Le verdict est tombé la semaine dernière pour les individus arrêtés dans l’exportation illicite de bois de rose découverte à l’île Maurice le mois de juin 2011. 5 ans d’emprisonnement ferme est la peine la plus lourde que doit effectuer un directeur d’une société citée dans ce trafic. Il a été condamné pour fausse déclaration de marchandises. Un membre du Congrès de la Transition écope de deux (2) ans de prison ferme ; un agent de la Douane doit aussi purger deux (2) ans de prison si un autre a recouvré sa liberté après plusieurs mois de détention préventive. Un prévenu qui a bénéficié d’une liberté provisoire n’était pas présent à l’audience. Les transitaires n’ont pas été condamnés.
Pour beaucoup, le procès n’a pas été convaincant car on s’attendait à des révélations sur les noms des propriétaires des marchandises et sur les transporteurs mais les dossiers qui ont été compulsés par les juges, les confrontations entre les prévenus et les questions à l’audience n’ont pas permis d’identifier qui que ce soit. Le circuit allégé emprunté par les conteneurs de haricot et de cornes de zébus comme il était stipulé dans les documents - le circuit jaune -, a empêché tout contrôle effectif des agents de la Douane. Les deux principaux inculpés dans cette affaire n’ont jamais admis à l’audience qu’ils avaient affaire à du bois de rose mais à des haricots et des cornes de zébus.
Recueilli par Bill
