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samedi 20 avril 2024
Antananarivo | 15h12
 

Communiqué

Observatoire de la Vie Publique

Arrêter la pagaille, sortir du transitoire

samedi 4 juin 2011

SEHATRA FANARAHA-MASO NY FIAINAM-PIRENENA
SeFaFi
Observatoire de la Vie Publique
Lot III R 45 ter Tsarafaritra, Tsimbazaza, Antananarivo 101
Tél/fax : 22 548 88 Email : sefafi@gmail.com


Si l’interminable feuilleton de la transition amuse les acteurs politiques, il exaspère le citoyen, spectateur désillusionné et ignoré. Chacun en connaît le scénario : l’encre de la énième feuille de route à peine sèche, les opportunismes s’affichent pour former un gouvernement dit d’union nationale à base de reniements et d’ambitions personnelles, là où devrait primer le service du bien commun. Cet assemblage hétéroclite d’intérêts contradictoires en témoigne : notre société ne dispose plus aujourd’hui d’aucun point de repère…

Cette perte de repère est à la source de la pagaille dans laquelle vit le pays. Lorsque les responsables ne veulent ou ne peuvent prendre leurs responsabilités, le citoyen impuissant et mécontent en subit les conséquences :
-  capitale et grandes villes paralysées par les vendeurs à la sauvette et l’indiscipline des taxi-be et d’autres usagers, sous le regard complice des policiers ;
-  prolifération des points de vente de boissons alcoolisées à côté des écoles et des églises, au mépris de la loi et du respect des enfants ;
-  insécurité galopante, en ville comme dans les campagnes, grâce à la complicité de militaires, de gendarmes ou de policiers ;
-  mépris pour leurs concitoyens de la part de politiciens à peine nommés : villas somptueuses, voitures de luxe, train de vie ostentatoire et autres formes d’étalage de richesse ;
-  trafic persistant de bois de rose, d’or et de pierres précieuses, mise en cause d’un chef de région, implication de militaires, sans poursuite ni suite judiciaire aucune ;
-  corruption aux douanes, avec la protection de hauts responsables politiques et administratifs, les affaires les plus médiatisées sont étouffées ;
-  silence de la majorité des intellectuels et des grands corps de la nation, oublieux du service public et obnubilés par leurs avantages corporatistes et leurs visées politiques ;
-  magouilles dans les concours d’accès à l’Ecole nationale d’administration, à l’Ecole nationale de la magistrature et des greffes, aux écoles militaires, aux universités.

Une feuille de route à épisodes

En matière politique, le panorama est tout aussi inconsistant. Après avoir annoncé trois échéances électorales successives, le Président de la Transition s’en remet désormais aux autres. Mais nul ne sait à qui il revient de décider des dates et de la nature du ou des scrutins, pourtant annoncés pour 2011 : à la CENI, au Parlement de Transition, au Gouvernement, à d’anonymes techniciens de l’OIF ou de l’ONU ? Combien de mois le citoyen devra-t-il patienter, pour apprendre finalement que le temps manque pour organiser les élections en 2011 ?

Entre une feuille de route paraphée par une poignée de politiciens et les dispositions transitoires d’une constitution adoptée au suffrage universel, à laquelle faut-il donner prééminence ? L’article 116 de la constitution stipule que la Haute Cour Constitutionnelle « statue sur le contentieux des opérations de référendum, de l’élection du Président de la République et des élections des députés et sénateurs (… et) proclame le résultat officiel des élections présidentielles, législatives et des consultations par référendum ». La Feuille de route par contre, en son article 11, indique que « une Cour Électorale Spéciale devra être créée à titre exceptionnel et provisoire. Elle sera chargée du contentieux électoral et de la proclamation des résultats définitifs des élections présidentielles et législatives. Le fonctionnement, la composition et la compétence de ladite Cour seront fixés par une loi adoptée par le Parlement de Transition ». Ne serait-ce pas encore un moyen de contourner le suffrage universel, par des arrangements tacites ?

Heureusement, la feuille de route (art. 25) tient le même langage que la constitution (art. 168) à propos du Filankevitry ny Fampihavanana Malagasy (Conseil de la réconciliation malgache). Mais est-il réellement nécessaire d’y installer 48 membres ? La liste de tous les amis à caser est longue, il est vrai, mais ces institutions ont-elles vocation à résorber le chômage technique des politiciens ? Les juges de la Cour suprême des États-Unis ne sont que neuf. Neuf personnes compétentes et représentatives suffiraient pour un Conseil de la réconciliation qui ne devrait durer que le temps de la transition elle-même. Mais comme le sens même du mot transition est fondamentalement incompréhensible pour la majorité de nos politiciens, un tel scénario paraît bien improbable.

