Beaucoup ont cru que la fuite de l’autocrate, déchu, allait permettre d’accéder à une nouvelle ère, démocratique, dans ce pays !..
Au vu des premières mesures, prises, dans une précipitation, collective, il semble que nous soyons restés sur notre faim, pourtant fléau, national !..
La première victime étant la génération Z, jeune, dindon de la farce de ce coup d’éclat, et, non, d’état, comme certains aiment à le répéter, d’autant plus, qu’elle avait été à l’origine d’une volonté de changement en prenant, elle, tous les risques pour se faire entendre et exister..
Remarquons que les chantiers en cours ne seront nullement remis en question, ils devraient être poursuivis et quand à certaines de ses réalisations, douteuses, elles ?..
On reprend les mêmes et on recommence est l’impression, désagréable, que ce nouveau régime donne en prenant un pouvoir, de manière, plutôt, inattendue, avec un objectif, prioritaire, celui de rassurer les bailleurs de fond, à soutenir un programme économique et social qui demanderaient à être précisés..
Loin de convaincre, il ne fait que renforcer les craintes de voir la montagne accouchée d’une souris, tant, certaines nominations posent questions avec des girouettes, qui choisissent leur camp, en fonction de la direction du vent..
Preuve, s’il en fallait, une, que le panel des postulants à un maroquin demeure des plus réduits, démontrant, ainsi, sa pauvreté pour un renouvellement des politiques, forçant un recrutement, dans la consanguinité de clans, revanchards !..
La précipitation et l’approximatif collent à l’image, floutée, de ce pouvoir, aujourd’hui, sans moyens financiers, pour confirmer ses intentions de changement qui exigeraient beaucoup d’efforts et de financements !..
Bref, après cette courte période, d’euphories, partagées dans l’espoir, fou, de tourner la page, une certaine déception semble naître, parce qu’au delà, des effets d’annonces, la réalité, elle, demandera du temps et des moyens..
De ce côté, là, il n’y aura pas de changement avec le précédent locataire, voir, même, une aggravation des choses si les bailleurs consentent à accorder du crédit à cette ième tentative, hâtive, à vouloir démontrer qu’ils seront bien meilleurs, eux !..
À ce sujet, un rappel, utile, serait celui de répéter que la politique est fait pour servir et non pour se servir !.
Telle est l’interrogation du jour et la grosse incertitude pour demain !..