Audit des stations et des unités de traitement et de conditionnement, mise en conformité des infrastructures portuaires, amélioration de la communication au sein de la filière litchi. Ce sont les actions entreprises dans le cadre de la préparation de la campagne 2007-2008. Les retombées attendues sont de faire face à la concurrence internationale et maintenir le volume d’exportation, soit de 20 000 tonnes lors de la dernière campagne, répondre aux exigences du marché par l’amélioration de la qualité des produits et satisfaire les réglementaires en vigueur pour obtenir un prix rémunérateur.L’accès aux marchés européens qui demeurent nos principaux débouchés repose sur des réglementations de plus en plus rigoureuses. Notamment en matière de traçabilité et de mesures sanitaires.
« Eurepgap » : Dix autres sociétés dans la course
Des dispositions à respecter si l’on veut préserver les marchés, face aux nouveaux pays concurrents comme l’Afrique du Sud. Une des exigences commerciales du marché est la certification « Eurepgap ». Actuellement trois sociétés exportatrices en sont certifiées. Un nombre qui serait ramené cette année à 13 grâce au partenariat avec l’« International Finance Corporation ». Par ailleurs, les unités de traitement et de conditionnement devront remplir trois critères différents à savoir la mise en place du système de production « marche en avant », l’existence d’un point d’eau, et de toilettes dont le nombre proportionnel avec celui des employés.
Audit : à partir de mardi
Les audits de ces unités seront réalisés, à compter du 24 juillet prochain, par la commission d’agrément composé des représentants de la plate-forme de concertation pour la filière litchi. Suite aux audits, les sociétés d’exportation qui ne remplissent pas les normes se doivent de se mettre en conformité jusqu’à fin octobre. « Cette initiative permettra aux importateurs d’identifier en avance ses partenaires », déclare Simon Rakotondrahova, président du groupement des exportateurs de litchi. Jusqu’à hier, quelques heures avant la clôture des dépôts 34 fiches ont été réceptionnées.
Le Bureau Indépendant Anti- corruption ou Bianco se chargera du suivi du respect des conditions et même des ristournes.
Infrastructures et communication
De plus, pour améliorer la position commerciale de Madagascar sur le marché international, des travaux devront être réalisés au niveau de la Mol A est du port de Toamasina pour accueillir des bateaux à grande capacité. Le pont flottant nécessite, lui aussi, des ouvrages de réparation. Enfin, dans le cadre de la communication, un site web sera installé. Pour une meilleure organisation et professionnalisation de la filière.