L’ordre des élections n’a pas été bouleversé mais ce sont les dates qui ont changé. Au lieu du 8 mai 2013, le premier tour des élections présidentielles se déroulera le 24 juillet ; le second tour, jumelé aux législatives se tiendra le 25 septembre 2013. Les communales pour leur part auront lieu le 23 octobre 2013. Ce sont les décisions prises ce mardi 5 février lors des deux jours de conclave de la CENIT, des experts électoraux des Nations unies et des organisations internationales partenaires (OIF, COI, SADC, Union africaine, Union européenne).
À croire toutes les explications fournies par les personnalités, dont le chef de Délégation de la Commission de l’Union européenne, Leonidas Tezapsidisce, ce sont les imperfections techniques et financières qui ont poussé la CENIT et les experts des Nations unies à revoir ce calendrier. Il a été cité par exemple, le retard dans les financements des activités de la CENIT et du processus électoral, ainsi que les insuffisances également constatées dans la délivrance de carte d’identité nationale. En tout cas, il a été évoqué par la majorité des participants au conclave, les difficultés opérationnelles et les délais légaux prescrits par le code électoral pour justifier les modifications apportées au calendrier établi le mois d’août 2012.
La Présidente de la CENIT, Béatrice Atallah a rassuré l’opinion publique que ces nouvelles échéances électorales ne feront plus l’objet d’aucun changement.
