La célébration de la cinquantième Journée panafricaine des femmes aura lieu le 31 Juillet 2012 à l’Institut des métiers de la ville à Tsimbazaza. L’association des femmes parlementaires et administrateurs du Congrès de la transition, en partenariat avec le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), l’Institut électoral pour une démocratie durable (EISA) et la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) marquera l’évènement en mettant en exergue le thème national utilisé pour la célébration du 8 mars 2012, journée mondiale de la femme : « Femmes, osons prendre part pleinement à la gestion des affaires publiques pour un développement durable ».
Cette initiative vise à promouvoir un meilleur engagement des femmes malgaches dans la gestion des affaires publiques tout en rendant hommage à celles qui ont sillonné l’histoire politique du pays. Au programme de la journée figureront une exposition photos sur les femmes malgaches au pouvoir depuis lors et jusqu’à nos jours et des échanges et discussions sur le thème « les défis des femmes malgaches dans la gestion des affaires publiques ». Rappelons que la représentation de la femme dans les sphères de prise de décision à Madagascar reste parmi les plus faibles en Afrique : la moyenne au niveau des parlements est de 6,2% depuis l’indépendance, avec un pic de 15,9% actuellement.
Le choix de la date du 31 juillet comme Journée panafricaine des femmes coïncide avec l’anniversaire de la création de la première organisation de femmes en Afrique. En effet, le 31 juillet 1962, à Dar-es-Salem, des femmes des quatre horizons du continent africain se sont réunies pour la première fois, et ont créé la « Conférence des femmes africaines » (CFA). Cette organisation a vu le jour un an avant l’Organisation de l’unité africaine (OUA). La CFA a été renforcée en 1974 par la mise en place de l’ « Organisation panafricaine des femmes (OPF) » en instituant le 31 juillet comme la « Journée panafricaine des femmes »
Recueilli par Vonjy
Vos commentaires
Une femme Malgache,Lalao RAVALOMANANA,expulsée de son Pays.
J’ai honte d’être MALAGASY.
Basile RAMAHEFARISOA
1943
b.ramahefarisoa@gmail.com
Monsieur Basile Ramahefarisoa, s’il a honte d’être Malagasy n’a qu’à brûler sa carte d’identité et son passeport malagasy !
« Paroles ! Paroles ! ... ».
Le cas de Mme Lalao RAVALOMANANA est d’actualité. Un cas particulier à la fois grave, inadmissible et inacceptable.
Et que dire des femmes battues, des femmes qui font 2 x 8 heures : leur boulot et la maison alors que Monsieur ne met ses pieds que sous la table lisant le journal en attendant le « Vita tompoko ny sakafo ! Manasa hihinana ! », etc ...
J’ai beaucoup bossé avec les femmes avec leurs défauts, qualités, réalités, intelligence et pragmatisme ... Les chiffons, modes et styles, ... sans me documenter, je suis de ce qui est « IN », ringards, bobo, ...
Avec les hommes aussi : efficacité, fainéantise, pratique, politique, bricolage et surtout foot, ... Les hommes parlent rarement, très discret, de ce qui se passe à la maison ... Tout à fait normal vu que sa bonne femme fait et s’occupe de tout à la maison ... Là où Monsieur se fait valoir : à l’apéro avec les invités : Monsieur est maître des chips, cacahuètes, sambos, p’tits nems, alcools, jus, glaçons, ... !!!
Heureusement que le monde est fait ainsi !!! Et c’est normal d’en profiter de la vie et non ... des femmes !!
Les femmes, géniales, sont à la fois scrupuleuses et audacieuses et courageuses que les hommes, et ont des qualités que nous, les hommes, n’auront jamais. Le cas de Lalao Ravalomanana en est la preuve. Par amour des sa mère, de ses enfants, elle ose braver tout interdit ...
Là, Rajeolina et son pouvoir se sont gourrés ou se sont faits piégés bêtement ...
Ce qu’on attend de nous, Homme et femme se complètent vu que la nature a horreur du vide ...
Concernant les femmes dans les affaires publiques, pourquoi pas ?
Y a bien eu Indira Gandhi, Simone Veil, etc... sociales et défendant des droits fondamentaux de la Femme et de la Famille ...
Et nous, Malagasy, nous avons bien eu la royauté matriarcale sous les Ranavalona qui ont leurs apports dans notre organisation sociétale.
Sur la participation des femmes au pouvoir et dans des responsabilités, c’est naturel et fondamental. Elles apportent d’autres angles de vue, de conception, de la tempérance, du respect et surtout ...
« il n’est pas bien que l’homme soit seul ! ».
C’est pas beau la vie ?
Seulement, nous ne savons pas toujours nous en servir.
Dommage ! Dommage !
Misaotra tompoko !