Aider financièrement les ménages et éviter 2000 décès par an ! Des mesures qui aboutiraient sans doute à diminuer la pollution atmosphérique dans la capitale sont inévitables, conclut l’étude effectuée par la Banque mondiale.
Du fait de la croissance de la population urbaine et du parc automobile, la pollution de l’air a atteint un certain niveau de gravité. En tout cas, ne serait-ce qu’en ce qui concerne la poussière, la pollution ne peut être omise dans toutes les stratégies de développement.
Il est alors conseillé d’intensifier les informations et les actions sur le rajeunissement du parc automobile en appliquant la réglementation qui interdit l’importation de véhicules trop vétustes. Mais aussi appliquer la réglementation qui limite les rejets de polluants des véhicules lors des contrôles techniques, ou encore appliquer strictement le code de la route qui permettrait de fluidifier le trafic. Mais encore, et pas des moindres, sensibiliser le public sur les précautions à prendre pour une meilleure mise en œuvre des fours à bois et à charbon de bois.
La famille au centre des actions
L’étude confirme ainsi le bien fondé d’un certain nombre d’initiatives en cours, comme la finalisation de la rocade, amenant à la diminution de la promiscuité. La décharge à ciel ouvert devrait être remplacée par un centre moderne de tri et d’élimination des ordures, sans oublier que le contrat MECIE (mise en compatibilité de l’industrie et de l’environnement) oblige les industries à limiter les rejets de polluants.
Finalement, la Banque mondiale démontre que toute stratégie de lutte contre la pollution atmosphérique ne peut être dissociée de l’amélioration du niveau de vie et de l’habitat, du développement des infrastructures, de l’économie d’énergie et du développement d’énergies renouvelables… Bref, de tout ce qui touche la vie quotidienne des ménages.
Recueilli par
R. Volana A.