Les industries malgaches sont quasi absentes du marché régional. Pourtant, 18 millions de consommateurs se trouvent au sein de la COI, 230 millions au sein de la Sadc et 385 millions au sein du Comesa. En dépit d’un contexte peu favorable, les membres du SIM, le syndicat des industries de Madagascar, se disent « confiants ». Ils trouvent que Madagascar tirera avantage de son adhésion à ces communautés grâce au dynamisme de son tissu industriel. En vue de conquérir une part de marché dans cet ensemble, ils vont mettre sur le marché des produits de qualité et à haute valeur ajoutée, l’application des normes sur la première liste de produits arrêtée conjointement par le ministère de tutelle, la non- admission des produits importés non conformes aux normes malgaches ainsi que la maîtrise des procédures et des règles régissant le commerce régional.
Deux salons
Par ailleurs, les entreprises doivent participer à au moins 2 salons professionnels internationaux dans l’année. Les exportations devront tendre vers les 100% vers les pays de la Coi, 100% vers les pays de la Sadc et 50% vers les pays du Comesa. En outre, 90% de la demande intérieure au moins seront satisfaites. D’ici 2010, le Sim souhaite que les biens de consommation et d’équipement Made in Madagascar soient internationalement reconnus, en sus de la compétitivité sur la qualité et le prix.