kg de riz poli
Dans la MARGE (prix de vente - prix d’achat), il y a une PART TRES IMPORTANTE DES INTERMEDIAIRES :
* entre les champs et les camions de transport des collecteurs
* entre les opérateurs et les consommateurs
Cette MARGE peut être encore TRES IMPORTANTE dans la mesure où les collecteurs, UTILISANT TOUTES LES RUSES POUR ARNAQUER LES PAYSANS, arrivent à acheter le kg du paddy à des prix très très bas.
Voilà un développement succint qu’il faut ANALYSER EN PROFONDEUR pour expliquer LES MAUX (ou fléaux ou gangrène ; ces mots ne sont peut être pas encore forts !!!!) de la société malgache en matière de RIZICULTURE et qui pénalisent PRINCIPALEMENT 2 ACTEURS :
* des producteurs qui vont ROUTINIEREMENT AUX CHAMPS pour récolter de quoi SURVIVRE
* des consommateurs qui se lèvent tous les jours pour savoir s’ils ont SUFFISAMMENT d’ARIARY dans leur porte monnaie pour s’acheter UN KAPOAKA DE RIZ, ARIARY qui vont surtout grossir les poches des GROS CAIMANS (= divers opérateurs en RIZ )
Et ce n’est pas Mr Rajoelina qui va changer les choses !!!.
Ce sont les karana maintenant qui sont les rois de Rakoto09
Karana sy vazaha ary sinoa, tsy tantin’ny olona maro toy i rakoto09 no mahita gasy mahavita ary mamelona ny olona sy firenena. Mbola ela vao tafa ilay saina...
Aleo hilamina fa toa manafitohana...
N’oubliez surtout pas en ce premier anniversaire du lundi noir que ce sont les karana (quinc 2000 - delta..) qui ont financé TGV et les pilleurs
fily
karana sy vazaha ary sinoa
Malheureusement ils sont là (déjà) avant l’indépendance.« ILS » sont là pour remplir leur poche,par contre, les malgaches (certains) sont là pour vider la caisse du pays pour « ENVOYER » à l’étranger (Maurice,en Afrique,en France,en Allemagne ,au Canada et/ou aux U.S.A ; avec les concours des conseillers étrangers ou des malgagaches à l’étranger.
Malheureusement,fily,le changement radical n’est pas pour « DEMAIN ».
Depuis 1985,je me suis attelé à ce flux migratoire malgache( des tours de passe-passe )
J’ai piégé un ancien Ministre, devenu actuellement Ambassadeur, en Europe, pour une histoire de dessous-de table (appel d’offre à Madagascar).A la dernière minute,j’ai fait capoter la machination par amour de mon pays,comme le « blocage » du débarquement des pseudos-mercenaires en 2001/2002,en cours de route pour MADAGASCAR
Fily,pas les américains,pas les français,pas les chinois ou mêmes les africains/mauriciens vont quitter facilement MADAGASCAR,mais aux malgaches de montrer leur cou....qu’ils sont capables de redresser leur pays avec des coopérations 50/50
Fily,
– nous vivons dans un monde où les gouvernements se font complices des seuls bénéficiaires de la « DEREGULATION GLOBALE » :-les firmes privées transnationales.
– Par faiblesse ou par intérêt,l’Etat souverain (Malgache)n’a rien tenté pour réguler les entreprises des karana,sinoa,vazaha et/ou malgache dans un cadre juridique international.
– Au contraire,il en devenu l’instrument.
20 mars 2010 est un test pour les malgaches s’ils veulent vraiment le « bien de MADAGASCAR »,le reste c’est du pipo.
Halte aux chantages des dons ou à la peur des sanctions.
Basile RAMAHEFARISOA
rasoa
encore les ragots de rasoa ou le téléphone « arabe » de MADAGASCAR
– Par faiblesse ou par intérêt,l’Etat souverain (Malgache)n’a rien tenté pour réguler les entreprises des karana,sinoa,vazaha et/ou malgache dans un cadre juridique international.
Au contraire,il en devenu l’instrument.
Tout à fait d’accord et Mr Rajoelina et sa « future assemblèe » de godillots va faire exactement la même chose.
Le changement n’est pas pour demain à Madagascar.
mister Basile hi, vous appuyez sur les grandes lignes, n’oublions pas l’intérêt commun. Je vous dois une réponse :
– Quel investisseur, qui qu’il soit, ne voudrait pas retirer des dividendes conséquents de sa participation ?
Les karanas, vazahas et sinoas n’échappent pas à la règle, on peut dire aussi qu’il ont su avoir une gestion « très avisée » sur la chose. Les malagasys comptent aussi de nombreux intervenants, je parle ici d’investisseurs concrets et non d’opportunistes volatiles et veules.