Les tergiversations de la SADC

Faut-il prendre encore au sérieux les chefs d’État de la SADC, théoriquement en charge de l’équipe de médiation, et dont les tergiversations laissent dubitatif ? L’incapacité de la « troïka », le 31 mars dernier, à accepter ou à désavouer un processus mis au point par son propre médiateur (par ailleurs félicité pour son travail !) disqualifie une SADC qui, à ce jour, a fait preuve pour beaucoup d’observateurs de manque de compréhension des réalités malgaches.
L’objectif inavoué de la SADC et de l’Union africaine serait-il de faire traîner en longueur la crise malgache, et d’arriver à une transition de 10 ans sur le modèle ivoirien ? Nombreux sont les observateurs qui se demandent pourquoi ces chefs d’Etat ne comprennent pas l’urgence de la situation et les souffrances du peuple malgache, condamné à rester perpétuellement otage de politiciens opportunistes et véreux. Aussi est-il préférable que soient tenues les élections promises pour cette année, afin que soit menée à terme la Transition et pour que le pays puisse enfin espérer sortir de la crise actuelle.

Dans l’immédiat, il faut que l’épisode joué à Gaborone soit le dernier, et que soit fixée une échéance impérative pour la fin de la transition. Y arriver d’ici à la fin de 2011 est encore possible, du moins en ce qui concerne les législatives auxquelles le SeFaFi revendique de donner la priorité. Et pour clore une fois pour toutes cet interminable feuilleton, que chaque participant de la réunion de Gaborone soit persuadé qu’il ne peut pas tout obtenir pour lui. Mais la question demeure de savoir qui décide : les partis politiques, le pouvoir de transition, la SADC, l’Union africaine ou la fantomatique communauté internationale ?

Beaucoup ont intérêt à prolonger la situation actuelle, les uns parce qu’ils en profitent personnellement, les autres parce qu’ils en attendent que la situation pourrisse davantage encore – soit par la pauvreté croissante, soit par l’insécurité qu’alimentent les tentatives d’attentat et les cambriolages en série. Sans parler de tout ce qui se passe en coulisses pour recomposer les coalitions économico-politiques et asseoir de nouveaux pactes de répartition de privilèges au détriment de la démocratie et du peuple.

Des institutions transitoires

La prochaine étape consistera en la mise en place des institutions de la Transition. Elle implique la recomposition (et non pas l’élargissement) du Congrès de la Transition et du Conseil supérieur de Transition, la création du Conseil de la réconciliation malgache et l’entrée de représentants de l’opposition dans les structures de la Commission électorale nationale indépendante.

Il convient d’insister d’abord sur le caractère transitoire de ces institutions, à l’exception de la CENI. Le but n’est pas de distribuer le plus grand nombre de sièges au plus grand nombres d’amis, mais d’assurer une bonne représentation des principaux courants politiques. Les prétentions des uns et des autres, hélas, montrent qu’ils ne recherchent que leurs avantages personnels.

Aussi la société civile est-elle en droit de connaître l’ensemble des avantages financiers et matériels accordés à ces représentants nommés, censés être au service de la population : émoluments, indemnités, primes, tickets carburant, crédits téléphoniques, nombre et salaire des assistants, etc. Cet argent appartient au peuple, les citoyens doivent donc être informés de l’usage qui en est fait.
Rappelons enfin avec force que le Parlement de Transition ne peut légiférer hors des domaines définis par les dispositions transitoires de la Constitution et la Feuille de route. Cela concerne spécialement ce qui, d’après l’article 88 de la constitution, relève d’une loi organique.

Ainsi, « les règles régissant les compétences, les modalités d‘organisation et de fonctionnement des Collectivités Territoriales Décentralisées, ainsi que celles de la gestion de leurs propres affaires » (art. 88-4°). Il n’appartient pas non plus à ces instances d’engager l’avenir en matière de politique de santé, de réforme de l’enseignement, de contrats miniers, politique pétrolière, d’investissements à long terme…

Oui, le pouvoir de la Transition se doit de justifier sa raison d’être : gérer le bien commun de la nation, en attendant que de vraies élections portent au pouvoir, dans les plus brefs délais, des responsables issus du choix populaire.

