Facebook Twitter Google+ Les dernières actualités
vendredi 26 avril 2024
Antananarivo | 09h29
 

Lu ailleurs

À Madagascar, l’énergie de la solidarité

mercredi 24 décembre 2014

http://www.la-croix.com/Actualite/Monde/A-Madagascar-l-energie-de-la-solidarite-2014-12-22-1283437?xtor=EPR-9-[1300762793]

De multiples initiatives, souvent individuelles, permettent de soutenir l’effort de développement des Malgaches.

La terre des campagnes est une source de richesse pour Madagascar.
L’échange de savoir-faire entre agriculteurs français et malgaches est une des clés du succès.

Le chauffeur de taxi se faufile dans le chaos des 12 collines d’Antananarivo au volant de sa 2 CV crème, importée de l’île de La Réunion. Il ne veut pas croire son client venu de France. Il y aurait pire qu’ici, selon son passager. Quelque part sur terre, il y aurait un endroit où la misère mange encore plus les vies qu’à Madagascar.

Une myriade d’initiatives

Les habitants ont besoin des autres pour croire encore à leur île. Ces autres sont bien là, à Antananarivo ou par procuration. Une myriade d’initiatives, souvent individuelles, se développe depuis la France pour être solidaires avec les habitants de l’île. Ces engagements sont facilités par une langue commune et une diaspora malgache importante en France.

La capitale malgache a dû être belle avec ses maisons en brique, aux toits pentus, aux balcons ouvragés. Ses rues pavées dévalent les pentes des collines et se transforment en torrents de boues rouges quand tombe la violence des orages, à la fin des journées de décembre. Le ciel devient noir de nuages et blanc d’éclairs. Il pleut des cordes et ceux qui vivent dans la rue se réfugient sous les tunnels construits par la colonie.

C’est la misère qui mange Madagascar. Pas la guerre, ni le terrorisme, ni une quelconque calamité naturelle. Juste une pauvreté ordinaire qui assombrit les vies. Depuis des décennies.

Plus loin sur les plateaux, à An­tsirabe, à trois heures par les courbes de la Nationale 7, plus loin encore vers le sud, à Fianarantsoa, on croise les mêmes maisons de brique qui essuient les mêmes orages. Mais l’air n’est pas aussi désespéré. Les rizières sont peuplées d’hommes et de femmes qui plantent et repiquent les pousses de riz, qui marchent avec précaution sur les talus qui délimitent les parcelles.

« On parle le même langage, celui des paysans. »

Partout, dans l’île, on rencontre des hommes et des femmes, des jeunes et de moins jeunes, des Malgaches et des Français, qui se battent pour repousser la misère. Certains à Paris théorisent sur le développement. Dans l’île, on met en pratique leurs théories, sans vraiment les connaître.

À Ambositra, à la terrasse de l’Oasis, deux couples d’agriculteurs bretons d’une soixantaine d’années prennent des « bols renversés », composés de riz, d’un œuf, de légumes et de poulet. « C’est notre troisième voyage. Nous sommes venus ici par l’intermédiaire d’une amie malgache de Bretagne. Nous restons trois semaines dans son village, situé à trois quarts d’heure de piste d’ici pour donner un appui dans la gestion des comptes, l’utilisation des engrais. On parle le même langage entre eux et nous, celui des paysans », explique Thérèse.

À Antsirabe, Solange Rajaonah est du même avis. Elle dirige Fert, une organisation de coopération internationale mise en place par les céréaliers français, qui a installé un réseau bancaire dans les campagnes malgaches. Elle mène ici, avec le soutien de l’Agence française de développement (AFD), des projets mêlant dans les champs la riziculture et la pisciculture. « Quand nos adhérents français viennent ici, ils retrouvent ce qu’ils ont vécu au début de leur activité professionnelle. Ils comprennent les difficultés des agriculteurs malgaches, même s’ils sont, en France, à la tête de centaines d’hectares », explique Solange Rajaonah.

Esprit d’entreprise et expérience

Vivre à Madagascar est un choix pour Solange. Il n’a pas été facile. Ses trois enfants ont fait leur vie en France. Après avoir passé vingt ans en région parisienne, elle a décidé de revenir ici. Elle a dû prendre des cours de malgache et se faire accepter. « Je devais quelque chose à mon pays. La seule manière de lutter contre la misère, de s’en sortir, c’est de développer l’agriculture. Je suis un trait d’union entre les besoins des paysans et nos partenaires français. »

Ici, dans l’île, entre professionnels, les Français retrouvent leur esprit d’entreprise et les Malgaches profitent de leur expérience. C’est le cas à Fianarantsoa. Chez Bionexx, on cultive l’Artemisia, et on extrait de ses feuilles l’un des composants d’un antipaludéen nouvelle génération. Les vastes cuves en inox de l’usine ont été installées avec le concours d’ingénieurs français à la retraite, de l’organisation Oteci.

