Ca y est. Bezo Randrianarivelo, membre du GEM (Groupement des entreprises de Madagascar) et du SIM (Syndicat des industriels de Madagascar) actuellement président de l’Union professionnelle des Imprimeurs de Madagascar) présidera la Compagnie consulaire d’Antananarivo pendant une période de deux ans. La passation de services avec le président sortant Simon Rakotondrahova a été effectué hier, dans les locaux de la Chambre de Commerce et d’Industrie d’Antananarivo. Avec le soutien de son équipe dont les membres proviennent de différents groupes à savoir le GEM, le GEFP, le SIM et la FIVPAMA, le développement des Petites et moyennes entreprises par le biais des formations et les transferts de technologie outre la contribution à la mise en œuvre de la politique générale de l’Etat figurent parmi les principaux objectifs à atteindre.
« L’objectif reste le même et les actions entamées par mon prédécesseur seront poursuivies », a-t-il déclaré. En effet, plusieurs actions sont prévues pour l’année en cours à savoir la création d’une pépinière d’entreprises à Ampangabe, la construction de l’agro-technopole aérien à l’aéroport d’Ivato. En juin 2008 est prévue une foire régionale caractérisée par une exposition des produits et services de la région et celle des technologies appropriées pour son développement dans le domaine de l’agro-industrie. Enfin, six autres antennes régionales devront êtres mises en place d’ici 2010.
Mais une des actions prioritaires pour le nouveau bureau est la sensibilisation des opérateurs quelle que soit la taille des entreprises à intégrer la compagnie consulaire. Elle démarrera très prochainement.
En ce qui concerne le directeur général de la CCI, un élément nouveau de l’organigramme, Bezo Randrianarivelo,il a affirmé que des appels à la candidature seront lancés bientôt. Un cabinet spécialisé en recrutement se chargera de la désignation.
Pour ce qui est des membres de la fédération des 12 Chambres de consulaires de Madagascar, elles devront avoir lieu dans dix jours, une fois les élections à Toamasina achevées.
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Les possessions et biens de la CCI
La Chambre de Commerce et d’Industrie d’Antananarivo est en possession de nombreux terrains et biens immobiliers. Les terrains sont situés à Ankorondrano sur lesquels sont implantés l’Immeuble de verre
« SIMAD » et la société Magro et du côté des villages des jeux. Des contrats de baux emphytéotiques sont conclus avec les occupants.
Concernant l’immobilier, citons le bâtiment du CCI d’Antananarivo à Andohan’Analakely, les locaux occupés par l’IMGAM et les magasins généraux à Vassacos ainsi que l’ex-Contribution directe sise à Antanimena.
Ces biens fonciers et immobiliers rapportent 2 milliards d’ariary par an au minimum à la compagnie consulaire. La reconstitution intégrale des titres de ces propriétés fait partie des réalisations effectuées par le bureau exécutif sortant présidé par Simon Rakotondrahova, depuis avril 2004. Le fonds disponible auprès du trésor public et des banques locales s’élève en décembre 2007 à 170 millions d’ariary.
Autres réalisations
Par ailleurs, diverses actions ont été effectuées dans le cadre de la promotion des très petites et moyennes entreprises en l’occurrence la mise en place de la première structure d’opérationnalité de la CCI Antananarivo qui est le Bureau d’Information, de partenariat, d’Appui et de Formation ainsi que son plan de mise en œuvre. Des antennes régionales ont été installées. Chaque mercredi, une séance d’information et de formation thématique dénommée « Mercredi du créateur » s’adresse aux opérateurs du monde rural. En partenariat avec la Chambre de Commerce de Hambourg, la formation professionnelle duale a été mise en place ainsi que le centre de formation de langue des affaires. La CCI participe massivement dans l’organisation des évenements commerciaux comme le forum économique des Iles de l’Océan Indien. Cette année, ce dernier se tiendra aux Comores.
De plus, la CCI Antananarivo a été choisie comme point focal du projet AMADE ou « Accès aux marchés de l’aide public au développement ».
Bref, une nouvelle image des compagnies consulaires, a souligné le président sortant. « Le défi est atteint car les opérateurs connaissent la CCI et peuvent l’utiliser comme un véritable outil de développement du secteur privé », a-t-il conclu.