Encore et toujours l’amnistie

Le SeFaFi ne peut pas ne pas revenir sur la question de l’amnistie. La question qui se pose en premier lieu est de savoir pourquoi, dans la dernière Feuille de route, le détournement de fonds publics a été retranché des faits non amnistiables, alors qu’il figurait dans la version précédente. Pareil revirement est inacceptable pour toute conscience citoyenne. Mais comme le même document (art. 18) parle « d’une amnistie large pour tous les évènements politiques intervenus entre 2002 et 2009 », on peut logiquement en déduire qu’avoir détourné des fonds publics pendant cette période n’est pas amnistiable, un détournement de fonds publics ne constituant pas un « événement politique » !

Mais personne n’est dupe : derrière la question de l’amnistie, se cache celle de l’inéligibilité de certains candidats. En d’autres termes, faut-il satisfaire les intérêts particuliers d’anciens politiciens auteurs de délits autres que politiques, et qui ambitionnent d’être à nouveau candidats ? Ou faut-il donner la préférence à l’intérêt général du pays et l’urgence de la sortie de crise ?

Antananarivo, le 1er juin 2011

Ralison ANDRIAMANDRANTO
Gatien HORACE
Sahondra RABENARIVO
Roger Bruno RABENILAINA
Ketakandriana RAFITOSON
Henri RAHARIJAONA
Annie RAKOTONIAINA
Noro RAZAFIMANDIMBY
Sylvain URFER

Présidente d’honneur :
Madeleine RAMAHOLIMIHASO

23 commentaires

Vos commentaires

  • 4 juin 2011 à 08:53 | Basile RAMAHEFARISOA (#417)

    Arrêter la pagaille ,sortir du transitoire !!

    Avant MAPUTO,la « Médiature de la République »,sous la conduite de Madame Monique ANDREAS et des partis politiques/associations/sociétés civiles malgaches, a pris une sage et brillante résolution.

    - Deux ans après,nous sommes toujours en ballade en Afrique.

    Revenons à cette sage résolution « MALGACHO-MALGACHE » en ajoutant le retour au PAYS,sans condition, de Messieurs les Présidents Didier RATSIRAKA et Marc RAVALOMANANA.

    Madagascar a besoin de tous ses enfants.

    Madagascar aux Malgaches ;

    Basile RAMAHEFARISOA

    b.ramahefarisoa@gmail.com

    • 4 juin 2011 à 09:30 | LillumiNEZ (#5654) répond à Basile RAMAHEFARISOA

      A Mr Basile, malgré le dépassement de vos capacités intellectuelles, tout en rendant hommage à votre patriotisme légendaire, évitez de sortir du sujet.
      Misoatra tompoko.

      Aux Dames et Sieurs de l’Observatoire de la Vie Publique, merci pour ce diagnostic exhaustif des symptômes de la maladie que subit notre jeune (et pourtant si vieillotte...) société.
      Nous comprenons, sur cette tribune d’intellectuels, que vous ne pouvez aller au-delà d’une description générale de la pathogénie, en identifiant nomément les bactéries en cause et proposer une antibiothérapie ciblée, seul traitement étiologique défendable en ces circonstances.

      Aussi, me permettrez-vous de prendre, ici, le relais de vos propos..., en tombant d’un cran qualitatif (mais ô combien plus concret), sans auto-censure ni politesse de bon aloi, quant à la conduite thérapeutique découlant logiquement de votre diagnostic.

      La caste politique actuelle est incapable (...avec ou sans l’aide des puissances étrangères) de prendre les décisions appropriées : son pool de talents s’est peu renouvelé depuis 2 générations... elle s’est sclérosée dans ses turpitudes domestiques pendant que l’environnement dans lequel nous évoluons s’est mondialisé.

      Here’s my rant, fellow citizens....

      Cette caste de dinosaures politiques veut, en lavant leurs singes sales en famille, nous servir une de ces simili-élections concoctées dans leurs sombres gargotes. Et que nous propose-t-elle au menu ? 3 types de plats mora réchauffés à la va-vite, pensant que nous, affamés, les avalerons bien :

      [A] Un civet de bitro-voalavo aux dents longues, tellement longues qu’elles lacèrent les rares tapis rouges qu’on lui déroule.
      Sa fougue juvénile serait le garant d’un changement dans le fitondrana (c’est, du moins, l’argument central de sa prise manu militari du pouvoir).
      Ses carences intellectuelles et amnésies (bien documentées depuis plus de 2 ans d’exercice d’un pouvoir éternellement transitoire) se traduisent par incompétence managériale et gabégie à tous les étages de la tour d’ivoire (bowa-de-rôzy would be more appropriate...) du pouvoir.
      Vive la démo-crassie ! clamait-il, repris en choeur par sa poignée de mercenaires.
      Peut-on laisser ce civet, déjà carbonisé, mijoter encore plus longtemps ?

