Un tour aux urgences révèle que parmi les blessés qui y sont amenés, au moins 4 cas par jour sont causés par des violences conjugales. Une femme de 24 ans, habitant Ankorondrano, marchande, témoigne : “ J’ai été victime de violence de la part de mon mari lundi dernier. ” Ce qui a entraîné son évacuation au service d’urgence de l’hôpital. Sous prétexte qu’il a bu un peu, sans être ivre, il a frappé violemment sa femme “ sans aucune raison apparente ” . Cela devant le leur fils âgé de 2 ans. La femme a mentionné que “ la brutalité qu’elle subit a été répétitive tout au long de leurs 7 années de mariage ” . 7 ans durant lesquels il ne s’est pas passé un mois sans qu’elle ne soit victime des coups de poings de son conjoint, et ce, depuis le premier mois de leur vie commune, révèle la victime. Si depuis, elle n’a jamais voulu le quitter, maintenant, elle envisage de le faire définitivement car elle ne peut plus supporter davantage.
Femmes et alcool
Ce qu’elle ne tolère aussi, c’est le fait que son mari fréquente de temps en temps son ex-femme, malgré le fait qu’ils soient divorcés. “ Il lui verse tous ses salaires ces derniers temps ” , déplore le témoin. D’ailleurs, ce mari est déjà connu pour sa brutalité et son agressivité envers toutes les personnes qui ne sont pas de même avis que lui.
Selon nos informations, les causes de cette “ férocité ” masculine contre les épouses sont toujours presque les mêmes. Ainsi, les femmes constituent la première de ces causes, et plus précisément celles qu’on appelle communément “ deuxième bureau ” . L’alcool figure en deuxième position. Généralement, les victimes sont dans la plupart des cas, des femmes venant de la campagne.
Solofo RANAIVO
