Des forces spéciales seront bientôt mises en place dans le pays. Elles auront pour principale mission de combattre les dahalo. A l’heure actuelle, des « opérations » sont menées dans des régions classées zones rouges en matière de vols de bovidés. Ces unités spéciales seront placées sous l’autorité directe du ministre de tutelle pour plus d’efficacité. Un défi à relever pour la nouvelle équipe dirigeante d’Ampahibe.
La création de ces forces spéciales entre dans le cadre des réformes des armées. Réformes promises par le président de la République et mises en musique par le ministre de la Défense nationale. Elles collaboreront naturellement avec les autres forces en présence notamment la gendarmerie, la police et la justice. Les missions des « corps habillés » devraient être essentiellement focalisées sur la lutte contre les actes de banditisme, les vols de bovidés, les trafics de drogue, la détention illicite d’armes et le terrorisme, la pédophilie. Une coordination interministérielle des actions reste de mise pour avoir des résultats concrets.
Cette restructuration des armées passera nécessairement, dans une étape future, au nivellement de l’effectif. Beaucoup pensent en effet que trop de militaires ne militent pas forcément en leur faveur. Actuellement, les rengagements ont néanmoins repris au niveau de la base. Ce qui n’est pas le cas au niveau supérieur où le blocage des avancements au grade de général devient la règle depuis trois ans.