      [B] La proposition de la cuisine d’en face, celle des 3 moustiq-uaires (le laitier, le deba et l’homme de paille) de l’alliance impossible, ne vaut guère mieux : ils se sont déjà fait, tour à tour, botter les fesses... tsisy ilaina intsony... ka point, barre !

      [C] Sur le banc de touche, il y a ceux qui attendent une amnistie (qu’on leur fait pendre au nez, ...sens-tu, mon gars, ce bon fumet ?) pour obtenir une nouvelle licence de virginité leur permettant d’entrer à nouveau dans l’arène et y accomplir leurs sé(r)vices habituels :
      1- du tondu qui n’a jamais su attendre son heure, trop empressé de saisir la gloire au bond, et qui répondait, du temps de ses vacations au budget de l’état, au doux nom de « Mr 500 millions » (prix ...en pots de vins, de chacune de ses signatures au bas de précieux documents officiels à usage
      très particuliers...),
      2- au premier de la classe qui maitrisait bien « ses dossiers », le soit-disant bien-aimé des « bailleurs-du-fond » financiers de notre sous-développement chronique, et qui s’est distingué par une fuite rocambolesque à travers les rizières d’Ambodivohanjo,
      3- jusqu’aux autres inombrables minables qui formeraient une clique hétéroclite d’un demi-millier de cancrelats présentant des troubles avancés du comportement : kleptomanie dans les caisses à tous les niveaux (nationales, urbaines, communales ou cantonales), abus de pouvoir ou de nature sexuelle, pédophilie... sns. En gros, pour faire court : politikan’ny vola-sy-vody !

      Ainsi cette caste putride de politicards nous demande-t-elle de choisir, parmi eux, entre la lèpre, la peste, le choléra, le SIDA... ou toute autre maladie dégénérative dont la découverte (à venir) incombe à leur science politique.
      En dehors de leurs solutions, et selon leurs voeux pieux (?), il n’y aurait point de salut : toute autre alternative mènerait au chaos du pays... mais nous comprenons (trop) bien que ce serait tout simplement leur KO instantané !
      C’est un warning classique : un fear factor lany daty dont ceux qui ont tout à perdre aiment à abuser.
      En quoi tous ceux-ci pourraient-ils prétendre nous gouverner ? En quoi mériteraient-ils, une fois de plus, nos votes ? Parce que nous l’avalons ou le méritons bien ?
      Le temps du grand nettoyage qui s’impose est proche : Kärscherizeo daholo, izao ! Dia oe ...qu’un sang impur abreuve nos plaines arides...!

      And here’s the message « from above »... I’m just the delivery-man....

      Minoa ihany ry malagasy !
      L’ère de la renaissance est en marche : 2012 mihintsy no izy !
      Les élections présidentielles de 2012 (...non, elles ne se feront pas en 2011) seront l’occasion pour les malgaches de se choisir un nouveau filoha pas filou.
      Mihezaka marina ny Zanahary... mais les Malagasy doivent, en contrepartie, se lever, agir et en prendre le relais, car la route ne se parcourt pas sans effort !
      La foi n’a jamais été synonyme de béatitude passive !

      LillumiNEZ, prophète du Fa9

    • 4 juin 2011 à 10:20 | scot (#4482) répond à LillumiNEZ

      mazava hoazy, LillumiNEZ !

      Nous sommes impatients d’entendre le son de cloche (le glas ?) des griots et cheer-leaders du FozaLand.

      BoBeKams a.k.a. beKankana... il va falloir cogiter et sortir des arguments de qualité hors de portée des kankanas qui vous servent de neurones, hihihi, mdr !

    • 4 juin 2011 à 12:23 | Basile RAMAHEFARISOA (#417) répond à LillumiNEZ

      lilluminez,

      votre texte est un peu rébarbatif,j’ai du mal d’aller jusqu’au bout.

      Merci,quand même !!

      Basile RAMAHEFARISOA

      b.ramahefarisoa@gmail.com

    • 5 juin 2011 à 08:49 | ikoto (#4912) répond à Basile RAMAHEFARISOA

      M. Basile RAMAHEFARISOA,

      Ah bon,vous trouvez le texte de « lilluminez » un peu rébarbatif et vous écrivez que vus avez du mal d’aller jusqu’au bout ? Ce n’est point étonnant avec une cervelle comme la v^tre, dont le volume ne dépasse même pas celui d’un grain de haricot ! Sauf votre respect, vu vos incessantes mais impertinentes et ennuyeuses interventions sur ce forum, je suis tenté souvent de sourire et de dire : « Qu’est-ce-qu’il est léger, très léger ce M. Basile RAMAHEFARISOA » !

