« La lecture est la nourriture de l’esprit» ; on constate la prolifération des livre-trottoir qui rejoignent les fruits, les légumes, les ustensiles et autres qu’on vend sur le trottoir. Ce qui interpelle c’est qu’on retrouve essentiellement des manuels scolaires en français, des livres illustrés pour enfants et des romans en anglais ! Les ouvrages en malagasy qu’on y trouve sont essentiellement ceux des auteurs qu’on étudie dans les lycées et collèges comme Clarisse Ratsifandrihamanana et Andry (...)

La journée mondiale de la santé est célébrée le 7 avril. Pour Madagascar, cette célébration s’est focalisée sur la lutte contre le diabète. D’après les statistiques révélées lors de cette journée, le diabète touche plus de 920.000 personnes dans l’île ; ce chiffre ne représente que les personnes recensées et dépistées. « Plusieurs millions de malgache sont atteints par cette maladie mais ne savent pas encore qu’ils le sont que lorsque la maladie prend des allures préoccupantes et devient grave » dixit le ministre (...)

À Antananarivo, nos rues sont truffées de vrais nids de poules, cela tout le monde le sait. Ces temps-ci, on retrouve des chantiers un peu partout, s’occupant de l’entretien de ces chaussées détériorées, ce qui est très bien. Pourtant, le fait que ces chantiers s’installent pendant la journée engendre des problèmes de circulation monstre chez les usagers. Ceux pour qui ces chantiers devraient profiter sont à leur tour victime d’embouteillages monstres chamboulant tous les emplois du temps et (...)

Donia signifie littéralement « la belle vie » en langue sakalava, et le festival Donia porte bien son nom. C’est un festival qui se tient annuellement à l’île Nosy-Be, cela fait maintenant 23 ans. Le festival Donia durera un peu moins d’un mois pour cette 23ème édition: du 9 avril au 15 mai. Officiellement, il débutera le 11 mai par un carnaval, suivi les 12, 13, 14 et 15 mai par les représentations artistiques sur la grande scène du stade d’Ambodivanio. Mais, avant, à partir du 9 avril, il y a ce qu’on (...)

Peu importe la classe sociale, de nos jours, tout le monde veut supprimer les kilos en trop ! Pour avoir un corps sain, il faut se dépenser aussi bien physiquement qu’intellectuellement. Au fait, pour être en bonne santé, il faut trouver l’équilibre entre le travail physique et le travail intellectuel et c’est ce qu’un responsable du Centre de Santé de Base de niveau deux ou CSB II d’Ambodin’Isotry affirme. En effet, cela fait maintenant quelques semaines que ce centre de santé offre un programme (...)

Madagascar a deux demi-finalistes pour le grand concours international « Global Innovation throught Science and Technology » ou GIST tech-i 2016. Le GIST est un concours ayant pour but de promouvoir l’entrepreneuriat dans le cadre de la technologie, ainsi que les jeunes créateurs des pays en voie de développement ou ceux des pays émergents. Les meilleurs projets se verront attribués un appui financier mais jouiront aussi de conseils et de mentorats. Les finalistes seront sélectionnés par vote (...)

Qui des étudiants de l’Université d’Antananarivo n’ont pas encore entendu cette fameuse expression ? « Mandalova matetika » ou « Passez souvent » est une des expressions favorites de l’administration selon les étudiants. Ces temps-ci, nombreux sont les étudiants qui se plaignent au sujet de l’organisation de l’université qui laisse à désirer selon eux. « Déjà que l’octroi de la bourse est remis en question, on nous demande encore de passer souvent afin de voir s’il y a changement de l’emploi du temps, à la (...)

L’éducation à Madagascar coûte chère, même dans les établissements publics. En effet, le droit d’entrer au Collège ou CEG est aux alentours de 33.000 ariary, au Lycée 50.000 ariary et à l’université, 40.000 ariary ; sans compter les frais supplémentaires exigés quand on est dans l’enseignement supérieur, tels que les voyages d’études coûtant environ 90.000 ariary par an (cas de la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines). Il ne faut donc pas s’étonner que nombreux sont ceux qui abandonnent en cours de (...)

