« Face à la propagation des maladies chez les bovidés, un changement de méthode d’élevage s’impose ». Selon, Ratovonanahary Mamisoa Hasimbola, vétérinaire-épidémiologiste, « cette maladie n’est pas une nouveauté, on le constate tous les ans. Mais, cette année, sa persistance s’explique par le changement climatique qui favorise le développement des parasites ». Un changement de comportement des éleveurs s’impose. Ces derniers ont longtemps pratiqué l’élevage contemplatif, la consultation médicale des bétails est reléguée au second plan. « Les éleveurs ne prévoient pas un budget pour les soins de leurs animaux », souligne ce vétérinaire.
Or, ils doivent prendre l’habitude de les vacciner, de procéder à leurs déparasitages internes avec des vermifuges, et externes par des bains réguliers. Il est à noter que les vaccins nécessaires, pour l’année en cours et l’année 2009, sont déjà disponibles auprès de l’Imvavet ou Institut malgache des vaccins vétérinaires. En ce qui concerne la consommation de viande bovine, le docteur Ratovonanahary appelle à la vigilance des consommateurs, afin qu’ils vérifient si la viande a été bel et bien soumise à des contrôles.