HORS-SUJET du dimanche.

VARY SAFIOTRA ou RIZ HYBRIDE,

Je viens de me passer une courte vidéo sur le programme actuel entre la FAO, les chinois et des communes rurales pilotes(10% de notre surface rizicole, soit 30000 Ha) pour vulgariser cette voie.
Le but est clairement affiché : doubler la production de riz, passer de 7 T l’Ha à 10 ou plus.
Une agricultrice donne l’exemple, pour sa première récolte, elle espère faire 1,3 T pour 0,12 Ha quand c’était 500 Kg d’habitude.

Mais alors, quels en sont les tenants et aboutissantsn, est-ce réellement intéressant pour résoudre notre persistante mauvaise ou sous-production ?
Les contraintes ne sont pas des moindres :
 Obligation d’achat de la semence à chaque fois car la récolte n’est pas utilisable pour la semence (masomboly tsy azo averina). Cela conduit à la question de la garantie d’approvisionnement de la semence chaque année, en termes de disponibilité, de coût, et de qualité ;
 Sous-jacente, qu’est-ce que les noiches espèrent en tirer comme profits à long termes ?
 A-t-on les retours (feedback) utiles aujourd’hui pour s’assurer que cela n’amène pas à un déséquilibre environnemental à échéance ? Est-ce qu’on connait les risques d’appauvrissement de la terre, par exemple. Qu’est-ce qui fait le caractère hybride de cette semence, contient-elle une modification d’organismes, etc.
  On affiche 10% du territoire couvert par cette culture, peut-on aller au-delà, qu’est-ce que cela engendre comme coût, effort logistique, et politique de diffusion à mettre en place ?

Voilà des questions que je me pose aujourd’hui mais qu’il faudrai que l’alternance se pose aussi, et de façon exhaustive, si on doit en faire une politique de développement..