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Editorial

Blâmer le porteur de mauvaises nouvelles

vendredi 4 février 2011 |  1671 visites  | 18 commentaires 

En raison de la nature exceptionnelle des événements, la rédaction de Madagascar-Tribune.com tient à manifester sa solidarité avec l’ensemble de la presse présente en Égypte.

Les pro-Moubarak lancés dans une campagne de violence systématique contre la presse

Reporters sans frontières se dit effarée par ce qui apparaît comme une véritable chasse aux sorcières contres les médias couvrant les événements en Egypte, et exprime sa très vive inquiétude pour tous les journalistes qui se trouvent en ce moment au Caire, particulièrement à la veille du grand rassemblement prévue vendredi 4 février 2011, dit rassemblement du départ, organisé par les opposants au président Hosni Moubarak.

« Vols, violences, arrestations arbitraires, lynchages… La liste des exactions contre les journalistes par les partisans du président Moubarak ne fait que s’allonger d’heure et heure. Elles ont un caractère systématique et concerté », a déclaré Jean-François Julliard, secrétaire général de Reporters sans frontières.

« Après avoir censuré le Net, qui a été rétabli en début de semaine, le régime a décidé de s’en prendre physiquement aux représentants de la presse en lançant ses partisans dans une campagne de haine et de violence que nous n’avons jamais vue auparavant. Nous sommes au delà de la censure. Il s’agit de vider le Caire de la presse étrangère. »

« Nous encourageons toutes les rédactions des médias à renforcer leur coordination pour assurer au mieux la sécurité de leurs correspondants. Nous invitons les chancelleries à mener un effort diplomatique soutenu pour aider dans les meilleures conditions leurs ressortissants, professionnels de la presse, quand ils se trouvent dans des situations difficiles. »

« Il semble qu’il n’y ait plus un endroit au Caire où les journalistes soient en sécurité. Plusieurs bureaux de médias ont été également attaqués, continue le secrétaire général de l’organisation. Le sommet du pouvoir égyptien doit être tenu responsable de cette politique d’agressions et nous appelons d’urgence la communauté internationale à réfléchir à une position forte, unanime, et à tirer les conclusions des incidents des derniers jours qui pourraient amener à réfléchir à des sanctions. »

Reporters sans frontières tient le décompte, loin d’être exhaustif, des incidents contre les journalistes et les médias :

Journalistes agressés : 26
Matériel confisqué : 4 cas
Bureaux de médias attaqués : 1
Journalistes dont on reste sans nouvelles : 3
Arrêtés/kidnappés : 19
1 journaliste dans la coma

Depuis le mercredi 3 février :

De nombreux journalistes victimes de violences ont refusé de donner leurs noms et de nommer les médias auxquels ils sont affiliés par peur des représailles.

Sylvain Castonguay, caméraman pour Radio Canada, a reçu des coups de poing en plein visage alors qu’il couvrait les affrontements entre opposants et partisans du président Hosni Moubarak. Des manifestants l’ont aidé à s’extraire de la foule. L’armée est intervenue pour l’escorter à son hôtel.

Mohamed Khayal et le photographe Magdi Ibrahim du quotidien égyptien Al-Shorouk ont été blessés et leur caméra détruite, lorsque un groupe d’hommes décrits comme « des policiers en civil » ont attaqué le siège du journal au Caire.

Des officiers de l’armée ont confisqué une carte de presse et une carte de mémoire SC d’un journaliste d’Al-Masry al-Youm dans les rues du Caire. Le journal a évacué son siège après avoir appris l’attaque contre Al-Shourouk.

Des personnes en civil ont entouré le bureau de Sawsan Abu Hussein, rédactrice en chef adjoint du magazine égyptien October, après son appel retransmis en direct à une émission de télévision durant lequel elle relatait les violences subies par les manifestants.

Serge Dumont, journaliste belge correspondant au Moyen-Orient des quotidiens Le Soir (Belgique), Le Temps (Suisse) et la Voix du Nord (France), interpellé par les services de renseignement de l’armée et accusé d’espionnage a été arrêté pendant près de deux jours. Lire http://fr.rsf.org/egypte-arrestation-violente-du-02-02-2011,39456.html

Anderson Cooper et Hala Gorim de CNN, Christiane Amanpour d’ABC News, Jerome Boehm de la BBC, Katie Couric de CBS et Lara Setrakian de Bloomberg ont été agressés par des partisans du président Moubarak.