Une belle aventure

À Madagascar, les Français ne font pas que passer. François Petit, 31 ans, est arrivé à Fianarantsoa en 2006, un BTS agricole en poche. Chez Bionexx, il est chargé de la culture de l’Artemisia. Il visite les différents sites de production pour soutenir les 120 salariés qui font le lien avec les paysans malgaches. « C’est une belle aventure. J’ai l’impression de contribuer à améliorer un peu la vie des gens d’ici. En plus, la plante qu’ils cultivent est utile pour soigner le paludisme. La clé de la réussite, c’est l’équipe quitravaille avec moi depuis le début », confie François, dans le salon impeccable de Clarisse, l’une des paysannes qui cultivent l’Artemisia.

François ne compte pas changer le monde. Juste le rendre un peu meilleur. « Nous ne prétendons rien révolutionner. Nous contribuons simplement à trouver des solutions. » Il aime sa vie ici, avec sa femme, originaire de Fianarantsoa, et leurs deux jeunes enfants. « C’est vrai que le contexte politique est difficile et que les gens sont en souffrance, même à la campagne. Mais, en France, je ne sens pas mes amis très joyeux. Ici, j’ai appris à vivre avec les produits locaux. Je suis sorti de la course au pouvoir d’achat et j’aime ça. » Il revient en France tous les deux ans, communique par Skype tous les dimanches avec ses parents, écoute beaucoup Radio France internationale (RFI), pratique la pêche à la mouche, le VTT et la course à pied.

Cette année, il a participé aux 65 kilomètres de la course Ultra Trail des Ô (hauts) Plateaux (UTOP) à Antananarivo. Sa femme a décidé d’ouvrir à Fianarantsoa une boulangerie.

Elle aura un client tout trouvé avec l’hôtel-restaurant-école de la Rizière. Ici, la solidarité joue, par l’intermédiaire de l’IECD (Institut européen de coopération et de développement). Cette ONG française est convaincue que l’enseignement technique est l’une des clés du développement. Olivier Boutot a connu les palaces en France et en Polynésie, avant d’arriver dans cet hôtel qui ressemble, sous la pluie, à un collège britannique. «  Ici, je construis au service des personnes qui en ont besoin. »
Depuis deux ans, il a développé des formations pour femmes de chambre, serveurs et cuisiniers. L’IECD a assuré le démarrage d’une vingtaine de projets similaires dans le monde. « En 2015, nous livrerons cette école au collège jésuite Saint-François-Xavier. C’est lui qui nous a demandé de créer cette filière dans leurs locaux », précise Olivier Boutot.

L’autre « usine » de Fianarantsoa est le « relais de Madagascar ». Il est géré par Luc Ronssin, un ancien professeur du collège Saint-François-Xavier. Les relais permettent de collecter des vêtements usagés, de les trier, avant de les revendre.

L’objectif est d’employer de la main-d’œuvre pour ces opérations. Luc Ronssin reçoit des ballots de vêtements français et les fait trier ici, avant de les revendre sur place. Il s’est aussi lancé dans la production d’une voiture malgache, la Mazana, à partir d’un vieux stock de pièces détachées.

Pas d’électricité, pas de promotion

L’avenir de l’île se construit dans ces multiples initiatives de développement. Elles ne sont pas toujours portées par des « Vazaha », le terme utilisé par les Malgaches pour désigner les « Blancs ». Clément Razakarison est médecin. Après son diplôme, il a décidé de retourner dans le « moyen ouest » pour exercer son métier, au bout de 70 kilomètres de piste. « Là-bas, je n’avais pas d’électricité, pas de promotion. Il fallait faire attention aux voleurs de zébus. C’était compliqué pour les études de mes enfants. Mais je servais à quelque chose et j’ai aimé la reconnaissance et la confiance de la population », explique-t-il.

