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jeudi 28 mars 2024
Antananarivo | 12h43
 

Politique

Elections communales

Attention aux chantages !

mardi 11 décembre 2007 | Alphonse M.

La tension est monté de plusieurs crans à la veille des élections communales. Durant le week-end, tous les candidats ont déchargé leurs dernières cartouches en promettant monts et merveilles aux électeurs. Certains candidats ainsi que leurs partisans ont dépassé les bornes en déclarant qu’ils vont améliorer les conditions de vie des électeurs.

Pire encore, des membres du gouvernement et certains élus ont menacé les électeurs qu’ils ne recevront aucune aide de la part du pouvoir central si les candidats « officiels » ne seront pas élus. Les Patrick Ramiaramanana (Sports et culture), Marcel Ranjeva (Affaires étrangères et coach de la région d’Analamanga)... ont crié haut et fort qu’il faut voter Hery Rafalimanana pour pouvoir développer la capitale. Dans le cas contraire, la Ville des Mille sera privée de toutes aides de la part de l’Etat et la communauté internationale, selon toujours ces membres de l’exécutif. De son côté, le chef de l’Etat, lors de sa visite dans la partie orientale de l’Ile bien avant le début de la campagne, a déjà donné le ton. Mais au cours de son intervention hebdomadaire « Tenin’ny Filoham-pirenena », le dimanche dernier, il a essayé d’apaiser la tension.

Toamasina et Fianarantsoa... victimes

Sans conteste, les membres du gouvernement vont mettre à exécution leur menace en cas d’échec de leurs candidats, notamment dans la commune urbaine d’Antananarivo. A vrai dire, toutes les communes où les TIM seront battus, ne recevront pas des subventions du gouvernement central.
Le cas de la commune urbaine de Fianarantsoa et celle de Toamasina à l’époque de Pety Rakotoniaina et de Roland Ratsiraka l’attestent. Ces deux localités, dirigées par deux maires issus de l’opposition ont été complétement bannies par le régime Ravalomanana. Même les subventions promises par l’ancien président de la Banque Mondiale lors de sa visite à Toamasina, ont été gelées en haut lieu. Durant le mandat du neveu de l’ancien président de la République, la capitale Betsimisaraka n’a reçu aucune subvention de la part du gouvernement central. En conséquence, les routes et les infrastructures publiques sont dans un état de dégradation avancé. C’est après l’arrivée du directeur général de la SPAT (Société du Port Autonome de Toamasina) et non moins candidat du TIM, Pierrot Botozaza au poste de député que les choses ont bougé à Toamasina. La question est de savoir si la capitale subira le sort de ces deux villes au cas où le candidat du TIM sera battu. A ce rythme, mieux vaut procéder à la nomination des maires pour économiser des milliards d’Ar. en organisant des élections. Quels que soient les résultats du scrutin de demain, les électeurs et la population en général ne seront pas pris en otage.

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