Ahmed Bajano, correspondant d’Al-Arabiya, a été frappé. Son équipe de tournage a été attaquée sur la place Mustafa Mahmoud à Mohandiseen par des individus en civil. Il a subi une commotion cérébrale et a été transporté dans un hôpital voisin.

Ahmed Abdullah, également de la chaîne satellite Al-Arabiya, a été détenu par des partisans du président Moubarak. Il a été maltraité puis libéré.

Steffen Jensen, journaliste de la chaîne danoise TV2 News, a été attaqué par un groupe d’hommes après qu’il a refusé de leur donner son téléphone portable et son passeport. Ils a été frappé avec des bâtons.

Rupert Wingfield-Hayes de la BBC a été attaqué dans sa voiture dans les rues du Caire « par un groupe d’hommes en colère. » Il a été transmis à la police secrète qui l’ont menotté et lui ont bandé les yeux. Il a été emmené avec un collègue dans une salle d’interrogatoire. Ils ont été libérés au bout de trois heures.

Pierre Barbancey de L’Humanité, Thomas Cantaloube de Mediapart, Vincent Lafargue, photographe indépendant, et Sarah Mabrouk, JRI indépendante, ont été arrêtés par des militants pro-Moubarak alors qu’ils regagnaient leur hôtel. Livrés à l’armée, les journalistes ont été interpellés pendant deux heures dans une caserne proche du centre de la ville avant d’être relâchés.

Sahar Talat, correspondante en Égypte pour la rédaction espagnole de RFI, a été encerclée et battue par une foule l’accusant d’être une « espionne » pour Al-Jazeera, avant de pouvoir s’enfuir.

Une journaliste travaillant pour la chaîne allemande ZDF et pour le New York Times a été arrêtée le 2 février 2011 en voiture au Caire. Après avoir passé environ vingt heures dans un quartier de haute sécurité, elle a été libérée le 3 février dans l’après-midi.

Le photographe Mohammed Omar, de la European Pressphoto Agency (EPA), a été attaqué et blessé à la tête alors qu’il prenait des photos des affrontements entre opposants et partisans du président Hosni Moubarak à la place Tahrir le 2 février. Il a été arrêté par des soldats peu après et relâché le 3 février.

Le journalistes néerlandais Harald Doornbos de GPD a été attaqué par des manifestants armés de mâchettes alors qu’il quittait la zone d’affrontements avec son épouse, reporter pour une chaîne de télévision arabe. La foule a arrêté leur taxi et brisé le pare-brise. Trois Egyptiens auraient ensuite négocié sa vie et celle de son épouse.

Le correspondant pour l’Europe de la chaîne australienne Channel 9, Peter Stefanovic, a été sorti de force d’un taxi par la police. Lui et son équipe ont été interrogés pendant une courte période dans un centre de commandement de la police, puis relâchés. Le service de sécurité de leur hôtel a confisqué leur deuxième caméra.

Un journaliste de Fox TV Turquie, son cameraman égyptien et leur chauffeur ont été enlevés par des hommes avec des couteaux alors qu’ils filmaient les manifestations, avant d’être libérés par la police égyptienne, selon Anatolie, une agence de presse turque.

Le journaliste Habel Robert et le photographe Lutz Christian du journal hebdomadaire suisse L’Illustré ont été arrêtés et détenus dans un tank.

Trois photographes, souhaitant garder l’anonymat par crainte de représailles, déclarent avoir été suivis par des policiers dans leur hôtel et y avoir été passés à tabac. Un autre journaliste dit avoir reçu des coups de pierre par des policiers en civil.

3 journalistes de France 24 ont été arrêtés puis relâchés. 1 journaliste du Figaro a été arrêté ainsi que trois journalistes de TF1.

Reporters sans frontières

18 commentaires

Vos commentaires

  • 4 février 2011 à 10:18 | Basile RAMAHEFARISOA (#417)

    N’ayant pas beaucoup de sympathie pour « REPORTERS SANS FRONTIERES »,les journalistes ne doivent-t-ils pas accepter les aléas et les risques du métier ???.

    Sont-ils toujours objectifs et impartiaux quand ils couvrent des événements comme ceux qui se passent au Moyen Orient ???

    Déjà condamnés par les journalistes avant d’être jugés ??? En 20 /30 ans complices involontaires !!!

    Par boutade,dis-je :"la danse des hypocrites commence !!

