La commission tripartite, ministère des Sports - Fédération malagasy - Ajesaia, a décidé pour le match ajourné du tour préliminaire de la ligue des champions de la Caf, la gratuité pour les gradins et payante pour les tribunes. il a été également décidé lors de cette réunion tenue hier, au ministère des Sports, à laquelle avaient pris part la commune urbaine d’Antananarivo et les représentants de l’Emmo-Nat de tenir la rencontre au stade de Mahamasina. Un stade saccagé par des frustrés mais dont la réhabilitation partielle a été effectuée en un temps record par les responsables de la Mairie de la capitale de Madagascar.
Concernant les prix d’entrée, ceux qui veulent s’installer dans les tribunes latérales auront à débourser 5.000 Ar contre 15.000 Ar dans la tribune centrale. Par contre, ceux qui ont pu garder leurs tickets d’entrée ou invitation de ce dimanche peuvent encore les utiliser cet après-midi. De leur côté, les spectateurs qui optent pour les gradins n’auront plus à payer la moindre ariary, néanmoins, seuls les 25.000 premiers y seront admis. Une fois la capacité des gradins atteinte, aucune entrée ne sera plus acceptée. Les forces de l’ordre sont prêtes à toutes les éventualités en mettant une disposition draconienne autour et dans l’enceinte du lieu de la rencontre. Profiteurs et fauteurs de troubles s’abstenir.
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L’Ajesaia prêt pour la bataille
« Dimanche ou mardi, peu importe, on est prêt pour se qualifier ». A la lumière de cette déclaration de Jéremia Randriambololona, entraîneur de l’Ajesaia, ses protéges ne sont pas tombés dans le piège de la guéguerre mozambicaine. L’ajournement de la rencontre pour cet après-midi n’a ainsi en aucun cas affecté le moral du groupe qui, au contraire, semble encore plus motivé qu’auparavant. « Nous sommes vraiment désolés de ce qui s’était passé dimanche. On compte offrir la victoire et la qualification au public malagasy », promet un des dirigeants de l’équipe championne de Madagascar. Un double défi à la portée des mains de l’Ajesaia qui pousse un ouf de soulagement dès que la commune urbaine lui a donné son accord pour l’utilisation du stade de Mahamasina. Jouer sur ce grand terrain constitue en effet une des forces de ces jeunes d’Antanikatsaka qui misent sur leur vivacité pour prendre en défaut leurs adversaires du jour, vainqueurs de 2 buts à 0 à la joute aller. Public acquis à sa cause, moral au beau fixe et terrain favorable à son jeu, tous les ingrédients sont réunis pour permettre à l’Ajesaia de survolter. Croisons les doigts.
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Réhabilitation de Mahamasina : Pour un esprit fair-play, lance le ministre
Le ministre des Sports, Patrick Ramiaramanana accompagné du maire de la CUA, Andry Rajoelina a fait une descente au stade de Mahamasina hier, dans l’après-midi. Tous deux en tant que premiers responsables concernés sont venus pour constater les dégats, mais également de voir de près les réhabilitations immédiates menées. Profitant de cette occasion, tous les deux ont lancé un appel aux férus du ballon rond d’adopter « un esprit fair-play et sportif ». Que chacun doive faire preuve de retenue et de ne pas recourir à des actes de vandalismes. Déjà les moyens mis à disposition, les financements pour embellir les terrains ne s’avèrent pas facile, il faut se démener pour tisser un partenariat à un autre pour obtenir tout ça, alors qu’après on les détruit. Les efforts menés ne sont pas uniquement pour respecter les normes internationales mais également pour satisfaire les inconditionnés du ballon rond. Ce stade est un bien à nous tous, alors il nous revient de droit de l’entretenir. Quoiqu’il en soit, nous devons tout de même changer de mentalité et comportement. De nouveau praticable, et entièrement réhabilité le stade l’est. Rendez-vous à Mahamasina.
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Caution ou assurance ?
Ayant su par la presse, dimanche dans la soirée, que la fédération de football a décidé de faire jouer mardi le match Ajesaia et Costa Do Sol au stade de Mahamasina, la commune urbaine d’Antananarivo a immédiatement pris la décision de prendre en charge toutes les dépenses générées par les travaux de remise en état de ce stade, ravagé à l’issue du rendez-vous avorté de dimanche. Ceci, après que le maire Andry Rajoelina ait su que ni la FMF ni le club Ajesaia ne disposent des moyens financiers nécessaires pour s’atteler à cette tâche urgente. En tout cas, toute l’équipe technique de la CUA a été à Mahamasina, depuis hier matin, pour remettre le stade aux normes requises. Les travaux afférents seront achevés ce matin, après les efforts déployés sans relâche durant toute la nuit.
Désormais, la CUA pense adopter les mesures idoines pour amener les organisateurs d’évènements sur les infrastructures appartenant à la commune de prendre leur part de responsabilité. Ainsi, comme dans toute opération de location, le dépôt d’une somme, à titre de caution, par ces organisateurs pourrait parer aux éventuels problèmes. Caution sur quoi la CUA pourra défalquer le montant des dépenses de réparation des dégâts pouvant éventuellement frapper ses infrastructures. Tsimbazaza pense également exiger le paiement d’une assurance par les organisateurs, auprès des compagnies appropriées, sur la location de ses sites. Assurance qui prendra ainsi en charge la remise en état de ce-ci, en cas de survenance de dégâts. En tout cas, Andry Rajoelina est formel sur ce point : « que chacun prenne désormais sa part de responsabilités ! ».
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Le Commissaire au match pointé du doigt !
Sans verser de l’huile sur le feu, le Seychellois Roch Henriette, commissaire au match désigné par la Caf pour superviser la rencontre Ajesaia-Costa Do Sol n’est pas exempt de reproches.
Plus d’un estiment à raison qu’il est le premier responsable de la non tenue du match retour au jour et heure indiqués initialement. Pire, ses comportements avant la rencontre avortée laissent grande ouverte la porte aux suspicions quant à l’existence d’une quelconque connivence avec les Mozambicains pour le report de la rencontre. Le Président de la Fédération Malagasy n’a pas tardé à manifester ses réactions, des Seychelles où il se trouve, en mettant les Mozambicains et le Seychellois dans un même sac : « c’est une mauvaise foi manifeste du Costa Do Sol appuyé par le commissaire au match », s’emporte Ahmad. Contacté à son hôtel dans l’après-midi de dimanche, Roch Henriette a fait savoir qu’il ne désire pas de parler à la presse. Pourtant des éclaircissements de sa part sont attendus pour justifier le non match causant les échaffourées au stade de Mahamasina. Des questions pertinentes restent sans réponse, jusqu’à ce jour. Quelle mouche l’a piqué pour qu’il prenne l’initiative de se rendre seul à l’hôtel des Mozambicains à quelques heures du coup d’envoi de la rencontre ? Quel genre d’« ange gardien » lui est apparu dans son sommeil pour qu’il revienne sur la décision, de faire jouer le match, prise la veille, durant la réunion technique ? Est ce que la Confédération africaine de football (CAF) lui autorise de tenir une seconde séance de travail, avec seulement la présence des représentants de l’une des équipes participantes et ce dans le « camp » de ce dernier ?
Dans une situation conflictuelle, le commissaire au match n’aurait dû tenir compte que les décisions prises durant la réunion technique « officielle » prévue dans les règlements de la compétition. En franchissant cette ligne de démarcation limitant la neutralité, le commissaire au match semble avoir choisi son camp...
