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Les feux de brousse et de forêt se multiplient à Madagascar
Publié le : 01/08/2020 - 00:17
Les départs de feux de forêt ont doublé dans la région Boeny depuis le début de l’année (image d’illustration)
Les départs de feux de forêt ont doublé dans la région Boeny depuis le début de l’année © Sarah Tétaud
Texte par :
RFI
Si la région Boeny, dans le nord-ouest du pays, compte habituellement 5 000 départs de feu de janvier à juin, elle en enregistre en ce moment le double : 10 000 depuis le début de l’année, indique la direction de l’environnement de la région. A l’origine de ces feux notamment, la production de charbon qui s’est intensifiée depuis la pandémie de Covid-19.
Avec notre correspondante à Antananarivo, Laetitia Bezain
Les flammes menacent même les stalagmites et stalactites de la grotte d’Anjohibe, la plus grande de l’océan Indien et la deuxième d’Afrique. Jouxtant une forêt peuplée de lémuriens, elle est l’un des lieux les plus touristiques de cette zone.
« Au niveau des forêts sèches, le nombre de feux est vraiment désolant parce que nous avons battu le record de feux cette année dans notre région, explique Ihando Andrianjafy, le directeur de l’environnement de la région Boeny. Malgré la sensibilisation et des interventions de lutte, ça continue encore malheureusement de brûler. »
La carbonisation non contrôlée du bois pour la fabrication du charbon est en général la cause de ces feux. Ces derniers mois, la nature est devenue un moyen de subsistance pour les communautés villageoises vulnérables, poursuit Ihando Andrianjafy.
« Quand il y a le confinement, il y a des pertes de revenus des communautés et là les gens deviennent tous des charbonniers parce que c’est le moyen le plus simple de trouver de l’argent. Pour eux, les forêts naturelles sont des ressources gratuites et plus accessibles que d’autres ressources. C’est une question de survie. Comme ils n’ont pas de travail et pas d’autres sources de revenus, c’est la seule option pour eux. »
Pour donner une source alternative de revenus aux ménages, l’ONG Eden Reforestation en collaboration avec les parcs nationaux a employé 3 000 habitants de la localité pour reboiser la région et notamment la zone aux alentours de la grotte d’Anjohibe