    L’année 2011 sera chaude et médiatisée.

    Basile RAMAHEFARISOA

    b.ramahefarisoa@gmail.com

    • 4 février 2011 à 10:53 | Parole (#2602) répond à Basile RAMAHEFARISOA

      Oui, monsieur Basile, votre remarque est pleine de sagesse : un monde parfait sans journalistes où le peuple chanterait les louanges du grand leader bien-aimé...la dynastie des Kim en Corée du Nord, voilà l’idéal ! Rassurez-vous , cher ami, notre petit Kim national s’y croit déjà...

    • 4 février 2011 à 12:00 | niry (#210) répond à Parole

      Basilou, vos propos n’engagent que vous. Moi personnellement je n’apprécie ni l’agence AFP, ni RFI qui ont leur façon bien à eux de filtrer les informations selon la politique de leur pays. Je n’apprécie pas non plus le journaliste Ramambazafy Jeannot qui a SA réalité et nous assène SES vérités. Je n’aime pas non plus VIVA qui aboie à longueur de temps. Les journalistes s’exposent, ils font un métier à risque, c’est connu, ils connaissent les risques liés à leur métier.

      Est-ce pour cela que je vais cautionner la violence faite à ces journalistes si cela devait se passer un jour ou l’autre ?? La réponse est NON évidemment. l’Histoire nous a toujours appris que ceux qui ont le pouvoir et qui ont quelque chose à se reprocher ou bien qui ne supportent pas la vérité, exercent toute leur pression sur les journalistes (en les éliminant ou en les mettant au pas..). Ceux là même qui ferment aussi les stations radios.... De quel coté, êtes-vous Basilou ?

    • 4 février 2011 à 12:16 | futur (#3804) répond à Basile RAMAHEFARISOA

      Je ne peux m’empêcher d’exprimer ma déception monsieur Ramahefarioa,
      Je pensais, à tort apparemment, que que vous ayez un recul d’ homme sage, quant aux rouages de la démocratie. Plus particulièrement, sur ce sujet compliqué qu’ est le journalisme et l’information !
      Mais bon, je conçoit également que l’on ne peut pas tout comprendre sur tout.
      Mais delà à affirmer ce que vous dites...

    • 4 février 2011 à 13:04 | Basile RAMAHEFARISOA (#417) répond à futur

      futur,

      J’ai réfléchi,longtemps,très longtemps,avant d’écrire le « fond » de ma pensée.

      L’information-média est le quatrième pouvoir qui tue « sans moyen de le contredire ».Les journalistes doivent s’attendre à des risques et périls de leur métier,souvenez-vous d’une réaction à chaud d’une personnalité française pour les deux français pris en otage :« Qu »est-ce qu’ils f......là-bas,avant de se rattraper,comme l’histoire de coup d’Etat à Madagascar (soit disant).

      Je déplore les violences d’où qu’elles viennent mais je ne condamne pas les réactions des pro-Moubarak.

      « 30 ans de Pouvoir » a toujours des adeptes et des godillots qui sont condamnés d’avance par les médias.

      FAUT-IL S’ETONNER DE LEUR REACTION ????

    • 4 février 2011 à 13:17 | Stomato (#3476) répond à Basile RAMAHEFARISOA

      Vous avez raison de défendre votre point de vue.
      Le quatrième pouvoir, pour lequel vous n’avez aucune sympathie, a un mérite : celui de ne pas vous forcer à le lire, à le croire.
      Il a aussi un très grave défaut : il fait appel à votre intelligence et votre capacité à raisonner.
      Mais dans tous les cas, un journalisme honnête accepte la contradiction.
      Un journalisme malhonnete n’écoute pas son auditoire.

      Oui les journalistes se doivent d’assumer les risques qu’ils prennent. Les risques encourus par des étrangers dans un pays donné ne peuvent être connus que par des étrangers qui sont dans le pays en question. Si aucun étranger n’y est, comment savoir si un séjour dans ce pays est dangereux ou pas ???

  • 4 février 2011 à 10:23 | da fily (#2745)

    Difficile, voir dangereux d’informer dans ces pays où l’information est parfois vécue comme ingérence ou voyeurisme. Voyeurisme et incompréhension parfois des réalités locales. Mais celà n’excuse en rien évidemment les exactions subies par ces femmes et ces hommes. Il faut savoir le degré d’incompréhension de la part des thuriféraires de quel bord que ce soit et celà dans n’importe quel pays, pour mesurer l’écart ou l’absence de transparence en comparaison avec autres pays occidentaux, sachant que bon nombre d’organes de presse officiant dans ces pays en crise aux mains de dirigeants autocrates sont des relais du pouvoir en place, rarement dérangeants ou réduits à de simple faire-valoir pour un équilibre fictif de l’information.

