Le trafic d’influence est à l’homme politique ce que la petite culotte est au violeur.
Cà se pratique partout et depuis la nuit des temps mais dans la discrétion pour le trafic d’influence et en cachette pour le viol.
On ne le clame pas sur les toits, sauf si on est un imbecile patenté.
Dans cette affaire, ce dépité a surtout démontré son imbécilité. Il a montré que dans le système foza c’est une pratique courante érigée en système de gouvernance.
Dans les pays civilisés, le trafic d’influence est sévèrement combattu, passible de la correctionnelle et de lourdes peines d’emprisonnement, c’est ce qui arrive à Sarkozy.
Mais à Madagascar, le trafic d’influence c’est le symbole d’un pouvoir qu’il faut mettre à l’avant, pour créer des obligés, pour protéger son pouvoir, pour en mettre plein la vue aux béotiens. Izahay izao no eo amin’ny fitondrana ! Je SUIS.
Même pas honte de dire çà !
On en est fier et on le clame car l’obscénité et l’éthique sont des concepts inexistants dans l’intellect des politiciens gasy.
Une refonte totale de l’éducation et de la morale civique est plus que nécessaire et vitale, mais il faudra deux à trois générations pour les résultats. Et condition sine qua none pour changer les mentalités, une situation économique qui va dans l’intérêt de tous.
Utopie ?
OUI !
mais l’utopie d’aujourd’hui peut être la réalité de demain.
Il n’y a qu’à regarder le Rwanda et l’Ethiopie ;