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Culturel

Salon’iarivo

Broder, c’est de la passion

samedi 23 avril 2011 | Manka

« L’artisanat c’est de la passion, comme son nom l’indique c’est de l’art, on doit faire attention et on crée toujours selon la réalité et l’inspiration. Et on vend ce produit pour gagner de l’argent mais c’est sa finalité » selon la présidente de l’association Huguette Rafidison, lors d’une vente exposition du cluster artisanal qui se tient au Tahala Rarihasina depuis ce vendredi 22 avril. Une exposition spécialement pour les groupements, comme les broderies et textiles ainsi que des petits accessoires de qualité (bracelets, colliers…).

« Les étrangers apprécient beaucoup nos œuvres, en tant qu’art malagasy fait à main. Pendant 6 mois, nous brodions seulement un linge de maison pour avoir une qualité selon le design et l’esthétique. On ne se plaint pas car c’est de la passion. La plupart de nos œuvres sont destinées aux foires qui se tiennent en France ; mais il y a aussi la plupart de nos membres qui exportent 40 % de leurs marchandises. Quand nous recevons beaucoup de commandes, tous les membres s’entraident pour le finir à temps mais avec de la qualité. Pour cette exposition par exemple, il y a des produits de collection faits par tous les membres comme le linge de maison, art de table… » selon elle.

Association Salon’iarivo

La vente exposition est organisée par l’association Salon’Iarivo qui a été créée en 2006. Elle est composée de 30 membres qui se réunissent pour partager et faire des échanges entre eux selon leurs savoir-faire en ce qui concerne l’art malagasy. Un designer Italien leur dispense des formations en matière de design de table et linge de maison. Et tous les membres ont leurs spécificités à part la broderie. « Chaque année notre association participe à diverses foires nationales et internationales grâce à l’appui de la Communauté Européenne. Notre première foire était en Italie. Par contre nous participons à des festivités locales, mais en changeant de place selon l’argent que nous gagnons des diverses expositions, soit au Tahala Rarihasina soit dans des grands hôtels comme le Colbert  », avoue-t-elle.

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