Facebook Twitter Google+ Les dernières actualités
mercredi 18 juin 2025
Antananarivo | 21h42
 

Economie

Un déclin de 25% des dépenses publiques

lundi 24 octobre 2011 |  2494 visites  | 17 commentaires 

Le Bureau de la Banque mondiale à Madagascar a organisé le 20 octobre dernier une nouvelle session de ses conférences-débat thématiques appelées « Dialogues pour le développement ». Elle était consacrée au rapport de la Banque mondiale portant sur la revue des dépenses publiques et la conduite de la politique budgétaire après deux ans de crise à Madagascar. De nombreux représentants du gouvernement malgache, de la société civile, du secteur privé, des partenaires au développement et du monde académique étaient présents.

La SG des Finances confirme

« Si l’État malgache a su conserver l’équilibre de ses finances publiques et de ses principales variables financières pendant ces deux années de crise politique, cette réussite s’est traduite par un déclin de près de 25% des dépenses publiques qui ne comptent plus aujourd’hui que pour 10-12% du PIB ou 6-7% de l’ensemble des activités du pays ». Ce constat de Jacques Morisset (Lead Economist au sein de la Banque mondiale) a été partagé par la secrétaire générale du Ministère des Finances, Mme Vonintsalama Andriambololona. Ce déclin est surtout visible dans la chute de l’investissement public qui ne totalisait plus que 250 millions de dollars en 2010, soit 2,5 fois moins qu’en 2008, ou encore 8 fois inférieur au montant observé au Sénégal. Dans ces conditions, il n’est guère surprenant que le pays ne soit plus en mesure de fournir les biens et services publics que sa population se trouve en droit d’attendre.

La crise politique qui a éclaté en 2009 a renforcé les faiblesses qui étaient déjà présentes dans les finances publiques malgaches : faible pression fiscale, allocation sous-optimale des dépenses publiques, manque de transparence dans l’exécution de certaines catégories de la dépense, et quasi absence de contrôles indépendants sur l’utilisation des deniers publics.

Pour une baisse de l’impôt sur les revenus

La Banque mondiale a souligné la nécessité de réformes afin que l’État malgache puisse enfin jouer son rôle de stabilisateur du cadre économique et d’instrument de développement économique. Pour cela, il faut continuer à préserver l’équilibre budgétaire comme cela a été fait ces dernières années, tout en mettant l’accent sur trois axes de réformes complémentaires. Le premier est de chercher à accroitre la surface financière de l’État par l’amélioration du recouvrement des impôts et des redevances, la mobilisation de l’aide extérieure et le recours aux sources de financement privé par une politique adroite et transparente de privatisation et de partenariats. Dans la mesure où il faut modifier la culture actuelle de l’évasion fiscale, plusieurs actions novatrices sont proposées pour modifier le statut quo, comme une baisse du taux de l’impôt sur le revenu pour établir les bases d’une collaboration entre les services fiscaux et les contribuables.

Le deuxième axe vise à améliorer l’utilisation des ressources de l’État. Il faut non seulement apporter une lumière sur l’allocation actuelle des dépenses tant au niveau des secteurs que des régions, mais aussi développer des outils pour s’assurer que l’argent de l’État se dirige bien vers les objectifs de développement que le pays s’est accordé. Comme cette problématique de l’affectation optimale des dépenses n’est pas unique à Madagascar, de nombreuses références internationales sont proposées dans le rapport de la Banque mondiale pour aiguiller les autorités malgaches.

Enfin, le troisième axe est de renforcer les systèmes de gestion financière de l’État pour s’assurer que les deniers publics vont bien oÙ ils sont censés aller, et ne sont pas engloutis dans les multiples étapes de la chaine de la dépense. Si des efforts ont été entrepris au cours de la dernière décennie, force est de constater que les carences restent nombreuses et qu’il demeure urgent d’accroitre la transparence des passations de marchés publics, ainsi que la mise en place de véritables contrôles a posteriori sur l’exécution de projets.

