MAXIME DE MAX
Actuellement, on voit la prolifération de mosquées dans toutes les contrées de l’Imerina. Eh oui ! L’Islam a fait son trou dans la province d’Antananarivo et cela même sur les terres sacrées d’Avaradrano, fief de la royauté merina. La pratique de toutes les religions est permise par les autorités sur tout le territoire de Madagascar, dans la mesure où l’occupation d’un terrain par l’édifice religieux se fait dans les règles de l’art. Inconsciemment, des réactions de rejet pour ces perspectives islamistes ont été perçues chez les vieilles familles merina de culture judéo-chrétienne, et tout le monde y est allé avec une argumentation provenant du cri de leurs entrailles qui se sont révoltées contre cet état de fait.
 Effectivement, les islamistes, avec leur mode opératoire qui est d’accompagner leur installation à un endroit par une participation effective aux aides sociales, à savoir : la distribution de nourritures, la mise en place d’écoles coraniques, l’ouverture de dépôts de médicaments, et d’autres actions à caractère vital, vont faciliter en ces périodes de pauvreté, le changement de confession religieuse chez des gens qui ne pensent plus qu’à survivre. Depuis quelque temps, la puissance financière mise à la disposition de cette religion est tout à fait ahurissante, et seuls des Etats pétroliers peuvent le faire pour qu’à terme, Madagascar devienne un état islamique.
 Mais en fait, tout cela est de bonne guerre, même si cette méthode est un abus avéré de faiblesse aux dépens d’un peuple aux abois. A ce rythme, d’ici 10 ans, on classera Madagascar parmi les Etats d’obédience islamiste et où les foyers de guerres de religions animés par la recherche de la suprématie de l’une sur l’autre, verront leur apparition sur notre île chanceuse jusqu’ici. L’harmonie dans le mieux vivre ensemble y était observée et illustrée par le respect d’un quota tacite réservé aux musulmans. Il n’est nullement dans mon intention d’essayer d’interdire la religion musulmane de s’épanouir dans toute l’île, mais il est temps d’informer et de conscientiser les chrétiens que le coup d’envoi du prosélytisme religieux est donné…
 Au lieu de se lamenter sur soi-même et d’attendre après une manne qui tarde à venir, ne serait-il pas mieux pour les chrétiens de prendre les devants ? L’évolution dans un concept religieux qui s’est cantonné depuis des temps immémoriaux sur l’éducation spirituelle et morale, est maintenant nécessaire afin de se transformer en une culture religieuse agissante socialement. Il est temps d’utiliser au mieux les mêmes armes que l’adversaire, dans les actions sociétales diverses pour le mieux vivre de chaque paroissien.