      Sincèrement vôtre.

    • 5 juin 2011 à 13:59 | Basile RAMAHEFARISOA (#417) répond à ikoto

      ikoto,

      merci de votre intervention,malheureusement je n’ai rien à cirer de vos propos

      Basile RAMAHEFARISOA

      b.ramahefarisoa@gmail.com

  • 4 juin 2011 à 11:38 | niry (#210)

    ..Mesdames et Messieurs du SeFaFi..rappelez vous de vos jours heureux où vous vous réjouissiez de la chute de Ravalo !! Rappelez vous de vos cris de victoire et de triomphe lors de ces moments de deuil....Vous auriez dû dénoncer l’irréparable et déployer tous vos efforts pour les élections présidentielles de fin de mandat de Ravalo !! Vous avez contribué à faire tomber « extra constitutionnellement » Madagascar de Charybde à Scylla !!! Vous n’êtes pas innocents dans toute cette pagaille.

    Mesdames et Messieurs du SeFaFi, votre avis n’a plus aucune crédibilité.

  • 4 juin 2011 à 11:50 | Radôdôsy (#164)

    Le SEFAFI réagit enfin, il n’est jamais trop tard. Et c’est bien ! ou bien c’est encore de l’hypocrisie ?
    La situation à Madagascar est voulue par ceux qui cherchaient à évincer Ravalomanana au pouvoir sans penser à la suite catastrophique. Le SEFAFI est un des acteurs qui nous a amené à cette pauvreté galopante. Je me rappelle de cette dame Ramaholimiaso le 16 mars 2009 à l’ECAR à Antanimena lors du putsch.
    Il nous faut encore une crise plus profonde pour que la majorité silencieuse se réveille de son sommeil , bonne nuit !!!
    Rajoelina ne veut pas quitter ce pouvoir . Il l’a eu par la force, il faut l’enlever de là par la négociation et par la force !!

  • 4 juin 2011 à 11:53 | da fily (#2745)

    C’en est tellement clair que ça en devient rébarbatif, à mois de s’appeler rabri, lefona ou Bekamisy, tout le monde connaît la situation mirifique dans ce pays.

    Maintenant que Le NEZ lumineux y mettent sa recette, au moins on est sur d’avoir plus de fous pour se gausser, ne le prenez pas mal, je suis moi-même enclin aux travers sémantiques et autres recettes vaseuses qui font les cauchemars de mon camarade zozoro et les grimaces de rabri qui on sait pète quand je suis poète, chacun son nuage. Mais cela n’amène rien au moulin de la Sefafi, on l’admets, bien qu’on ait détecté depuis longtemps ce qui n’allait pas et ça continue.

    Au moins l’observatoire aura lui aussi, remarqué la ripaille que les « sans-grades » de tous poils se permettent aux yeux de tous ! nous sommes des idiots et des crétins, c’est ce qu’ils semblent nous dire du haut de leur arrogance, et pour enfoncer le clou, ils sont pret à vous rouler dessus. Bravo pour l’exemple, le quidam peu regardant y voit son modèle à suivre, la suite vous l’avez sous les yeux tous les jours. La pagaille va certainement mener à plus grave si ces 6 et 7 juin ne donnent rien, et ce n’est pas être oiseau de mauvaise augure que de prévoir le pire quand le fond de la patience a été atteint. Alors les observateurs, mettez donc des coups de pompes dans cette fourmilière...si c’est pour faire comme nous ici sur M-T, je crains qu’il ne vienne rien qui change...

  • 4 juin 2011 à 18:29 | Rabe (#3378)

    SEhatra FAnabeazana FIka aaaaa

    ...arreter de soutenir le dj/putschiste et on va vous ecouter...sinon vous restez toujours « receleur et/ou complice » de ce vol de pouvoir...

    ...soutenir ce voleur de pouvoir n’est pas la vocation d’une société civile digne de ce nom...ni d’un omar

    ...le dj/menteur a renié sa signature et sefafi fait clap clap clap...c’est honteux ! vraiment dommage...

    Les Manankasy ne sont pas dupes !

