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Commerce

Toamasina

Campagne de litchis : la production en baisse

mercredi 13 novembre 2024 | Mandimbisoa R. |  1534 visites  | 21 commentaires 

Le Centre Technique Horticole de Tamatave (CTHT) a annoncé une prévision alarmante pour la production de litchis en 2024, avec une baisse potentielle de 50 % par rapport à l’année précédente. Cette situation résulte de conditions climatiques défavorables, notamment des pluies torrentielles qui ont frappé l’est de Madagascar. La campagne de récolte, qui a débuté le 12 novembre, s’annonce difficile, d’autant plus qu’elle commence avec une quinzaine de jours d’avance par rapport à l’année dernière.

Les fortes pluies, cumulant environ 2 500 millimètres durant les trois premiers mois de l’année, ont eu un impact dévastateur sur le développement des plants, entraînant la chute des fleurs. De plus, des températures descendues jusqu’à 16°C ont perturbé la croissance des litchis, déjà fragilisée par un manque de renouvellement des plantations, un problème récurrent dans l’agriculture malgache.

Face à cette crise, les autorités locales envisagent d’augmenter le temps de chargement des palettes sur les navires pour atteindre le quota d’exportation fixé à 18 000 tonnes. Toutefois, une réduction de ce quota n’est pas à exclure. Les agriculteurs et exportateurs, pris au piège par cette situation, redoutent les conséquences économiques de cette campagne, qui pourrait se révéler désastreuse.

Pour l’heure, deux grands navires ont déjà accosté à Toamasina pour expédier les litchis vers l’Europe et l’Asie, tandis que quatre autres bateaux frigorifiques sont en route.

L’année dernière, la production avait atteint 60 000 tonnes, avec 16 860 tonnes exportées, générant des revenus de 54,4 milliards d’ariary. Cependant, de nombreux produits avaient été perdus en raison de problèmes de transport liés à l’état des routes. La situation actuelle souligne l’urgence d’une réponse adaptée pour soutenir ce secteur vital de l’économie malgache.

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21 commentaires

Vos commentaires

  • 13 novembre 2024 à 10:40 | solomasoa (#11664)

    les routes coloniales se sont effacées comme s’effacent l’entretien des sols et des plants de litchis.
    Vanille pareil !
    60 ans se sont écoulés depuis..........

    • 13 novembre 2024 à 11:45 | Stomato (#3476) répond à solomasoa

      Le 13 novembre à 10:40 | solomasoa (#11664) pérorait (comme d’hab !)

      >> les routes coloniales se sont effacées comme s’effacent l’entretien des sols et des plants de litchis. <<

      Quoi c’est y donc que des plants de Litchis ?
      Une nouvelle invention qui vient de sortir ?

    • 13 novembre 2024 à 15:24 | Isandra (#7070) répond à solomasoa

      Solomasoa,

      Les routes construites pendant la colonisation duraient plus de 60 ans, tandis que les présumés 9.000 Km pendant la période de TIKO, ne duraient que 10 ans maximum,...à ce jour, toutes sont délabrées,...

      N’avaient t ils pas la même technique ou n’utilisaient t ils pas les mêmes matières, pourtant, aujourd’hui, les entreprises sont bien équipées ?

  • 13 novembre 2024 à 10:46 | MALIBUC (#9345)

    Tiens Satanas et Diabolo sont de retour, qu’est-ce qu’on se marre .....kkkkkkkkkkk

  • 13 novembre 2024 à 11:52 | Stomato (#3476)

    >> la croissance des litchis, déjà fragilisée par un manque de renouvellement des plantations, un problème récurrent dans l’agriculture malgache. <<

    Merveilleux pays que Madagougou !
    Les problèmes sont connus, mais rien n’est fait pour les résoudre ou au moins apporter des mesures de mitigation.
    Au moins il n’est pas fait appel à des causes responsables comme la Covid, la guerre en Ukraine, l’inflation, les travaux somptuaires mais inutiles... A demi mot on susurre que ce pourrait être dû au fameux mora mora ? Qui sait ?

