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19 mai 2019 à 14:03 | ETHAN (#9769)

Bonjour Mme / Mr Fanambinatsoa

Vous avez raison mais en ne parlant surtout que les conséquences.

La cause et l’origine de tout ceci remontent des décennies en arrière. Andry Rajoelina n’est donc pas le seul responsable, mais comme PRM, il a le devoir d’entreprendre les meilleures Actions dans ce Contexte vers des Résultats attendus par tout un Peuple.

Je vais essayer d’être bref dans ma petite synthèse.

## Quand on parle pour le seul exemple (parmi tant d’autres) du secteur minier malagasy. Pourquoi pendant des décennies presque aucun Government n’avait su concevoir une éducation et une formation dans l’enseignement pour ne plus dépendre des mains-d’œuvre étrangères, afin d’exploiter de façon endogène les richesses minières du Pays avec une Industrie locale et donc malagasy ?
## Pourquoi plusieurs Pays d’Afrique dont Madagasikara même à l’époque de Mr Ravalomanane ont une croissance économique allant de 4% à presque 9%, mais ils n’avaient pu éradiquer la pauvreté depuis ?
## Quand la production africaine de Cacao rapporte environ $12milliards en 2016, alors que l’industrie transformatrice de ces matières 1ères en récolte plus de $200milliards où les Agriculteurs africains resteront toujours aussi pauvres ?

D’où et dans un futur ‘’immédiat’’, on pourrait imaginer trois types d’évolution possibles de Madagasikara.

1° La situation économique actuelle peut fort bien se maintenir ; ce qui, sans nul doute signifie la stagnation, la famine et à terme, les conflits sociaux et politiques qui ne manqueront pas de susciter à nouveau des interventions étrangères dans les affaires malagasy.
2° Ou encore chercher à accroître davantage l’impact de l’étranger (avec la WB et l’iMF) sur son development. Comme déjà observé en Côte-d’Ivoire, au Kenya, au Gabon et ailleurs — Favoriser une certaine croissance et naturellement, les ressources malagasy seront intensément exploitées par l’intelligence économique étrangère où en définitive, une minorité d’individus en profitera comme depuis toujours.
3° Ou Enfin, un Government pourra opter pour une politique économique autocentrée dans l’indépendance et qui accorde la priorité aux besoins internes sur la demande du marché mondial. C’est sans doute la solution qui répond le mieux aux intérêts de Madagasikara.

Cette 3ème démarche est exigeante dans sa mise en application pratique. Une telle politique requiert une volonté locale, exercée en faveur du development régional, car les régions, avec leurs potentialités, restent le meilleur development réel et inclusif dans ce Pays.
Or cette volonté politique doit s’exprimer à travers des institutions démocratiques solides, forgées avec la participation active des populations mieux considérées et non comme des objets du projet commun.

# # #

Le Savoir endogène et le Development endogène sont donc deux notions qui devaient être inséparables.
Leur différence est due à une parenté épistémologique et conceptuelle pour l’économie du development, qui met en dialogue leur complémentarité et d’offrir à Madagasikara le terreau et le fertilisant qui en seront la matrice scientifique économique et sociale.
Si le Savoir est en amont du Development endogène, ce dernier a comme potentialité les Ressources humaines locales.
Le Savoir endogène et le Development endogène reposent donc sur l’exigence d’intégration de tous les Malagasy, afin que toutes les couches sociales soient actrices de l’économie du development de ses matières 1ères ou de ses matières grises. (j’espère dans le moyen terme)
Cette rationalité du Savoir défendra à terme une personnalité collective contre toute entrave de la domination extérieure, car une Population bien instruite ne se laissera plus bernée par des ‘’Kabary’’ vides de Sens.

Bon courage … …

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