Maintenant, il est à la tête de l’ONG Santé sud qui a déjà permis l’installation à la campagne de 70 médecins. « Nous signons avec de jeunes médecins malgaches une convention pour une mission de cinq ans. Ils ont le droit de détenir des médicaments et de les vendre. Avant de partir, ils ont un stage d’immersion chez un aîné. Seulement 20 à 30 % de ces médecins ne renouvellent pas leurs contrats au bout de cinq années. » Clément y croit. Il sait qu’il est l’un des avenirs de cette île de misère à laquelle tous ces hommes et ces femmes sont attachés.

PIERRE COCHEZ (à Madagascar)

20 commentaires

Vos commentaires

  • 24 décembre 2014 à 09:18 | chjps (#907)

    Vous auriez dû préciser que cet article est paru dans le quotidien français « La Croix » du Lundi 22 décembre.

    • 24 décembre 2014 à 09:58 | manga (#6995) répond à chjps

      Merci de cette initiative cher,
      Je ne vois en quoi vaut l’honneur de donner plus d’importance de l’origine tant que tout a été dit et le lien en debut du premier paragraphe n’a rien d’usurpateur et auquel celui ou celle qui l’a diffusé pourrait être accusé de faux et usage de faux voire délit d’initié, qu’importe.
      Ce dernier a bien noté un patronyme atypiquement malgache en fin de page. Et je n’arrive à comprendre, têtu comme je suis, le but de votre commentaire.
      J’aurais quand même dû me donner de la peine si vous avez eu l’audace de critiquer l’édito pour quelconque modification de certains sujets abordés mais vous ne même l’avez pas évoqué.
      Et sauf le respect que je vous dois, permettez-moi de vous transmettre cette conclusiion : La façon dont vous l’avez commenté ne renferme que du complexe tant bien que de l’hypocrisie.
      Des comportements aussi odieux comme tels ne vous avancent en rien. Vous êtes entrain de decredibiliser par inadvertance vos paires, et j’en suis sûr et certain qu’ils ne vous ont pas demandé de les représenter.

    • 24 décembre 2014 à 11:54 | chjps (#907) répond à manga

      A l’heure où j’ai fait mon « commentaire » la mention initiale
      http://www.la-croix.com/...etc
      n’y était pas.
      Ne vous emballez pas sur ce détail !
      Je voulais simplement rappeler l’obligation de citer ses sources, qu’il s’agisse d’une citation courte, ou d’un article entier (aux photos près).
      Du calme...

    • 24 décembre 2014 à 12:05 | manga (#6995) répond à chjps

      Et ne me dites pas aussi que le nom de l’éditeur mentionné en bas de page, et identique à celui dans l’original vous a complètement échappé. Pas plus tard que la veille, trois commentaires ont mystérieusement disparu et ELOIM et moi-même en avons fait les remarques. Je précise bien : au moins TROIS COMMENTAIRES" et non une ligne. Pour votre gouverne, gardez vos mensonges pour vous car votre alibi ne tient point route. Developpez le vrai thème et peut-être nous pourrons partager des critiques plus constructives que les vôtres.

    • 24 décembre 2014 à 12:59 | chjps (#907) répond à manga

      Ce que vous dites au sujet de commentaires mystérieusement disparus m’est parfaitement étranger, mais indique qu’il y a un « modérateur » sur le site qui fait son travail : ajouter, ou retrancher...
      Quant à « développer le vrai thème avec vous », je n’y songe pas : je ne me sens pas de votre niveau. Votre phrase :« La façon dont vous l’avez commenté ne renferme que du complexe tant bien que de l’hypocrisie », m’est incompréhensible.

    • 24 décembre 2014 à 16:59 | manga (#6995) répond à chjps

      Qu’entendez vous par modérateur ? parce que dans le sens où je compte l’interpréter est qu’Eloim et ma personne avons dû glisser quelques phrases tendant à compromettre l’intégrité de je ne sais quoi exactement mais je lui laisserai, et au nom de l’équité, le soin de vous apporter beaucoup plus de clarté à ce sujet.
      Chjps, le problème n’est pas de vous mettre au niveau de qui que ce soit. Vous partagez vos opinions concernant la teneur du sujet : et c’est ce que nous attendons de vous ; mais le fait de reprocher celui ou celle qui l’a diffusé sur le site n’est autre qu’une mauvaise foi de votre part. Sachez reconnaître votre tort et basta...

    • 24 décembre 2014 à 23:54 | Gérard (#5118) répond à chjps

      Ce n’est pas en regardant un verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide qu’on va embobiner le malgache qui crève parce que les gouvernants ne sont pas capables de gérer le pays convenablement.