    • 5 juin 2011 à 11:40 | Boris BEKAMISY (#4822) répond à Rabe

      Les Ravalomananistes ont le memoire courte

      Ils oublient que leur chute spectaculaire trouve ses racines dans une gueguere que Ravalo a engagé avec le SEFAFI en adoptant un autisme dedaigneux face aux moults interpellations de SEFAFI et par la suite en chassant le Père URFER.......

      Les Ravalomananistes n’ ont pas toujours tiré la leçon d’UNE VERITE UMUABLE A MADAGASCAR : Tout Regime qui engage une geuguerre avec l’Eglise Catholique et ses ramifications creuse sa propre tombe et finira toujours par une CHUTE spectaculaire.......

    • 6 juin 2011 à 14:26 | niry (#210) répond à Boris BEKAMISY

      C’est possible, mais que ce soit SeFaFi ou église catholique ou église protestante, qu’on respecte au moins les mandats des gens élus, les institutions et les élections prévues pour déboulonner les adversaires. Qu’on respecte au moins les règles du jeu.

      A mon avis, Rajoel n’aimerait pas non plus les coups d’états à son encontre.. Lissouba est même devenu fou parano à cause de ça..

  • 5 juin 2011 à 13:04 | ikoto (#4912)

    Mesdames et Messieurs membres honorables du SEFAFI !

    Sauf votre respect,

    Avez-vous la mémoire courte ou vous vous ‘‘foutez de nos gueules’’ en faisant semblant d’oser braver Son Altesse Sérénissime Andry Nirina Rajoelina Roi Divin Omnipotent et Plénipotentiaire de la Transition Eternelle par vos propos critiques à l’endroit de son régime ! Avez-vous oublié que vous tous l’avez appuyé explicitement pour abatte le régime du Président élu démocratiquement Marc Ravaloanana, et voici vos complices :

