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Le doute est de nouveau dans les esprits. Après que le président de la transition ait confirmé - pour ne pas dire s’était arcbouté au calendrier électoral qui avait été alors perçu comme immuable, voici que le vice-ministre Marius Fransman donne l’impression de remettre en cause l’ordre des scrutins et le calendrier électoral. Il a touché à tout sans vraiment expliquer au public les tenants et aboutissants des rencontres des Seychelles. Il va en parler mais pas à la population, aux politiciens, aux entités ou structures dont certaines avaient même fait l’objet de critiques de sa part, tout en ignorant superbement les 20 millions d’habitants qui devraient donc se suffire des « compte-rendus » de la presse internationale et des politiciens et gouvernants. Quand on sait que toutes ces personnalités et divers gouvernants ont chacun leur chapelle à défendre et leur point de vue à partager, on peut douter de l’authenticité de leurs compte-rendus.
En attendant donc que Marius Fransman se mette à table, l’opinion demeure toujours dans l’expectative car jusqu’ici, l’échec des Seychelles ne serait donc plus qu’une étape du processus et que la dernière étape serait plutôt le Sommet de la SADC des 17 et 18 août prochains. Or dans l’esprit du commun des mortels, et comme le président de la transition l’avait déclaré à l’issue de la première rencontre des Seychelles, le face-à-face du second round était l’ultime chance pour l’un des deux protagonistes de promouvoir un climat d’apaisement pour le pays et d’éviter d’être sanctionné par la SADC et la communauté internationale.
Vos commentaires
Bonjour,
Voilà quatre ans qu’un dialogue de sourds s’est établi entre Ravalomanana et Rajoelina. Aucun ne veut infléchir d’un iota son point de vue, malgré les déclarations tonitruantes de l’un et de l’autre affirmant mordicus la volonté de trouver un consensus pour l’intérêt du pays.
Madagascar est embourbée dans un immense capharnaüm de mensonges et de mauvaise foi de la part des deux protagonistes inconciliables.
Il est temps que la SADC et la CI appliquent aux deux belligérants les sanctions individuelles annoncées. A ce stade d’autisme avancé, seule la coercition pourrait leur rendre raison, et d’éveiller par la même occasion la conscience grabataire des citoyens malagasy. Si Rajoelina ressasse l’existence de morts en 2009, ce dernier ignore royalement les nombreux morts pour cause kere dans le sud du pays : les plus faibles subissent de plein fouet se drame national.
Même si beaucoup se réjouissent, ou sont soulagés par la détermination de l’échéance des élections, on peut plus que jamais craindre le bon déroulement de celle-ci ; sans compter des troubles probables causés par la non-participation de Ravalomanana, et par la légitimation de sa candidature par lui-même de A. Rajoelina. Personne, ni même les observateurs internationaux ne pourront con tenir des manœuvres dolosives de la part du candidat de facto présidentiable.
Les moyens de communications, les moyens financiers, les organes de propagandes sont déjà acquis à Andry Rajoelina. De même celui-ci a déjà évincé les adversaires potentiellement dangereux pour lui. Il est vrai que ce dernier a été à bonne école, celle de Ravalomanana.
Une élection présidentielle sans Ra8 ne serait donc qu’un simulacre, l’adoubement d’un coup d’état bien mené de bout en bout. Ni le pays, ni la démocratie ne sortiront vainqueurs dans la situation actuelle.
En laissant le putschiste assoiffé de pouvoir et ses acolytes saborder impunément les négociations, au risque de voir le pays plonger dans la guerre civile à plus ou moins brève échéance, la « CI » qui manque de c...lles est coupable de non assistance à peuple Malgache en danger !
Madagascar est embourbée dans un immense capharnaüm de mensonges et de mauvaise foi de la part des deux protagonistes inconciliables.
Il est temps que la SADC et la CI appliquent aux deux belligérants les sanctions individuelles annoncées.
Voilà un bon résumé de la situation.
DJ doit quitter la transition pour cause d’échec. Il doit aussi être conscient que son maintien pour organiser les élections (les 60 jours avant le scrutin ne suffisent pas à rendre les services et organes des élections non partisans) va dans le sens d’un nouveau bordel et d’une crise encore plus grave. Le CENIT n’est pas neutre dans sa configuration et sa structure actuelle. Le ministère de l’intérieur et les forces armées ne sont pas neutres et objectifs. Il faut absolument une nouvelle transition non liée aux partis politiques, technocratique, neutre et efficace techniquement.
Quelles sanctions ?
Je connais votre discours : les laisser s’entendre.
Tant pis pour vous, car ilo n’y a que vous qui souhaitez vivre avec 2 maladies « des mains sales » : la peste et le choléra.
Nous on veut un autre monde avec les mains propres. On fera un autre choix, une 3è voie qui ne peut être que meilleure que les 2 autres.
Nouvelle transition
Choix d’une 3è voie