    Le journaliste dérange, aprés son devoir d’informer, c’est son autre raison d’être. Mrs Ghesquière et Taponier en font les frais depuis plus d’un an, pour ne citer que ceux-là, car d’autres plus anonymes sont dans des situations au moins similaires sinon carrément macabres. On voit ici en Egypte, une volonté de donner un signe fort, c’est un euphémisme, à l’Occident et au reste du monde. La liberté dans laquelle officiaient les médias du monde a montré un visage égyptien qui ne plaît apparemment pas à la totalité des gens de ce pays, il y a riposte et ceux sont évidemment les journalistes qui en font les frais les premiers avant peut-être les expats qui sont encore présent, la vieille rengaine du « silence, on fait ce qu’on veut chez nous, ça vous regarde pas ! » revient au galop. On peut dire sans se tromper aussi, qu’il reste une grande partie des Egyptiens qui auront beaucoup à perdre si Moubarak se mettait à fléchir, voir le pire pour eux, à démissionner. Voilà peut-être la raison esentielle de ce déferlement de violence et d’exaction envers les gens de l’info !

    Mais ce qu’il y a en Egypte est une vraie crise, avec extension internationale. Le Moyen-Orient est une vieille poudrière que s’efforce de maintenir éteinte, les occidentaux, les arabes et les juifs. Les moyens employés par les Américains pour maintenir l’Egypte comme seul rempart aux assauts islamistes de tous bords trouvent ici leur limite. L’argent, surtout pas utilisé à bon escient, ne fait pas tout. Et laisser les Bouteflika, Moubarak et autre Benali diriger à leur propre guise leur pays respéctif, en échange de la tranquilité des occidentaux ne convient plus du tout aux peuples assoiffés d’un peu plus de justice et de plus d’équilibre dans le partage et la redistribution. Comme on les comprend...Dans une certaine ile, les tenants actuels feraient mieux de s’en inspirer, ou d’y prêter une oreille plus attentive, au lieu de feindre de ne point voir ces yeux hagards ou de ne pas entendre ces entrailles qui grondent.

    • 4 février 2011 à 14:01 | mpitily (#1212) répond à da fily

      Désolé mais vous êtes en retard d’un régime ! Il ne faut pas comparer Rajoelina avec ces despotes, voleurs et fossoyeurs de leur pays mais élus « démocratiquement » donc bénéficiant de la reconnaissance complice et coupable de la CI. Ce sont Ben Ali, Moubarak, Boutéflika et consorts qui auraient dû prendre une leçon sur ce qu’a vécu leur ami et semblable Ravalomanana. Pour une fois, Madagascar était en avance sur ces pays.

      Dieu est en train de bouleverser le monde, l’ancien ordre économico-politique dominé par les puissances occultes qui se cachent derrière l’ONU, la BM et le FMI est en train de s’écrouler sous nos yeux. Tous ces gens savaient très bien toutes les exactions de Ravalo, Ben Ali et consorts mais tant qu’ils étaient au pouvoir et les favorisaient, ils étaient considérés comme des saints par la CI. Maintenant que Ben Ali est parti, la CI s’évertue de geler ses avoirs mal acquis.

      Au suivant !

    • 4 février 2011 à 14:07 | mpitily (#1212) répond à mpitily

      Que mes détracteurs ne se méprennent pas encore une fois sur ma position ! je ne suis point un pro HAT mais un TSZRRR convaincu. Si Rajoelina vous chagrine tant et s’il refait les mêmes erreurs que Ravalomanana, eh ben il aura sûrement le même sort ! wait and see !

  • 4 février 2011 à 12:28 | tsyatorofahita (#5137)

    Juste pour rappeler qu’en 7 fev 2009, les snipers de Ravalo ont tiré sur un journaliste de la RTA en plein carotide, j’ai pas beaucoup lu de réaction ou de protestation venant de reporter sans frontières et de l’ordre des journalistes Malgaches.

    • 4 février 2011 à 14:06 | Rakotoasitera Fidy (#2760) répond à tsyatorofahita

      Tsyatorofahita est t’il LE JOURNALISTE qui se trouvait juste a coté et qui a évité de justesse une balle qui a ricoché sur un panneau ?

