Environ une vingtaine de stations d’essence opèrent actuellement dans la Capitale rattachée à quatre compagnies pétrolières. Le montant minimum de leur chiffre d’affaires s’élève à 10 milliards d’ariary. De ce fait, l’existence d’une comptabilité réelle au sein de ces stations s’avère incontournable souligne Rakotozafy Jean Martin, Président du Groupement Professionnel des Gérants libres de Stations- Service. « Le métier exige du professionnalisme, les stations services ont besoin d’une comptabilité réelle sinon le montant des impôts qu’elles vont payer sera exorbitant », a-t-il souligné. Ceci devrait leur permettre de se défendre, et d’avoir recours aux législations fiscales.
- Impôt : 1 pour mille du CA
En effet, les stations - services doivent à l’Etat chaque année, un pour mille de son chiffre d’affaires sur les produits blancs, un taux fixe minimum, et 5 pour mille pour les autres produits comme les lubrifiants ou les marchandises vendues dans les boutiques. En ce qui concerne, la marge bénéficiaire qui revient à la station, elle est de 1 % sur les produits pétroliers. À titre d’exemple, sur un prix du litre de 2750 ariary, la station perçoit 15 ariary.
Outre les impôts, les stations ont d’autres charges si l’on ne cite que le loyer, les salaires du personnel et l’achat des produits pétroliers. Il est à noter que la consommation a connu une baisse de 7 à 8 % par rapport à l’an dernier.