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Milles excuses d’aborder un sujet aussi trivial, mais après tout, cela fait partie de la vie, non ? Et, en fait, le sujet semble beaucoup moins tabou à Madagascar qu’il ne l’est dans bien d’autres pays. Et cela présente au moins un avantage : la fréquence des toilettes publiques, aussi bien à Tana qu’en province. Des toilettes publiques qui sont toujours payantes, et dont le prix varie selon la nature de ce qui s’y passe : en règle générale, un écriteau affiche noir sur blanc les tarifs : pipi : 50 ariary, caca : 100 ariary. Ce qui soulève pour moi une interrogation : pour les hommes, ok, mais pour les femmes, comment savent-ils ? C’est un sujet sur lequel ils n’ont que la bonne foi de la cliente (du moins j’espère !).
Vos commentaires
Nelly a écrit au début de cette série de chronique : « Comme vous le savez, cette chronique sert à décrire ce qui peut surprendre l’étranger (ou, si nous recentrons, l’Européen) à la découverte de Madagascar. »
Et depuis, elle n’a jamais remarqué les génies malgaches du sytème D qui pullulent un peu partout (mécanique auto, artisanat d’art, les techniques de vente sur les marchés, ......), sinon que de raconter les pipis, cacas, massages ,..... !!!!
Nelly ! « dis-moi ce qui t’intéresse et je te dirai qui tu es » LOL !
Pourquoi ne lui reconnaissez vous pas son droit à signaler ce qui l’étonne,elle en tant qu’européenne ?
Envisagez-vous de lui imposer ce qui doit la surprendre et ce qui doit la laisser indifférente ?
Pour ma part je trouve que bien des sujets qu’elle mentionne sont un peu ce qui étonne la petite bourgeoise qui n’a jamais quitté son 16eme parisien.
Il n’en deumeure pas moins qu’elle rapporte ce qui l’étonne, c’est son avis et elle le partage sans trop porter de jugement de valeur. N’est-ce pas le plus important ?
Chere Nelly,
merci d’aborder un sujet si important. Mais comme nous le remarquons, lorsqu’un sujet est importante et fondamentale comme l’hygiène, on se rend compte que ceux qui ont toujours quelque chose à dire sur tout et n’importe quoi, n’ont rien à dire. Pourquoi ? Soit parce qu’ils ne (re)connaissent pas le problème (à croire qu’ils vivent dans un monde parallèle), soit parce qu’il n’y trouvent rien à dire, par ce qu’ils trouvent que tout va bien, soit par insensibilité, ce n’est pas grave, après tout, si nous vivons dans la saleté : « atsika voréry !!!! ». C’est comme çà et ça a toujours été comme ce-là. Le confort de séjourner dans une toilette agréable, propre et saine, n’est pas une nécessité pour nous gasy ! Eh bien, ce-là me choque ! Je préfère alors retourner à l’époque ou on allait en forêt pour lâcher son morceau. Dans les Gares, les Aéroports, comme dans les appartements de mes amis de Tana ou de province, je n’ose même pas aller aux toilettes...De peur d’être décu !