La représentante du Ministère des Finances a souligné la justesse du diagnostic et relevé la pertinence des recommandations de la Banque mondiale. Elle a toutefois regretté l’absence de priorisation des mesures proposées qui empêche une prise d’action immédiate. Elle a aussi rappelé, comme le fait le rapport de la Banque mondiale, la responsabilité partagée entre l’État et les partenaires techniques et financiers pour expliquer « la situation peu reluisante des finances publiques du pays ». Le besoin d’une plus grande collaboration entre ces deux acteurs est indispensable de manière à créer des synergies pour non seulement améliorer les procédures internes de l’État, mais aussi pour s’assurer que l’argent des bailleurs soit utilisé de manière la plus efficiente possible. Le professeur de l’ENAM, Gabhy Rajanoey a lancé un plaidoyer pour que les voix et les compétences des techniciens soient suffisamment prises en compte, alors que la juriste Sahondra Rabenarivo a rappelé l’importance de la décentralisation budgétaire pour encourager une plus grande participation des autorités locales et des usagers des services publics.

Le rapport est disponible pour téléchargement sur http://go.worldbank.org/ZAW7JP6PM0

Recueilli par Valis

17 commentaires

Vos commentaires

  • 24 octobre 2011 à 08:52 | mpihomehy (#5162)

    il ne faut pas oublier le déclin de 300% de la mentalité ...

  • 24 octobre 2011 à 09:59 | betoko (#413)

    Je n’y connais rien à la finance qu’elle soit haute ou basse , mais nombreux sont ceux qui ont remarqué ceci , sans l’aide de la banque mondiale et de la FMI , la maison tourne , l’inflation est presque maîtrisée , alors monsieur de la BM, arretez de nous donner des leçons comme avec des enfants, et ouvrez votre coffre , c’est aussi dans votre interêt au vue de la crise financiére actuelle . Chose curieuse entre 2002 et 2009 , vous n’avez jamais osé critiquer ce régime suaf sur les bouts des lévres , maintenant que ça commence à changer vous trouvez encore les moyens de nous critiquer Comme vous le savez sans la reconnaissance internationale, on n’y peut rien , Le minsitre des finances fait son possible ( à lire un article sur lui dans le journal L’Express de Madagascar de ce jour ) concernant déjà les importateurs informels

    • 24 octobre 2011 à 10:36 | rabri (#2507) répond à betoko

      « Le professeur de l’ENAM, Gabhy Rajanoey a lancé un plaidoyer pour que les voix et les compétences des techniciens soient suffisamment prises en compte »

      Pov’ Monsieur (que je respecte), depuis quand on a écouté dans ce pays les techniciens malgaches dont la plupart sont plus compétents que ces fonctionnaires d’organismes internationaux pistonnés dans la plupart des cas. Si ça continue toujours dans ce sens (= diktat de ces institutions), on devrait fermer toutes les écoles formant des techniciens malgaches et n’en faire qu’une seule et unique : ECOLE DE FORMATION DES PERROQUETS (*) DES INSTITUTIONS INTERNATIONALES et je proposerai comme chef de chaire RABEHEVITRA éditorialiste de MT (client de 1° classe de ces institutions suite à une promotion « canapé » certainement !!) qui a écrit ceci dans son édito du 13 janvier 2011
      http://www.madagascar-tribune.com/Economie-et-sortie-de-crise,15330.html:
      « De 2003 à 2007, grâce à l’appui de la FAO et de l’AFD, et avec un ministère dirigé par un vrai technicien (Harison Randriarimanana) ……..Le projet était vraiment un projet INITIE PAR LA FAO, financé en grande partie par l’AFD, et le pouvoir de l’époque N’ A FAIT QUE SUIVRE ET MIS EN OEUVRE CE QUI AVAIT ETE RECOMMANDE »

      (*) autre proposition de nom de l’école : ECOLE DE FORMATION DES MARIONNETTES DES INSTITUTIONS INTERNATIONALES

    • 24 octobre 2011 à 10:38 | RRabetafika (#4116) répond à betoko

      c’est le serpent de mer de tous les régimes malgaches depuis la nuit des temps !
      On en parle régulièrement mais aucune solution courageuse n’a jamais pu être adoptée et mise en oeuvre. Pourtant, ce ne sont pas les bonnes idées qui manquent.
      Ce qui manque, en réalité, c’est simplement le courage politique de nos dirigeants, ici comme sur beaucoup d’autres sujets ...

