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Economie

Ministère des Finances

« Aucune sanction financière pour l’instant » selon le SG des Finances

samedi 13 février 2010 |  3186 visites  | 7 commentaires 

Réagissant par rapport à la résolution prise par le Parlement européen à l’encontre du pays, le Secrétaire général du ministère des Finances, Mme Vonintsalama Andriambololona assistée des membres du cabinet du ministre, rassure. Il n’y a pour le moment aucune sanction financière ou économique qui puissent inquiéter, dit-elle. En de pareils cas, poursuit-elle, il faut une résolution spécifique prise par un organe décisionnel comme c’est le cas par exemple au Nations Unies avec le Conseil de sécurité et dans lequel des membres peuvent invoquer leur droit de veto.

Dans le pire des cas, fit-elle comprendre, les trésoreries et les ressources propres de Madagascar, impôts et recette douanières, sont largement suffisants pour faire fonctionner l’État. Mais cela n’empêche qu’elle a évoqué des problèmes car le budget national 2010 a pris en compte certaines subventions et investissements des pays amis et d’organismes internationaux. Dès lors, le ministère doit prévoir l’absence de ces financements extérieurs et se tient prêt à toute éventualité, continue-t-elle. En tout cas, à son avis, ce seront davantage les grandes entreprises qui pourraient souffrir d’une éventuelle sanction financière de la communauté internationale, même si au niveau de l’État, ce sera la rigueur financière qui sera appliquée dans l’engagement et le contrôle des dépenses publiques.

Les techniciens du Ministère ont ainsi révélé que le taux de régulation, c’est à dire le pourcentage du budget pouvant être engagé, est de 10% pour le premier trimestre de 2010.

Quant à la chute de l’Ariary, Mme Vonintsalama Andriambololona précise que ce n’est pas l’État et encore moins la Banque centrale, qui sont en cause. C’est d’une part le marché des devises qui dépend de la loi de l’offre et de la demande et d’autre part le marché international, en particulier les taux croisés du dollar et de l’euro, qui déterminent la hausse ou la baisse de la monnaie nationale. Or ces temps-ci, on a assisté à une hausse du prix du dollar par rapport à l’euro sur le marché international.

Recueilli par Bill

7 commentaires

Vos commentaires

  • 13 février 2010 à 10:02 | ramanavy (#3555)

    Tena efa mitapy koa ity ministra ity, dia ho lanian’ny ekipan’i Rajoelina izany ny fananana kely ny malagasy, hanodinan’ny HAT ny « machine administrative » nefa ny nanangonana ireo efa tena enjana beuu, rehefa tsy mahay nin2 tompoko dia mialà amizay no fahendrena. Misaotra mialoha

  • 13 février 2010 à 10:09 | Rakrizy (#3782)

    En résumé : Les sanctions, rien à en cirer tant que les fonctionnaires sont payés.

    Rien à cirer si les entreprises souffrent, l’état tourne.

    C’est pas ma faute si l’ariary plonge, c’est la faute à la conjoncture mondiale.

  • 13 février 2010 à 10:56 | Mandimbisoa (#2104)

    io tsy mitsinjo ny vody andro-merika io ihany,dia mendrika ny andraikitra sahaniny ve ny olona misaina toa izao ?ianareo no ataon’ny Ntaolo hoe : « TOVOLAHY MAHITA FOTSIM-BARY:KA NY »AROTSAHY,AROTSAHY IHANY"

  • 13 février 2010 à 11:51 | rakoto09 (#1735)

    Jusque là je ne lis que des détracteurs avec leur mentalité d’assisté et de colonisé.

  • 14 février 2010 à 10:13 | Basile RAMAHEFARISOA (#417)

    FONCTION PUBLIQUE

    Des fonctionnaires au du Ministère des Finances et du Budget ont rencontré la presse et ils ont annoncé que le paiement des salaires des fonctionnaires est assuré pour cette année.

    Ces dépenses seront couvertes par les recettes fiscales et douanières.

  • 14 février 2010 à 10:49 | poiuyt (#584)

    Il faut savoir que l’étranger s’est déjà pas mal investi jusqu’à aujourd’hui, mais pour lui-même, physiquement, mais surtout financièrement ! N’allons pas penser qu’il le fait gratuitement ; ce qu’il verse aux putschistes à gérer pour asseoir et pour s’asseoir, en se remplissant les poches putschistes, devra être remboursé avec intérêts le jour venu. Le remboursement se fait par pétro-dollars et autres richesses nationales, et par baux (bail) secrets illimités. Il faut juste qu’il ait l’assurance d’être remboursé. Ainsi, les militaires, les fonctionnaires seront payès. Mais cette source de bien mal acquis semble être limitée pour payer les médecins, les étudiants, et autres récalcitrants. Grèves, encore des grèves. Vive les grèves ! D’où la planche à billets, et les intimidations par ce qui est reconnu désormais par les européens comme étant des MILICES. L’armée malgache est une MILICE, écrivent-ils officiellement. Le saviez-vous ? non puis que vous êtes trop près.

    Il faut que les gouvernements étrangers continuent de s’abstenir dans leur aide à la nation malgache, coupant ainsi les racines de cet arbre à abattre, à assécher à proprement parler, poussant indirectement les gens inconscients à se retrouver soi-même chacun. Les églises elles ont fait le constat. Quel qu’en sera le prix, il faut tenir, il faut mettre à bas, redevenir une nation souveraine. Sinon, il faudra ne plus être fier, pour ne pas ressembler à la poule dans le poulayer. ( - Comment çà va ? - ça va. Et pourtant ses pieds sont dans la mouise odorante, mais elle l’a depuis oublié, c’est entré dans ses moeurs et ses narines).

  • 16 février 2010 à 23:01 | ledada (#187)

    Aza matahotra sanctions zany hoy aho. Tamin’ny andron’Andrianampoinimerina tsy nisy etrangers nanampy izany fa tsy nisy niboridana teto am tanana. Monja Roindefo a été clair sur ce sujet : on va gerer le pays autrement. Une certaine idée de... Madagascar magnifique

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