  • 4 février 2011 à 14:00 | Rakotoasitera Fidy (#2760)

    Et si on mettait Madagasikara au lieu de Egypte : y aurait t’il des différences

  • 4 février 2011 à 14:11 | Rakotoasitera Fidy (#2760)

    Juste pour rappeler a tsyatorofahita qu’en étant témoin de ce fameux 7 février je n’ai vu aucun sniper de Ravalo , mais tsy.. va certainement nous apporter , en journaliste honnete , des preuves de ce qu’il avance

    N’est ce pas tsy...???

    • 4 février 2011 à 23:37 | rabri (#2507) répond à Rakotoasitera Fidy

      Ouahhhhhhhh !! Rakotoasitera, témoin direct de l’évènement du 7 février !! On verrra bientôt CE BEAU GOSSE MALGACHE au physique d’un jeune premier dans un film alors ???? INTERESSANT !!!

  • 4 février 2011 à 14:27 | Jipo (#4988)

    Le droit à l’information, à l’ère d’internet, ne sera bientot plus un DROIT , Mais un DEVOIR,(comme celui de mémoire)
    les journalistes doivent pouvoir exercer leur missions comme toutes autres professions,et ne doivent pas seulement etre welcome quand ils vous brossent dans le sens du poil.
    Que certains qui pourraient (dans le meilleur des cas) etre taxés d’espions, d’integristes ou autres qualificatifs pour etre éliminés, tous savent tres bien , les risques qu’ils encourent , dans certains pays, est-ce une raison de les museler pour seule faute d’etre plus temeraires,ou engagés que d’autres ? L’Evolution de la nature humaine, n’est-elle pas tributaire de l’information ?et n’est-ce pas contre nature que d’aller contre ? Finalement qu’est-ce qui est le plus condamnable ?

    • 4 février 2011 à 14:36 | Jipo (#4988) répond à Jipo

      BRAVO ET MERCI A MADA-TRIBUNE .

  • 4 février 2011 à 16:19 | Newdep (#5157)

    Merci à MT d’épauler ses collègues en Egypte en marquant cette journée.

    C’est vrai le métier du journaliste implique des risques comme tout métier. Et plutôt quand ils doivent couvrir les réalités chez les Dahalo, ou à Tombuctu, à la rigueur aux Bermudes ...., ou dans d’autres îles où se passent des essais nucléaires dangereux cachés à l’humanité, que sais-je... ?

    Tandis que dans un pays qui se targue libre, malmener physiquement ou moralement les gens de presse témoigne d’un non-sens hors du commun ! Le risque n’en est plus un. La volonté de la trucider si faire se peut est patente, pour occulter certaines vérités ! ! ! ??

  • 5 février 2011 à 03:23 | Vary-Manta (#2623)

    Cher Rédaction,
    merci à vous de cet article.
    Vous le constatez ici même, le problème que nous avons dans notre pays à faire comprendre ce qu’est la vie en démocratie : ce qu’elle signifie, ce qu’elle implique en attitude individuelle, ses contraintes et ses avantages pour la société.
    A croire que, pour beaucoup, la démocratie et ses bienfaits, c’est que du blablabla théorique et littéraire... A croire que tout ces blogueurs les plus actifs, (exemple de Basile) savent de quoi ils parlent et mesurent la porté de ce qu’ils écrivent.
    Je suis simplement déçu, car ce sont mes concitoyens, mes frères et soeurs, ceux avec qui (que je le veuille ou pas) ce pays est et sera construit.
    Faudrait-il re-redébattre sur ce qu’est la démocratie, la tolérance, le combat-des-idées et ses avantages ? J’ai franchement l’impression de tourner en rond ou de revenir en arrière.
    Alors demain encore, dans notre pays, au lieu de libérer les idées et les confronter les-uns-les-autres... et que les meilleurs gagnent et nous permettent d’évoluer, les se croyant « plus-malins » ont déjà anticipés : ils organisent dorénavant la censure et l’isolement systématique de ceux qui pensent autrement qu’eux. En premier, ils vont menacer puis fracasser les journalistes ! Comme le Jeannot de Madagate.com fait fréquemment, il insulte même publiquement ceux qui pensent différemment.
    Alors moi je dis : This is not the right way, this is not my world ! I am very sorry !

    cordialement
    VM

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