Vos exemples de ministre ou de personnalités embringuées dans des affaires louches êt trébuchantes sont autant de pavés composant la calamiteuse voie du non-développement et de la marche arrière chronique des pays en retard. Nous ne tenons pas le pompon, mais avons nos champions en la matière, hélas.
Quand je parlais d’incompétence et d’imposture des dirigeants et de leur chef actuel, c’est en regard de ce qu’ils produisent et engendre. Et ce n’est pas le statu quo de ces élections subjonctives qui doive leur servir d’excuse. Ils ne sont pas à leur place, et se sont seulement accaparés la barre pour un à babord-toute qui va finir par nous échouer sur un haut-fond.
On pourra arguer dans tous les sens, mais l’ancien président et chef d’entreprise a fait plus que tout autre pour le pays, et je crains qu’il faille admettre que ses entreprises faisaient vivre des milliers de malagasys. Son profit peut paraître conséquent, soit, mais l’essor était bien local et le développement palpable et encourageant. Qui de Radidy ou de Zafy peuvent prétendre à un niveau équivalent ?
Andry, même s’il en est a ses balbutiements, ne me paraît pas ( je ne suis esseulé) à même de remettre la machine en route. Basile, je suis loin d’en être convaincu, surtout quand on voit les croûtons rassis et cramoisis qui guettent la soupe !
Je dis déjà bravo à ces agriculteurs car en dépit de la situation,contre vents et marrées ils avançent.Restez confiants et tenaces.Nous avons besoin de gens comme vous si nous voulons que le navire Madagascar ne coule complètement.
Des erreurs sont commises pour des multiples raisons que vous connaissez tous mais de grâce à quoi ça sert de nous invectiver ici.La misère de beaucoup de pays qui n’ont pas su adopter une attitude et une politique de sagesse doit nous rappeller qu’il est temps de construire dans la sagesse et la solidarité aux seules bénéfices de notre pays.Nous sommes tous des rois .Rois du coeur,amoureux de sa patrie !
Ces mots nous vont droit au coeur taranaka , malheureusement ceux d’en face ne pensent qu’à détruire , piller et tuer
Justice sera faite taranaka
Espérons que ce qui est arrivé à Ravalomanana et ces prédécesseurs serve de leçon à ses successeurs, les investisseurs dilapideurs sont avertis.
Les MALAGASY sont réveillés et tiennent à prendre en main la destiné de leur patrie. Les Malagasy étaient fiers de quelques réalisations de Ravalomanana (tiko), et rêvaient surtout de pouvoir faire autant que lui d’où leur orientation en 2001-2002. Car ravalomanana était celui qui allait libérer Madagasikara du joug de l’administration stérile (corrompue, à la solde des intérêts étrangers(pseudo-malgaches compris). Malheureusement
il n’a fait que prendre tout pour lui, tout ce qui marche doit lui appartenir.
Monopole import et distribution d’huile, au lieu de développer la culture du tournessol par exemple.
Monopole dans le revêtement des routes.
Monopole farine en détruisant Kobama.
Monopole du riz avec l’usine de Vohidiala qui n’était que le début.
Alors que les successeurs de ravalo comprennent que les Malagasy rêvent de Ravalomanana be dia be, sinon rebelote jusqu’à la enième république+1.
Nous répondrons en temps utile à ces refrains du style : ’tout ce qui marche doit lui appartenir’
Car les foza comme mpanara maso aiment trop distiller des allégations annonés comme un crédo
En temps utile disons nous car pour l’instant l’urgence est de stopper radomelina
Question de cutiosité/
« La rizerie de VOHIDIALA » se trouve- t-elle dans la région d’Ambatondrazaka ???
Basile RAMAHEFARISOA
Maintenant que monsieur Ramahefarisoa a abattu ses cartes pour etre membre de cet UDR-C
L’on comprend mieux pourquoi il s’evertue à enfoncer des portes ouvertes
Pour le ’bien de Madagasikara dit t’il’
Esperant qu’il ne va pas s’étrangler avec le bois qui a alourdi sa langue
depuis
Bonjour à tous et à toutes et encore une bonne année,
D’abord quelques réctifications/précisions (des fautes de transcriptions ou d’interprétations ou est-ce vraiment ce qui a été dit ?) : si le marché existe (une filière riz bio mais élargie aux produits convetionnels), cette transaction n’est pas dépendante de l’AGOA. C’est une initiative d’une société américaine qui opère dans le secteur et travaille avec beaucoup de pays pour divers produits. Une partie de ce riz devra être certifié « bio », et cela par une autre société agréée pour ce faire.
