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Economie

Secteur élevage

À la recherche d’une meilleure rentabilité

mardi 22 avril 2008 | Lanto

À Madagascar, le poids d’un bovidé adulte tourne autour de 250 kilos, si dans les grands pays producteurs de viande bovine, il peut atteindre 700 kilos. De plus, le bétail peut passer à l’abattoir dès quinze mois. Pour être compétitif sur le marché international, le pays se doit d’avoir une telle rentabilité. Pour ce faire, un plan d’action qui vise la professionnalisation du secteur a été élaboré. Ce plan comporte quatre grands axes principaux dont la mise en place des ranchs dans différentes régions, entre autres, Ihorombe et Bongolava, la gestion et l’amélioration du pâturage naturel, le transfert de technique de protection entre les producteurs et les services techniques et enfin la reproduction et l’amélioration génétique. Des ingénieurs techniciens en élevage du ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche ainsi que des vétérinaires ont suivi des formations en California pendant un mois. À noter que ces formations sont basées sur la réalité dans le pays.

Quoi que la mise en œuvre de ces directives nécessite un changement radical sur la méthode d’élevage. Les producteurs devront dorénavant participer directement à la protection des animaux d’élevage. Si d’habitude, ce sont les techniciens qui déterminent la planification des vaccinations, désormais cette responsabilité reviendra aux producteurs.

Dans le domaine du transport, il est opportun de mettre en place des moyens de locomotion efficaces, car avec le système actuel, c’est-à-dire la longue marche entre les sites de production et les abattoirs, les animaux perdent une grande partie de leur poids.

En bref, le secteur doit se professionnaliser. Les producteurs doivent abandonner l’élevage traditionnel. Selon le ministre Ratolojanahary Marius,
« le professionnalisme est incontournable pour l’augmentation des revenus des ménages ruraux mais aussi pour la production de viande saine et de qualité ».

Par ailleurs, l’importance de nouvelles races ou de semences, et le transfert d’embryon constituent d’autres moyens pour l’amélioration du cheptel.

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