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Selon Krystyna Bednarska, représentante permanente du PAM à Madagascar, « la situation alimentaire dans le sud de Madagascar est vraiment alarmante pour l’année 2011 ». Un constat partagé par l’ambassadeur Jean-Marc Châtaigner, qui marque sa « grande inquiétude face à la vulnérabilité des personnes, qui est favorisée par la crise qui prévaut dans le pays ». De ce fait et malgré la crise de reconnaissance du gouvernement actuel, la France, selon son ambassadeur, va tout faire pour poursuivre son aide alimentaire pour l’année 2011. « Une aide financière qui ne sera pas en dessous de 1 million d’euros » a déclaré Jean Marc Châtaigner, hier, lors d’une conférence de presse dans le bureau du PAM à Ambatoroka. Il rassure qu’il va plaider auprès de Paris, pour une enveloppe financière permettant de « casser la dynamique de sous-alimentation ».
« Depuis 2005, l’aide alimentaire française a mobilisé 1, 35 millions d’euros par an ». Et en 2010, l’aide est montée à 1,6 million d’euros et « en 2011, ce ne sera pas moins », a déclaré l’ambassadeur de France. L’aide financière de la France est ainsi injectée dans le fond du Programme alimentaire mondial qui, par la suite, relayera les activités à travers les partenaires techniques et ONG locales comme le SAF-FJKM, les Croix Rouges malgache et française ainsi que le GRET Nutrimad.
Recueilli par Valis
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C’est quand même troublant, pour rester poli, de voir que les pouvoirs nationaux et locaux n’ont jamais pu mettre en place une véritable démarche pour endiguer la sècheresse et le kere dans le grand Sud. Les ricains cette année, les frenchies en renfort l’année prochaine, sans compter les initiatives de tout un tas d’ONGs ou assimilés depuis, aiza ilay vitan’ny fanjakana ee ? ...tssss.
J’ai toujours entendu que ce sont des « aides et initiatives » extérieures qui s’occupent de ce problème qui ne date pas d’avant-hier. Quid des élus locaux, en tous cas de ceux qui se « sentiraient » de prime abord concernés ? Je ne veux me fâcher avec personne, mais je dis que c’est vraiment la loose de se faire remonter les elastiques pour ce qu’on laisse faire.
Où trouvera-t-on notre légitimité ? Où irons-nous chercher notre dignité, puisque nous nous tuons à petit feu ?
Da fily, je suis entièrement d’accord avec vous sur le problème de nos frères dans le sud. Il est indispensable et prioritaire à mon humble avis de prendre à bras le corps la situation qui ne date pas d’hier. Comptons sur nous-mêmes d’abord ! Misaotra tompoko.
vous avez raison au lieu d’inaugurer des stations de bus avec WC à Majunga, de se préoccuper de doubler le chiffre de badaux aux stands et foires de fin d’année, remplir l’estomac des concitoyens devrait etre une priorité, avant meme l’éducation et l’armée,chacun sa logique et donc priorités, je ne fait que le Hurler sur ce forum, cela fait le jeu des Vazahs , mais surtout, est l’épée de damocles sur la tete du responsable qui ne semble ,avec son entourage, pas y avoir pensé,un repas qui risque de se manger froid.
Mba mahagaga ihany ilay hoe grande iquietude an
andriamatoa ambasadaoro toa fomba hafa entina azahoana vola fotsiny izany amiko raha toa ka efa nadeha nankany atsimo ianao dia mahita fa rehefa toerana tsy azo honenana intsony eo fa tsy mety aminny fivelomana inona indray no mbola hijanonana eo fa resaka politika fotsiny io. Ny olona tsy ampy sakafo misy foana na aiza na aiza fa tsy any ihany fa ilay ingahy iry miditra be amiilay izy mihitsy no mahagaga satria izay no fomba afahana na mampiditra vola ara dalana ho anny FAT na mamoaka vola ho anny FAT ny sisanizay bla bla sy fandrebirebena fotsinyary mba ho foana amin
izany koa ve hono ilay hanohanana miandry omena ilay olona fa tsy hiasa aminny herintaona koa keredia ho avy indray Chataigner