On recense actuellement plus de 20.000 chômeurs dans la capitale malagasy, à cause de la crise. Ce problème de chômage touche durement et surtout les jeunes diplômés. Et même en pleine année universitaire, il y a des étudiants qui doivent enchaîner les petits jobs pour arrondir les fins de mois.
Il est à noter ici que les bourses d’études ne suffisent plus à les faire vivre. Depuis peu, les call-centers sont devenus les points de mires de ces étudiants. En plus de leur permettre d’acquérir de l’expérience dans le domaine professionnel, cela leur fait gagner de l’argent rapide. Et vu que dernièrement les bourses tardent à être payées, ce recours représente un moyen de prendre le taureau par les cornes. Avec un mois de retard de bourse, les étudiants doivent déjà emprunter de quoi payer le loyer du mois, mises à part les diverses dépenses du quotidien. Alors avec trois mois de retard dans le règlement des bourses, comment pourraient-ils s’en sortir sans travail ?
D’après Hanta, une jeune licenciée en lettres françaises, « les petits boulots, il y en a beaucoup, voire même trop. Les annonces pour les serveurs, vendeurs ou autres tapissent le marché du travail. Mais aucun ne paie aussi bien que les call-centers. » Il est vrai que les rémunérations des centres d’appels sont assez considérables pour des débutants. Toutefois n’oublions pas que ces organismes sont payés en euros donc payer un salaire de base de 400 000 ariary est relativement modique pour eux.
Accessibilité
Tous les trois mois, la plupart des centres d’appels recrutent au minimum une bonne dizaine d’agents. Plus le nombre de clients augmente, plus ils doivent perfectionner le niveau de leurs agents. Sur ce, sont mis au dehors tous ceux qui font le moindre dérapage. Ce qui fait que les calls center battent le record en matière de recrutement dans le secteur tertiaire, au prix de ce que l’on pourrait qualifier d’abus de recours aux contrats à durée déterminée.
Un centre d’appel exerce une large panoplie d’activité. Entre autres la téléprospection, le télévente, le télé-enquête, le télé-don.
Selon George Duval, chargé des compétences dans un centre d’appel, « nous nous intéressons plus particulièrement aux jeunes de Madagascar, vu qu’ils sont dynamiques. De plus ils ont pour deuxième langue officielle, la langue de Molière. Or tous nos clients se trouvent en France. De ce fait, pour nous les jeunes Malgaches sont des sources inépuisable de richesse, vu leurs atouts. »
Pas toujours licite…
Néanmoins, l’on a découvert que sous leurs activités habituelles, certains centres d’appels exercent d’autres activités illégales. À Madagascar, le fait de vendre du plaisir charnel par téléphone est encore interdit. Malgré cela, quelques-uns des call-centers de la capitale exercent cette activité sous cape. On appelle cela le téléphone rose ou l’e-sexe. C’est mieux payé que les autres domaines.
« Au contraire des prostituées, je ne vends pas vraiment mon corps. En fait pour moi, je vends mes mots comme le font les journalistes. Je n’ai pas honte de mon travail puisque cela me fait vivre. Même si quelques fois, il y a vraiment des clients qui demandent des choses vraiment inimaginables, je surmonte mon envie de raccrocher car j’ai besoin de son appel pour pouvoir me nourrir », dixit Nathalie, employée de téléphone rose sise à Antsahabe.
De ce fait le call-center est le moyen le plus prisé par les jeunes pour se faire de l’argent rapidement. Mais même si c’est très bien payé, les jeunes doivent penser à ce que cela peut leur coûter. La réputation, la santé, et même l’argent qu’ils ont si durement gagné. Car si on jette un coup d’œil sur les coûts de traitement en ORL, la paie tant vénérée peut devenir ridicule.
Alors, le fait d’interdire des activités telles le téléphone-rose sans apporter une solution de rechange ne règlerait rien au problème de chômage. Les jeunes doivent vivre. Et pour ce faire ils doivent travailler, quitte à faire des choses qui ne leur sont pas familières.
N.Z.L (Stagiaire)
Vos commentaires
Bonjour
Les jeunes doivent vivre et esseyer de continuer leurs études pour au final devenir chomeurs , ce ne sont pas leurs pauvres parents qui peuvent leur venir déjà eux mêmes victimes du systéme ,les tels roses font parfois office de recours pour se nourrir , eh , oui basile , certaines jeunes filles n’ont d’autres choix que d’épouser des « vieux » non pour s’enrichir comme vous aimez dire , mais simplement pour ne pas crever de faim !!!et qu’e beaucoup de Malgaches sont obligés fe faire des kms à pieds , une cruche sur la tête pour aller puiser de l’eau saumatre mais qui se tordent de douleur en la buvant tellement ils ont mal au ventre , pendant ce temps , vos chers dirigeants ne pensent qu’ à leur plaisir jusqu’à construire des terrains de « GOFlS »qui néssecitent des quantités phénomenales d’eau pour l’entretien , ça vous est trop facile de critiquer quand on a comme vous la chance de bouffer 3 fois par jour ,et de ne cesser de crier "MADAGASCAR
aux Malgaches " mais dites-nous un peu de quels Malgaches s’agissent-ils exactement ? ceux de votre
genre sans doute , sans crainte et plein la panse sûrement et non ces pauvres malheureux qui à chaque au pt matin que Dieu fait se demandent ce qu’il peuvent bien donner à manger à leurs enfants !!!!!
Ah là, j’avoue que c’est bien envoyé !
Vous etes un peu excessif !
Notre terre est vraiment très riche en chaire et en os, mais nous sommes dernier à la pauvreté...Pourquoi !!!
Heureusement que l’article est écrit par un stagiaire... !
Sans queue ni tête...jonché de poncifs médiocres
On aura compris que les méchants investisseurs viennent « profiter » de la jeunesse en ne les « payant qu’ à 400 000 Ar »...et en bousillant leurs oreilles..
Merci à MT de ne pas prolonger son stage !
OR