  • 13 novembre 2024 à 14:15 | Isandra (#7070)

    Les détracteurs mettront encore sur le dos de Rajoelina, si le climat n’était pas clément envers les agriculteurs.

    Cependant, cette crise est presque mondiale,

    Sous d’autres cieux, le vin français est menacé : « La floraison se fait plus tôt, ce qui est problématique en cas de gel, tout comme les vendanges, même si cela varie selon les régions. Autre problème, le vin va voir son niveau alcoolique augmenter. Par exemple, les vins de Tain-L’Hermitage qui titraient à 13 ou 13,5° ces dernières années, seront autour des 15° en 2015. »

    Le vin deviendrait il de Dzama ?

    • 13 novembre 2024 à 15:19 | lé kopé (#10607) répond à Isandra

      Période d’Etayage .
      Dans son incompétence , votre Calife parle de période d’Etayage au lieu d’Etiage . Est ce que cette boulette est à mettre sur le même registre de : « La malnutrition est un droit fondamental » ?
      En tout cas , cela fait dix années révolues , que vous êtes au pouvoir , et ne pouviez vous pas anticiper toutes ces difficultés . Si Gouverner c’est prévoir , vous êtes complètement en dehors des clous .
       Pourquoi ne pas avoir lutté contre les Tavy , cette méthode de brûler les forêts pour soi disant une meilleure culture , alors qu’elles détruisent la faune et la flore ?
       Pourquoi ne pas encourager les méthodes à cuisson solaire qui éviterait d’abattre des arbres .
       Pourquoi avoir détruit les zones protégées di Cap Masoala en éradiquant les forêts ,et en exportant illicitement les bois de rose .
       Et enfin , pourquoi avoir exproprié les propriétaires des terres rizicoles , pour le passage de l’autoroute , et couper des arbres florissants ?
      Pour votre gouverne , sachez que la Côte Ouest est carrément dépourvue de végétation et la forêt est inexistante , et vous voulez encore vous attaquer aux rares plantations qui ornent la façade Orientale du Pays .
      Comme le disait à juste titre l’Editorialiste , le manque de vision , doublé d’une incompétence notoire et d’une Corruption effrénée , ont fini par faire tomber notre Pays dans les Abysses de l’Océan Indien .

    • 13 novembre 2024 à 15:32 | kartell (#8302) répond à Isandra

      Ne pas confondre période d’étiage et d’étayage qui n’ont rien de commun entre elles…
      Si chacun connaît la signification d’étiage d’un cours d’eau, l’étayage, lui, constitue à apporter du soutien à quelque chose de fragile à l’aide d’étais, ( de pieux en bois) pour consolider une structure défaillante…
      Le mot semble, plutôt, bien choisi en de pareilles circonstances…

    • 13 novembre 2024 à 16:14 | Isandra (#7070) répond à Isandra

      Lékopé,

      « Pourquoi ne pas avoir lutté contre les Tavy, »

      Réfléchissez un peu avant d’écrire quoi que ce soit.

      Comment pouvez vous penser qu’en cinq ans, on puisse effacer une pratique laquelle s’applique depuis plusieurs siècles, même les colons plus sévères en terme d’application de restriction ne réussissaient pas l’endiguer...?

      Néanmoins, « au 19e siècle, la reine Ranavalona II avait interdit la culture sur brûlis, trop néfaste pour le territoire et la santé du peuple. Deux siècles après, les écologistes se battent à nouveau pour que la lutte contre ces feux deviennent une priorité nationale. »

      La problématique de Tavy est à peu près la même que celle de Famadiana, laquelle est l’origine des plusieurs maladies, telle la peste, mais, difficile à endiguer, du fait qu’il s’agit une pratique traditionnelle de certaines régions ou des foko.