  • 24 décembre 2014 à 10:18 | Ra-Jao (#282)

    Cet article est très interessant, car son but est d’aider chaque lecteur à se poser la question de savoir quel intiative il peut entreprendre pour contribuer à l’effort de lutte contre la pauvreté de notre pays.
    Nous n’allons pas commenter plus la réaction de Chips qui dénote une incapacité comprendre l’essentiel. Manga lui a dit tout ce qu’il y a à dire.

    • 24 décembre 2014 à 10:37 | manga (#6995) répond à Ra-Jao

      Ra-jao,
      Quelques de ceux qui s’expriment sur ce forum ont vecu ou vivent à l’étranger, et n’ont rien qu’une seule et unique idée en tête : voir leur rêve se réaliser comme ceux cités dans l’article.
      Voulant à tout prix s’informer de l’évolution, ce site devient une tasse de thé mais dire qu’on essaie de voir les choses différemment sans avoir apporté le strict minimum de respect envers l’éditeur m’abasourdit.
      La personne qui a diffusé l’article n’a même pas eu la moindre prétention de préciser son pseudo. En quoi elle est coupable ?
      Ceci étant, je ne supporte en aucun cas des attitudes dont je ne vois aucunement l’intérêt collectif.
      Je vous présente mes sincères excuses si discretion me fait faux-bond.
      Cordialement.

    • 24 décembre 2014 à 11:04 | Ra-Jao (#282) répond à manga

      Manga, j’approuve votre réponse à Chips, vous n’avez pas à vous excuser.
      Ne pas habiter notre pays n’est cependant pas un obstacle pour ceux qui veulent réellement se rendre utile pour lui. Beaucoup de membres de la diaspora sont déjà très actifs à travers différentes associations.
      Je remercie vraiment celui qui a porté cet article à notre connaissance !

    • 24 décembre 2014 à 12:12 | manga (#6995) répond à Ra-Jao

      A vrai dire mon cher frère et en toute sincérité c’est la seule chose qui occupe mon petit crâne ecervelé et n’attend que le moment opportun pour réagir avec la plus grande fermeté. La seule que je prétends comme l’idéale sans vouloir trop espérer des gouvernants. « Rehefa lalina ny rano tsy maintsy mody ihany » hoy ilay rafozako izay ka : Rendons l’utile à l’agréable et tout le monde y gagne.

    • 25 décembre 2014 à 00:04 | Gérard (#5118) répond à manga

      Ce n’est certainement pas en apprenant aux indigènes à tendre la main qu’on va leur rendre service. Un seul exemple bien réel : quel est le coût de fonctionnement de la croix rouge française ? 40 à 60% ?
      Et que deviennent les habits collectés gratuitement dans tous les villages de France ? Ils ne font que détruire le marché local à Madagascar car les vêtements fabriqués sur place ne trouve pas d’acquéreur. Merci les kons de la croix rouge d’encourager le travail au lieu de faire des tas de vendeurs informels qui ne gagnent même pas assez pour continuer ce job.

  • 24 décembre 2014 à 10:43 | plus qu’hier et moins que demain (#6149)

    Assalaamo alikoum

    Il n’y a pas encore de gâteau à partager à Mada mais des efforts à fournir/des sacrifices à partager pour avancer vers une vie meilleure PQMD donc la jalousie maladive n’a pas sa place dans un pays ou tout est à bâtir.

  • 24 décembre 2014 à 15:27 | jagiba (#6837)

    Madagascar : Ile de Misères !!! Pour aller à Mada. tous les ans ,aider et recevoir des amis Malgaches ,j’en sais la réalité et une partie des causes....:des causes Intérieures :Trafics ,Vols et Corruptions :des parlementaires qui se font payer des 4x4 ,des bons d’essence ,et qui menacent de censures au parlement pour augmenter leurs « salaires »....Trafics des bois précieux aux profits de qui ???..... des causes extérieures : Exemples : Avec le prix d’une gousse de Vanille achetée en France ,on peut en acheter entre 50 et 70 aux productrices Malgaches...Avec le prix d’un Kg de Litchis acheté en France ,on peut en acheter 30 à 40 Kg aux producteurs Malgaches .... Plus de 70 % de la population Malgache vit de l’agriculture : Avec des prix de Misères, comment assurer niveau de vie décent et développement ???? Les mêmes causes produisant les mêmes effets ,c’est ainsi qu’en France les paysans représentent aujourd’hui moins de 5 % de la population ...et leurs nombres diminuent toujours..... Oui il y a des Responsables Politiques ,du libéralisme économique mondialisé ,de l’anarchie voulue des marchés ,des profits volontairement et scandaleusement mal répartis qui maintiennent la population rurale et agricole dans la Misère..... Pas étonnant qu’on appelle Madagascar « Ile de Misères » .....