    • 24 octobre 2011 à 10:43 | rabri (#2507) répond à rabri

    • 24 octobre 2011 à 12:27 | Jipo (#4988) répond à RRabetafika

      Re-bonjour .
      On parle de déclin de dépenses publique , c’est bien , mais comparé au déclin du pouvoir d ’ achat, comment voulez vous appliquer les « théoriques » conseils de la banque mondiale , qui à deux reprises insiste à ce que les fonds versés aillent là ou ils doivent aller et non ailleurs ...
      Que demander à la majorité des concitoyens Malgaches de devenir contribuables quand ils ont juste de quoi survire , et que les aides allouées servent à entretenir ceux qui entretiennent cette misère .
      d ’ actualité et pour ceux qui ne l ’auraient pas encore entendu :
      http://www.onnouscachetout.com/comprendre-lorigine-de-la-dette-en-quelques-minutes .

    • 24 octobre 2011 à 12:54 | DIPLOMAT (#846) répond à betoko

      Bonjour Betoko,

      Pour 2010 , l’inflation globale de M:car, selon la Mondiale est de 14%.
      Les produits de 1er nécessité de 19%.

      Entre 2010 et 2011, soit en 2 ANS, l’inflation sera entre de 25 à 30% Rien que pour le riz , passant de 1050 Ar en Janvier 2009 à 1500 Ar en janvier 2011.

      Les salaires (en dhors des soldes du CAPSAT) n’ont pas subit de revalorisation aussi importante.

      Voilà simplement du concret et sans aucune notion particulière d’économie qui devrait vous aider à faire votre opinion sur la gestion de la HAT en 2 ans...

    • 24 octobre 2011 à 13:10 | RRabetafika (#4116) répond à Jipo

      Vous avez parfaitement raison Jipo. J’en ai déjà parlé il y a longtemps !

      (...) Le problème central et crucial aujourd’hui, c’est l’extrême pauvreté, je dirais même l’indigence insupportable, de la grande majorité des Malgaches. D’après les enquêtes menées par l’INSTAT en 2001, deux Malgaches sur trois vivraient en dessous du seuil de pauvreté. Comment alors envisager décemment d’imposer des gens qui n’ont même pas de quoi assurer leur subsistance au quotidien ?

      Cette interrogation m’amène naturellement à la dernière partie de votre question : pourquoi ne pas favoriser le développement de la fiscalité indirecte qui aurait l’avantage d’être « plus indolore » ?
      L’impôt indirect, c’est à dire les taxes diverses sur les marchandises, les produits et les services est, effectivement, un substitut idéal à l’impôt direct. Mais ce n’est qu’une apparence !
      La fiscalité indirecte a toujours été, en réalité, une option fondamentalement politique des dirigeants successifs de la Grande Ile, de la colonisation jusqu’à nos jours. Dans les années quatre vingts, son taux de rendement a presque atteint 81 %, avec une nette domination des taxes sur les échanges extérieurs.
      Mais comme toute médaille à son revers, cette fiscalité indirecte est, par rapport aux exportations, à la merci de l’évolution erratique des cours mondiaux des
      produits d’exportation ainsi que de l’inélasticité des marchés internationaux et, sur le plan des importations, reste tributaire de la capacité du pays à importer les biens et services nécessaires à son développement. Elle contribue, par ailleurs, à la paupérisation croissante des couches sociales urbaines, grandes consommatrices
      de ces biens importés et déjà soumises à la redoutable mais si efficace coupe des prélèvements à la source organisés par le système de l’impôt sur les revenus
      salariaux et assimilés (IRSA). Enfin, elle conduit fatalement à la démobilisation fiscale de la population la plus pauvre du pays, c’est à dire une importante fraction de la population totale qui s’est accoutumée depuis 1973 à l’absence d’effort. (...) - « La fiscalité au service du développement », 09 octobre 2002 http://www.vita-gasy.org