  • 13 novembre 2024 à 16:42 | Isandra (#7070)

    Pour améliorer la qualité, des formations ont été engagées pour les paysans,

    De son côté, le ministère de l’Agriculture, par le biais du Casef, le projet de Croissance agricole et de sécurisation foncière, a mis la main à la pâte. Soja Sesy, le coordonnateur national du projet, explique comment la filière a modifié ses pratiques.

    « Pour améliorer la filière, on a appris aux producteurs, 4 à 5 mois avant la maturation des fruits, comment traiter les arbres, comment les tailler, à quel moment le faire. Comment répondre aux aléas climatiques, comme l’absence de pluie à un moment crucial du développement des fruits (avec le goutte-à-goutte par exemple). On apprend aux producteurs à adopter des techniques qui répondent aux critères de la filière. »

    Pour M. Sesy, les bonnes pratiques se sont perdues durant les dernières décennies : « Ce n’est pas qu’ils ne savent pas tailler les arbres, c’est plus qu’ils ne savent pas quelle branche couper et à quel moment. C’est tout un travail de réapprentissage des bases parce que cela fait maintenant plusieurs décennies qu’ils ont abandonné des techniques plus adaptées que ce soit au niveau de la production ou de la post-récolte. »

    Elargissement vers les autres régions.

    "Dans quelques années, la région Bongolava pourrait devenir un futur producteur de litchis. Plus de 20 000 plants seront distribués aux paysans. L’’’’objectif est de créer deux saisons de litchi à Madagascar.

    La production de litchi sur les Hautes Terres est sur les rails. Selon le directeur de cabinet du ministère de l’’Agriculture, Thomas Ndalana, 20 000 à 21 000 plants de litchi seront distribués gratuitement d’’ici deux semaines aux paysans du Bongolava, intéressés. Cependant, « les conditions de plantation seront prises en compte dans la distribution », précise le directeur de cabinet. Si la zone de récolte est jugée inapte à la culture de ce fruit, la demande de plants ne sera pas accordée.

    L’’opération menée par le ministère de l’’Agriculture s’’inscrit dans le cadre de la promotion de l’’arboculture. Le choix du litchi s’’explique par le fait que c’’est une région favorable à sa plantation. « Il existe déjà du litchi mais en petite quantité, dans le Bongolava. La saison de floraison est la même qu’’ailleurs. Mais celui du Bongolava ne sera mûr qu’’en avril », précise Thomas Ndalana. Les conditions climatiques de la région permettent en effet la plantation des espèces typiquement tropicales tels que les manguiers, papayers et bien évidemment le litchi."

  • 13 novembre 2024 à 18:52 | Isandra (#7070)

    Transformation agricole : Madagascar reçoit 100 millions de dollars pour l’autosuffisance alimentaire, grâce à la Chine

    "Un pas décisif a été franchi dans le cadre de la politique de transformation agricole de Madagascar, avec la signature d’un protocole d’accord de 100 millions de dollars entre le groupe chinois Shanghai Huiyou Investment Group et le gouvernement malgache.

    Renforcement

    Ce partenariat vise à soutenir l’objectif ambitieux du pays : atteindre l’autosuffisance alimentaire. La cérémonie de signature a eu lieu entre le Secrétaire d’État en charge de la souveraineté alimentaire et les investisseurs chinois, symbolisant un renforcement des liens économiques entre les deux pays. Cette initiative s’inscrit dans la continuité des discussions entre les autorités et les investisseurs chinois, entamées lors d’une rencontre au palais d’État d’Iavoloha, en présence du président Andry Rajoelina. Bien que les détails de l’accord n’aient pas encore été divulgués, les grandes lignes de l’investissement ont été partagées. Il s’agira principalement de promouvoir la transformation agricole, d’améliorer la chaîne de valeur agricole, d’accroître les investissements dans le secteur et de favoriser la création d’emplois, avec une attention particulière à la lutte contre la pauvreté.