  • 24 décembre 2014 à 16:43 | John Steed (#8470)

    Mis a part la polémique que je ne comprend pas entre chjps et manga et qui me parait inutile et stérile, je pense qu’il ne faut pas idéaliser le travail centré sur la solidarité. C’est dur !!!! Très dur, il faut convaincre et établir la confiance. Il y a eu tellement d’erreurs et de filouteries en la matière que la méfiance s’est installee à juste titre. Ensuite c’est long, très long. Les administrations mondiales (malgaches, europeennes, onusienes ...) ont une echelle du temps differente de la notre.
    Et puis il faut faire attention à ne pas boulverser les équilibres. Progresser oui mais en ligne, en harmonie. Sinon on fait plus de mal que de bien.
    Pour moi, le problème incontournable de Madagascar, celui qu’il faudra régler d’une manière ou d’une autre, sans quoi tous les efforts des uns et des autres resteront vains c’est la corruption. A tous les etages, dans la rue jusque dans les hautes sphères il faudra l’éradiquer le plus possible.
    Attention aucune leçon a donner. La France connait aussi ce phénomène mais il n’est pas à tous les coins de rue. Commençons par avoir le courrage de dire NON.
    Et toi ! Que fais tu concrètement pour ton pays ?

    • 24 décembre 2014 à 17:10 | manga (#6995) répond à John Steed

      Vous avez entièrement raison jusqu’à reprocher notre conversation de stérile. Ne m’empêchant toutefois de faire part à mon interlocuteur qu’il est entrain de salir l’oeuvre du sieur Pierre COCHEZ présentement résident à Madagascar que je défends totalement. Quant à ce que je fais à mon pays, je ne demande l’avis de qui que ce soit et ne me permettrai en aucun cas de m’y exhiber.

    • 24 décembre 2014 à 17:10 | Isambilo (#4541) répond à John Steed

      La corruption est-elle propre à l’homme ? J’ai tendance à le penser. Ce n’est pas une raison pour ne pas la combattre mais comment ? L’éducation et le progrès matériel en même temps peut être ? Je n’en suis même pas sûr. En tout cas le niveau du supportable est largement dépassé à Dago. La seule répression ne suffit pas (et la dérive totalitaire est grande dans ce cas). Il faudra certainement beaucoup de temps et de persévérance pour la réduire. Mais ce n’est pas le temps des politiques ou des économistes.

    • 25 décembre 2014 à 11:32 | chjps (#907) répond à John Steed

      Je ne comprends pas non plus Manga.
      J’ai dû être un des premiers à lire cet article, en tout cas le premier à réagir, non sur le fond, mais sur l’absence de référence (autre que le nom de l’auteur, sachant que j’avais déjà lu cet article dans l’édition papier originale) : la mention du site http n’est arrivée qu’après. Et me voilà accusé de mensonge, d’hypocrisie...
      Impossible de discuter avec ce personnage !

    • 25 décembre 2014 à 13:41 | John Steed (#8470) répond à chjps

      Vu la reponse qu’il m’a faite, je pense qu’il faut laisser tomber. Ne pas se formaliser et laisser couler. La paranoia se guérit assez mal. (La je vais m’en prendre plein la tete).

  • 25 décembre 2014 à 16:29 | caro (#7940)

    A toutes et a tous, joyeux noel !

    Que l’apaisement revienne a Madagascar pour la renaissance de l’espoir des malgaches qui meritent mieux que la vie presente,

    Et que l’esprit de concorde regne dans l’ame de chaque participant a ce forum ou l’animosité ne fait qu’eloigner la recherche des voies susceptibles d’etre utiles a ce beau pays.

    Mifalia fa Malagasy / Njakatiana

    http://youtu.be/5b_yD0B1lu4

Publicité




Newsletter

[ Flux RSS ]

Suivez-nous

Madagascar-Tribune sur FACEBOOK  Madagascar-Tribune sur TWITTER  Madagascar-Tribune sur GOOGLE +  Madagascar-Tribune RSS