La rentrée après les vacances de pâques pour débuter le troisième trimestre s’est faite ce lundi 04 avril 2016 pour la plupart des établissements scolaires. C’est la dernière ligne droite pour passer au niveau supérieur. Tous les enseignants sont du même avis, le niveau des élèves n’est plus ce qu’il a été avant. Le plus grand défaut des élèves d’aujourd’hui c’est qu’ils n’aiment pas lire alors que c’est la base même de l’apprentissage. En effet, lire nous enseigne les rudiments de la langue, elle rend son (...)

Cela fait maintenant plusieurs mois que les sachets moins de 50 microns sont interdits ici, à Madagascar. Depuis, on retrouve dans nos marchés plusieurs types d’emballage : en tissus, , en papiers bruns,… en plastique épais. Mais l’ennui avec ces sachets c’est qu’ils sont plus chers. En effet, avant, certains marchands donnaient gratuitement le sachet en guise d’emballage pour les produits achetés car ils coutaient en général entre 20 et 30 ariary. Maintenant, ces emballages en plastique coûtent en (...)

Madagascar possède beaucoup de jeunes talentueux et ce, dans divers domaines. De plus, nous avons beaucoup de clubs pour réunir les jeunes passionnés : des clubs d’actions sociales, de dessin, d’échec, de musique, de danse… Pourtant, peu d’entre eux envisagent de s’épanouir ou même de tâter le terrain international. Une des remarques qui revient souvent dans le cadre des rencontres, ateliers, sommets et formations des jeunes à l’échelle internationale c’est qu’il y a peu de jeunes qui postulent. Mais (...)

De nos jours, la culture joue un rôle primordial dans l’éducation des jeunes. En effet, tout ce qui est défini comme « tendance », « in », en d’autres termes « à la mode », a sur eux une très grande influence. De plus, l’existence ou plus précisément la liberté qu’offrent l’internet et surtout des réseaux sociaux empêche le contrôle des parents sur ce qui s’avère être leur éducation et notamment l’aspect culturel. Pour preuve, l’histoire de « twerking » à la grande braderie par ces jeunes demoiselles qui ont exhibé (...)

Le dépôt des dossiers en vue de l’octroi des subventions pour les Communes a été clôturé hier 31 mars 2016. En effet, en vue de mieux assurer le suivi et appréhender la cohérence de gestion au niveau des Communes, les Comptes Administratifs des deux dernières années et le Budget Primitif de l’année en cours sont exigées ainsi que les différentes délibérations du Conseil Municipal et autres décisions y afférentes. Toutefois, vu que la dernière élection communale a fait émerger une nouvelle donne dans la (...)

Un des évènements les plus importants et les plus attendus dans le milieu de l’éducation de base est bien sûr l’examen du CEPE ou le Certificat d’Etude Primaire Elémentaire. En effet, c’est l’examen de transition entre le niveau primaire et celui du secondaire. Il a pour but de tester, non seulement la compétence des jeunes élèves par rapport aux connaissances de base acquises en classe mais surtout leur aptitude à passer un examen officiel, ce qui constitue une grande pression pour ces jeunes gens. (...)

Besarety est, comme tous les quartiers d’Antananarivo situés à basse altitude, inondée à chaque petite goutte de pluie d’une eau qui devient de plus en plus verdoyante chaque année. Cette inondation d’eau sale est causée par des déchets bouchant les canaux d’évacuation des eaux usées. Un parti politique a mobilisé mardi 29 mars dernier, une cinquantaine des jeunes de ce quartier pour effectuer un curage et un ratissage des canaux d’évacuation. En retour de ces travaux, ces jeunes ont reçu une somme de (...)

Suite au délogement du parc d’attraction pour enfants du jardin d’Ambohijatovo par la mairie de la capitale, le président du parti PLD (Parti Libéral Démocrate) de Saraha Rabeharisoa veut l’utiliser ce 29 mars pour expliquer à la population de la capitale le point de vue de son parti sur la conduite du pays. La politicienne estime qu’en tant qu’opposant, son parti a le droit et le devoir de s’exprimer devant le public pour faire valoir son avis. La mairie n’est pas contre mais c’est la préfecture de (...)

Les membres de la société civile essayent de mobiliser l’opinion par rapport au projet du régime de se passer des voix de la population de base pour désigner le chef fokontany. Selon le projet en cours, le chef fokontany sera désormais désigné par le chef de district. Le fokonolona n’aura plus droit au chapitre, et les chefs fokontany, du moins pour ce régime porteront donc tous la cravate bleu du HVM. Comme il sera désigné, il n’aura de compte à rendre qu’à celui qui l’a mis dans son fauteuil, (...)