    Technologie

    Cette initiative fait suite à des efforts déjà entamés, notamment la signature, en juillet dernier, d’un projet de partenariat pour le développement de la technologie du riz hybride (Safiotra), en collaboration avec l’ambassade de Chine à Madagascar. Ce projet, mené par le ministère des Affaires étrangères, vise à accroître la production de riz hybride, une technologie qui pourrait transformer l’agriculture locale. La société STOI, alors dirigée par Razanamahefa Tahin’ny Avo, ancienne directrice générale et actuelle secrétaire d’État, a joué un rôle clé dans cette collaboration, en fournissant des engrais biologiques pour optimiser les rendements. Sa capacité à nouer des partenariats avec les investisseurs chinois est sans doute un facteur déterminant dans cette nouvelle collaboration. Son expertise, particulièrement dans le domaine des fertilisants biologiques et dans la gestion de projets agricoles, a renforcé la confiance des investisseurs chinois dans les perspectives agricoles de Madagascar."

    • 13 novembre 2024 à 19:08 | Jipo (#4988) répond à Isandra

      Maintenant que je sais ( grâce vous ) que le vin de 13 à 13,5° va passer à 15 ° en 2015 !
      spécialement à cause des intempéries ???
      je suis rassuré et peux mourrir moins kon ...
      Vous n’ en avez pas marre de sucer et raconter des konneries à longueur de journée ??? !!!
      Si on vous plante un thermomètre : c ’est du 49, 3 ° assuré à cause de RAVALOMANANA ...

    • 13 novembre 2024 à 20:14 | Vohitra (#7654) répond à Isandra

      La promotion du riz hybride dans le pays aura des consequences majeures dans le pays :

       la destruction de la civilisation rizicole du peuple Malagasy, et le demantelement assure de la filiere rizicole encore en etat embryonnaire

       des problemes economiques et techniques au sein des exploitations rizicoles paysannes locales

       une dependance irreversible de la survie alimentaire du pays aux entreprises chinoises

       des risques sanitaires provoques par les possibilities diverses de manipulation genetique premises par l hybridation.

      En somme, de dangereuses consequences pour la securite dans le pays...

  • 13 novembre 2024 à 22:23 | Albatros (#234)

     « Les routes construites pendant la colonisation duraient plus de 60 ans, » !!!!!. Post de 15:24 !.

    La « petite main » du jour regretterait-elle, le temps de « Maman » ?!.

     ;-)

  • 14 novembre 2024 à 00:26 | bekily (#9403)

    PFFFFF
    il suffit de constater la qualité de l’ensemble des routes françaises !!!!!
    Beaucoup de routes départementales avec des bouts de « scotchs » partout !!!!!
    Déglinguées par les camions qui évitent les péages des autoroutes !
    Les villages doivent poser des chicanes partout !!!!!

  • 14 novembre 2024 à 05:07 | Yet another Rabe (#4812)

    Bonjour à tous,

    Bah, c’ est normal pour les litchis, car tout baisse :

    https://actutana.com/depeche/bah-tu-veux-exporter-quoi/

    Heureusement que le roi Foza TGV (**) dondrom-poor 1-er se préoccupe de son peuple :
    https://actutana.com/depeche/alors-cette-usine-de-coton-de-tulear/

    Cordialement

  • 14 novembre 2024 à 07:58 | MALIBUC (#9345)

    Alors Gépété ton post sur l’exportation des litchis de tes amis Malagasy à disparu ?
    C’est sans doute parce que tu ne souhaitais que du bien à mes compatriotes.

    • 14 novembre 2024 à 10:20 | GEPETTO (#11717) répond à MALIBUC

      OUI, mais je pense surtout que le journal MT préfère ceux qui parlent de gros « ZOB » que ceux qui disent la vérité....

    • 14 novembre 2024 à 10:25 | MALIBUC (#9345) répond à MALIBUC

      T’as entièrement raison, M.T. préfère les Gasy, Les Andafy et les Zanatany plutôt que les Frantsay qui crachent sur le peuple Malagasy.

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