Je ne fais que livrer au forum des points de vues tout simples sur le passé et la situation actuelle.
Akfm et MFM mais aussi le Monima (supporte par AEOM des ânnees 60/70 avait des points de vue relativement clairs mais cela ne veut pas dire que les idées de gauche que ces partis véhiculaient avec leurs propres nuances pour se différencier , avaient fait du bien au pays.
Je pense que les théoriciens de ces partis n’avaient pas suffisamment tenu compte du contexte international, dans la mesure où le pays n’avait pas son indépendance économique. Une rupture brutale comme celle des années 70 n’etait Pas la bonne démarche.
Le psd, quoiqu’on ait pu dire de mal contre ce parti de côtiers essentiellement, aurait pu évoluer vers une plus grande considération du besoin d’independance Économique de Mada sans que le pays verse dans une longue période d’instabilite Politique comme toutes ces années qui se sont succédées depuis 1971.

Puisque l’akfm était bien structuré, il aurait bien pu évoluer electoralement hors des limites de Tana intra-muros. A la fin des années 60/debut70, ce parti avait bien déclaré être à 80% en accord avec la sociale démocratie. C’etait Déjà un 1er pas considérable pour un parti considéré comme un parti cryptocommuniste avec son socialisme scientifique que seul son bureau politique comprenait.

J’etais Déjà en France dans les années 60/70 après mon séjour au Gabon.. J’avais pu observer cette mode d’apres 1968. Être considéré comme un reac était la pire des insultes que les intellectuels de aeom à Paris jetaient à la figure de ceux qui n’etaient Pas pro Monima considère comme un parti maoïste.
Être réformiste comme Akfm était taxé comme anti révolutionnaire. Le MFM et le Monima avaient saisi cette approche pour infiltrer Ankatso et lancer le grand mouvement de mai 72. La descente aux enfers du pays avait débuté à cette époque. 50 années plus tard, le grand merdi..r est toujours la. Pire les tout de même patriotes maladroits des vrais partis de gauche furent débordés par les affairistes de tous bords que sont les hommes politiques d’aujourd’hui.
Les vieilles générations d’aujourd’hui que sont devenus les jeunes et étudiants de 71/72 ne peuvent plus que regretter la tournure des événements.
Mais il doit rester une chance pour notre pays à condition de ne pas s’enfermer dans un dogmatisme d’un autre temps. On peut être de bons patriotes autrement.