    -  Me Lala Norbert Ratsirahonana, Dr ès Sciences en ‘‘faux et usage de faux’’, en ‘‘extorsion de signatures’’ (celles de Hauts Conseillers de la H.C.C.) en vue de légaliiser un acte illégal et illégitime, à savoir le Coup d’Etat du 17 mars 2009
    -  Les ‘‘Officiers’’ du CAPSAT lesquels ont reçu des subsides venant des mains généreuses de S.A.S. Andry Nirina Rajoelina pour abattre et ‘‘finir’’ le tyran Marc Ravalomanana. Ils furent aidés par leurs aînés (dont les Généraux Ranto Rabarisoa et Ramaroson Raharoson Hyppolite lesquels se sont prêtés à cette comédie d’arrestation et de séquestration à l’Episcopat d’Antanimena l’après-midi du 17 mars 2009)
    -  L’Archevêque d’Antananarivo, Mgr Odon Marie Arsène Razanakolona (oncle d’un certain Rarazkolona Yvon dit Sareraka, paraît-il) qui a laissé les fougueux officiers supérieurs (le Commandant Charles Andrianasoavina, les Colonels Rakotonandrasana Noël et Ndriarijaona André) chercher et arrêter les armes au poing le Président le l’Eglise Réformée à Madagascar (F.J.K.M.), le Rev. Lala Rasendrahasina dans les locaux de l’Episcopat d’Antanimena, sous ses yeux sans qu’il ait daigné bouger le petit doigt pour intimer à ces soudards de respecter son hôte !
    -  Aux côtés de l’Archevêque d’Antananarivo, Mgr Odon Marie Arsène Razanakolona se tenaient deux imminentes figures de proue du SEFAFI et du K.M.F. CNOE (le S.G. de cette célèbre O.N.G. lequel est nommé par S.A.S. Andry Nirina Rajoelina membre d la fameuse C.E.N.I.). Une vidéo prise sur les lieux le jour même du 17 mars 2009 en fait preuve !
    Membres honorables du SFAFI,
    Vous savez pertinemment que M. Marc Ravalomanana a accepté de faire d’importantes concessions pour régler ses contentieux avec le fougueux ex-D.J. devenu maire de la Capitale mais vous n’avez fait qu’encourager ce fougueux maire de profiter de ce ‘‘moment de panique’’ de M. Marc Ravalomanana afin de l’abattre et de le finir une fois pour toutes, par tous les moyens :
    -  A S.A.S. Andry Nirina Rajoelina n’avait-il pas ‘‘aiguillé’’ les manifestants de la place du 13 mai sur dans le but de réduire en cendres les biens personnels de M. Marc Ravalomanana (Magro, Tiko, ALMA, Blue print, etc.) non seulement à Antananarivo mais partout dans l’île le 26 janvier 2009 ?
    -  S.A.S. Andry Nirina Rajoelina, n’avait-il pas sacrifié des dizaines de vies humaines à Ambohitsorohitra pour que le ‘‘tyran’’ ne soit-il pas pris en ‘‘flagrant délit de massacre’’ voire de ‘‘génocides’’ pour être accusé d’avoir donné l’ordre à ses gardes de tirer sur de manifestants innocents et pacifiques dont la seule motivation serait, le 7 février 2009 ? Toujours sur cette lignée vous faites semblant d’être étonnés sur la décision du Dr Léonardo Simao de retrancher le ‘‘détournement de fonds public’’ des faits non amnistiables car à l’unisson avec S.A.S. Andry Nirina Rajoelina vous tenez toujours le Président Marc Ravalomanaa pour un voleur en feignent d’ignorer ce qu’est la ‘‘présomption d’innocence’’ ! Sachez que les verdicts rendus par les tribunaux de ce régime H.A.T. sont pour nous iniques et injustes, donc nule et non avenus tant que la justice reste instrumentalisée et sous la coupe de a Dame Razanamahasoa Christine ! Raison pour laquelle nous souhaitons vivement que la C.P.I. prenne ses responsabilités pour la mise sur pied d’une ‘‘commission indépendante’’ (des parties malgaches en conflit) afin d’apporter des éclaircissements sur la tuerie du 7 février 2009 !
    -  L’Archevêque d’Antananarivo, se disant offusqué car dénigré (car, paraît-il, accusé de ‘‘parti pris’’ par ses paires du F.F.K.M.) n’a-t-il pas fait éclater ses colères devant ses paires du F.F.K.M. et devant les journalistes à l’Episcopat d’Antanimena faisant apparaître implicitement aux yeux de la population du moins sa ‘‘sympathie’’ à l’endroit, d’après es dires, des ‘‘simples citoyens voulant exprimer librement leur opinion sur les places publiques’’, lesquels simples citoyens ne sont en fait que les partisans de S.A.S. Andry Nirina Rajoelina chauffés à blanc pour que l’anarchie règne et que le désordre s’installe afin de précipiter la chutte du ‘‘tyran’’ ! Ces ‘‘ires’’ sacrosaintes du Saint Berger en la vénérable personne du Mgr O.M.A.R. constituent l’ultime signal à S.A.S. Andry Nirina Rajoelina et ses partisans que la Sainte ère Eglise se désolidarise du F.F.K.M. et donne la bénédiction à son fidèle fils, S.A.S. Andry Nirina Rajoelina dans son ‘‘entreprise’’ et ceci a conduit la nation toute entière aux évènements de mars 2009 dont l’apothéose n’est autre que le coup d’Etat du 17 mars 2009 !
    -  Après la réussite du coup d’Etat camouflé sous une forme de ‘‘manifestations populaires’’ S.A.S. Andry Nirina Rajoelina s’est fait ‘‘investir’’ (pour ne pas dire couronner) à Mahamasina et le tour fut joué !

    Actuellement vous poussez votre hypocrisie à critiquer le régime que vous avez légitimé et justifié comme le ‘‘moindre mal’’ nécessaire ! Sachez que nous ne sommes point des simples d’esprit ni de demeurés, loin s’en faut !. Si vous êtes sincères, ayez le courage d’intimer tout simplement à S.A.S. Andry Nirina Rajoelina de poser sa démission car le mal qu’il a fait a plongé la Nation malgache dans une situation inextricable jamais vue depuis le retour de la souveraineté nationale !

    IKOTO

    • 5 juin 2011 à 15:44 | Boris BEKAMISY (#4822) répond à ikoto

      Ikoto

      Vous êtes pitoyablement pathetique.....

    • 5 juin 2011 à 15:58 | ikoto (#4912) répond à Boris BEKAMISY

      Je me balance de votre opinion sur moi ! Soyez un homme, un responsable ! Vous n’êtes pas sans savoir que ce que j’avance est non seulement vrai et juste mais véridique, ainsi pertinent ! Et vous ? Tout simplement un lèche-botte qui mange dans tous les râteliers ! C’est vous qui êtes pitoyable car vous vous contentez de « voir de loin » ce que nous, Malgaches vivant à Madagascar aux prise aux effets néfastes de la crise laquelle crise est sciemment provoquée par votre « Patron » en supportons tous les méfaits ! Alors laissez-moi m’exprimer comme bon me semble c’est cette liberté de m’exprimer, vous n’arriverez point à m’en priver !

