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1er août 2020 à 13:20 | Vohitra (#7654)

On s’amuse encore à faire parler la statistique officielle avec ses lots d’interprétations possibles selon les bords, en tenant compte des moyens dérisoires à nos dispositions selon nos contextes, alors qu’on sait pertinemment que les efforts nationaux consentis jusque là ne nous ont pas aidé à juguler la hausse de la contamination de la maladie virale auprès de toutes les catégories sociales existantes dans le pays, et en particulier chez les couches vulnérables déjà laminées par des pertes de incommensurables de revenus de subsistance…l’humilité et le pragmatisme qui fassent défaut dès le début de la lutte contre la pandémie avaient eu le temps de faucher de nombreuses vies humaines, reconnues implicitement même en dehors de la statistique officielle, et malgré les tentatives incessantes de faire passer dans la conscience collective les vertus insignifiantes d’une remède porteuse de slogan politique qui a fait long feu vaincue par la réalité chez les communs des mortels…

Les faits sont têtus, c’est parce que la pays est fragile économiquement, qu’on n’est pas capable de faire des dépistages massifs, qu’on n’est pas capable de faire des traçage des cas suspects éparpillés partout à travers le pays et en particulier dans la zone foyer de contamination, qu’on est pas armé à honorer entièrement la prise en charge des coûts des traitements de ceux qui ne sont pas admis dans les structures hospitalières et abandonnés auprès des ménages pauvres…et qu’on n’est pas capable de faire des distributions de vivre à domicile pour ceux, combien ils sont nombreux, qui peinent à préserver une dignité humaine pour survivre faute de nourriture adéquate apte à conserver les fonctions métaboliques de base en tant qu’être humain vivant…

Sachant pertinemment qu’on est à un (01) mois de la période d’incidence de la peste qui avait pu faucher 61 vies l’année dernière, et deux mois de celle du paludisme qui avait ravagé plus de 500 vies rien qu’au bout de quatre mois depuis le début de l’année en cours…

Bref, l’essentiel, c’est de ne pas politiser des situations sanitaires qui ne font que décimer la population et laisser des séquelles indélébiles auprès du capital humain du pays, surtout auprès des enfants et des jeunes qui vont assurer plus tard la relève des défis et challenges que la génération actuelle, y compris les responsables politiques, n’est pas apte à faire…

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