Cette société d’importation et de distribution a été interessée par le riz rose (vary Dista), et a contribué l’année dernière à sa promotion aux Etats-Unis. Cette promotion est liée à une notion d’agriculture responsable et durable.
Kolo Harena qui a été initiée et appuyée auparavant par un projet financé par l’USAID a été choisie pour être la partie contractante, avec l’appui d’autres partenaires. Après le succès des premières exportations, la coopération a été renouvelée cette campagne, et chaque partie a défini les condtions de réalisation, sans avoir pu les mettre en écrit. Pour atteindre un certain volume de production, d’autres paysans non membres ou en attente d’être acceptés comme membres ont été associés. Les dispositions ont été prises pour assurer la production (investissement consenti par les riziculteurs, certification bio pour certaines parcelles, mise en oeuvre de formations, appui en engrais bio...) et le stockage des produits avant usinage. Tout cela se passait avant la crise, et misait sur la possibilité de traitement (polissage et conditionnement) auprès de Fanampy Rice Meal. La société preneuse a consenti à payer une avance sur les produits stockés (400 Ariary/kg qui était déjà meilleur au moment du paiement car les collecteurs se sont appuyés en ces moments sur un discour politique de vente de riz à 500 Ariary, donc un achat de paddy à 300 Ariary/kg). Mais suite à cette crise, cette opération n’a pas pu être effectuée. En recherche d’alternative, certains paysans, dont la plupart ne sont pas membres de Kolo Harena, ont fait monter la pression pour spéculer sur les produits mis en stock. Jusqu’à en proposer des prix de paddy dépassant les possibilité de vente (860 Ariary). Dans la formulation du prix de revient, certains paysans avancent une location de rizière, le paiement de tous les travaux à façon... Pourtant, mise à part les recommandations en terme de semences, d’engrais et de sarclages, la conduite de la culture ne diffère pas de la pratique « conventionnelle ». Et si ils ont produit du riz conventionnel, oseront-t-il soutenir qu’ils vendent le paddy avec ces majorations ? Je pense que non. Faute de tenue d’assemblée générale ordinaire, et à cause de l’impossibilité d’application des dispositions des règlements intérieurs de la Coopérative, la situation de malaise a pris place. Informée de la situation, la société a demandé une négociation. Avec l’aide des autres partenaires, les responsables locaux de Kolo Harena ont entrepris des négociations qui ont débouché : à la libération des stocks pour les individus qui ne veulent plus poursuivre les initiatives, contre remboursement des avances perçues, à une recherche d’altérnative pour le traitement du paddy pour maintenir le marché. Les essais ont été entrepris, et les résultats ont été communiqués au preneur. Entre-temps, Kolo Harena a été appuyé pour contracté un nantissement du stock auprès d’une institution financière. Espérons que cela aille bien.
Mais les leçons à tirer de cette expérience sont intenses : l’agriculture durable ne dépend pas seulement d’une volonté des paysans à suivre les « normes », mais engage aussi les autorités dirigeantes à soutenir ces initiatives. Ce soutien ne se limite pas à une prise d’informations mais devra être accompagnée d’une prise de décision. La culture de contrat est une chose à mettre en place et à mettre en oeuvre pour les agriculteurs, et que dans ces démarches, tous les membres devront s’impliquer mais pas seulement le président de l’association. La transparence dans la gestion et dans les informations est de mise pour établir un véritable climat de confiance entre les parties prenantes. Les prix à offrir pour la production ne devra pas dépendre seulement du prix d’achat mais nécessite un établissement de différentiel, qui servira de base pour les négociations. Les agriculteurs peuvent dépasser le stade de la production pour l’autoconsommation si les minimum de conditions seront réunies pour une entreprise agricole, même avec une dimension d’exploitation familiale. A méditer pour les appelés à proposer une politique agricole qui n’existe pas encore à Madagascar.
Bonsoir Tiamarina,
D’accord avec vous mais il ne faut pas oublier que le principal soucis des agriculteurs à Madagascar doit d’abord de nourrir les malgaches à un juste prix pour tous.
Tiamarina, misaotra anao .
Voila un eclaircissement bien venu.
Bien à vous.
Misaotra an’i Tiamarina nanazava aminay izay tsy dia mahalala loatra izany resaka fambolena sy famokarana izany...
Raha toa izany ka tsy nisy ny korotana dia nety nandeha tsara ity sapana ity ???
Ny mampalahelo dia ny tsy fisainan’olo-mbitsy no mandrava zavatra tsara tokony handroso araky ny tokony ho izy !