      En bon entendeur, salut !

    • 5 juin 2011 à 16:53 | Boris BEKAMISY (#4822) répond à ikoto

      Je suis devant Federer et Nadal Ikoto.......

      Je crois que cette fois ci c’est la bonne pour Federer ,

      le Suisse mene 4/2 ( premier set) au detriment de la Majorquin et le match est très très élégant , majestueux, d’une beauté rare ,le régal......

      J’oublie un peu Gaborone et le sort de Ravalo.....evec

    • 5 juin 2011 à 17:21 | ikoto (#4912) répond à Boris BEKAMISY

      C’est bien parfois de prendre un peu l’air et d’oublier les tracas du trai train quotidein, je ne vous en blâme pas ! Mais le sport n’est pas mon fort, alors ....

    • 5 juin 2011 à 17:41 | Boris BEKAMISY (#4822) répond à ikoto

      Ah je me trompe pas Ikoto

      ça se lit dans vos post Ikoto que le sport n’est pas votre monde......et encore moins le tenis ......

      Quoique je suis perplexe maintenant Ikoto car le Teaureau de Manacor ( Rafa Nadal) remporte le premier set (7/5) au detriment de Roger Federer le Balois , Bâle est une superbe ville hyper_propre et très vert dans le nord de la Suisse .......

      Baaale ( comme les suisses le prononcent) n’a rien n’avoir avec ....Andohatapenaka Ikoto...je t’assûre.....!

    • 6 juin 2011 à 12:09 | rainikoto (#5666) répond à ikoto

      Un des éléments qui manquent dans le post d’Ikoto (un rappel des faits sans trop de partis pris) : l’un des membres du sefafi, expulsés du territoire, a pu revenir à Madagascar quelques jours seulement après la réussite du putch... ; suivez mon regard.

  • 6 juin 2011 à 06:20 | Basile RAMAHEFARISOA (#417)

    En lisant les noms des personnalités inscrites en bas du texte,je me pose la question :"QUI TIRE LES FICELLES A MADAGASCAR ????

    Basile RAMAHEFARISOA

    b.ramahefarisoa@gmail.com

    • 6 juin 2011 à 12:03 | rainikoto (#5666) répond à Basile RAMAHEFARISOA

      La question qu’il faudrait plutôt se poser : qui finance le sefafi ? Vu la liste des ’’ éminences grises’’ (il faut le croire) qui ont signé le communiqué, les actions du sefafi avant et pendant la crise nécessitent un budget dont seuls quelques membres initiés (et les bailleurs) connaissent le montant.
      Quand on aura la réponse à cette question, on connaîtra , mr Basile, la mission inavouée du Sefafi.

      Un des éléments qui manquent dans le post d’Ikoto (un rappel des faits sans trop de partis pris) : l’un des membres du sefafi, expulsés du territoire, a pu revenir à Madagascar quelques jours seulement après la réussite du putch... ; suivez mon regard.

    • 6 juin 2011 à 23:44 | Tsy Mazava (#782) répond à Basile RAMAHEFARISOA

      En réponse à Mr Basile R.
      Ceux qui tirent la ficelle sont ceux qui ont à perdre le plus ! Ne touchez pas à mon « kapoaka » ! Suivez mon regard ... Je connais même le ou les « individus » qui font mal à ce pays. ( et après on nous raconte que c’est toujours la faute à Voltaire )

  • 6 juin 2011 à 16:30 | Raol (#529)

    Eny tompoko, tsy misy avaliko izany voalazan’ny SeFaFi fa aleoko mangina. Mitovy hevitra betsaka aminy mantsy aho. Averiko kosa fa tena mila mijoro ny filoha Andry sy izay rehetra mitovy hevitra aminy hamarana tsy misy hatak’andro izao tetezamita izao. Tsy soa ho azy ny mijanona eo, sady tsy soa ho an’ny vahoaka rahateo. Betsaka ny zavatra maneritery, tsy azo lavina ny hafetsen’ireo firenen-dehibe mikatsaka ny tombotsoany (fa tsy ny an’ny malagasy). Eo no mila mijoro ny manampahefana ankehitriny. Misy ve ny mpitondra sahy hanao sorona ny ho aviny ara-pôlitika mba ho soa ho an’ny tanindrazany ? Asa. Izany no andrandraina ankehitriny. Fahasahiana tsy misy ohatra ny mandroso amin’ny fifidianana ihany ho an’ny rehetra na ireo mpitondra na ireo mpanohitra.

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