    • 24 octobre 2011 à 14:09 | Jipo (#4988) répond à RRabetafika

      Dommage pour votre lien , : « serveur introuvable » .
      Mais revenons à ce que vous dites sur les impôts indirectes , qui me semble important .
      En effet dans las années 80 et meme avant , quand le niveau de vie à Madagascar était : 3 à 4 fois inférieur à celui de la France , du temps pourtant du CFA , on arrivait à faire payer une 4 L , et le reste aussi , Trois fois plus cher qu ’ en Europe , c ’ était la politique du 300 % de droits de douanes , comment voudriez vous que cela puisse marcher sans encourager certaines entreprises à piller le Pays , pour assumer de tels droits à l’ importation , que personne en Europe ( ou ailleurs d ’ ailleurs ) ne pourrait assumer , cette politique ( que je me permet de qualifier de suicidaire ) a plus que perduré , pour entretenir une bande de crapules sans foi ni loi pendant plus d ’une trentaine d ’ année , pour ne pas dire depuis l ’ indépendance .
      Une politique appliquée par les premiers à pointer d ’ un doigt accusateur le « colonisateur » , en faisant pire sans la moindre gène .
      Ceci n ’est pas une crise de nostalgie d ’ une époque que certain pourraient regretter , pas plus qu’ une critique du comportement des dirigeants qui se sont succédés , mais un « simple » constat .
      Tout ça pour dire : « critiquer c ’est bien » mais à condition de faire mieux , si non : . . .
      Nous sommes donc devant une situation qui n’ est pas insoluble , mais qui mérite une mobilisation & attention , prioritaire de toute la classe politique digne de ce nom et qui prétend l ’ être .
      L’ humour du terme « Déclin des dépenses » me fait sourire , il est plus que temps qu ’il y ait de sérieuses coupes budgétaires , particulièrement dans le fonctionnement des ministères , et au vu des piètres résultats , les salaires devraient être du même acabit , et non juste de la prétention dont personne n ’ a les moyens d’ assumer ;pas plus le pêcheur Vezo , que l’ agriculteur Betsileo .
      Que ces « pétendants » ministres ne puissent , et encore moins acceptent cela , comme c ’est le cas depuis trop longtemps .
      Je ne parlerai pas des enrichissement ostentatoires , et scandaleux , de ces personnages , vous les connaissez autant que moi , mais pour faire « démarrer » ce Pays , il faut commencer par cela , et évidemment quand on tape ou ça fait mal , personne n ’est d ’accord , et pourtant , tant que ces « présidentiables ministres » , n ’ auront pas compris que , c’est en tirant la masse qu ’ ils s’ en « sortiront » et non en tirant dessus, la politique , et les politiciens auront fait un grand pas , pour la Nation , et redoré la politique en elle même , qui pour l ’ instant ressemble plus à un « panier de crustacés » qu ’ à une équipe politique digne de ce nom , en plus de se prétendre patriote , voir Nationaliste , ce qui pour le moment fait cruellement défaut à Madagascar .
      Désolé d ’ avoir été un peu long , mais il était bon de dépoussiérer , voir , rafraîchir : la mémoire de certains .
      Au plaisir de vous lire .

    • 24 octobre 2011 à 14:59 | RRabetafika (#4116) répond à Jipo

      Jipo, c’était un peu prévisible que le lien ne fonctionne plus, ça remonte à ... 2002 !
      J’ai fait un peu de recherche sur notre sujet de discussion depuis ... 1986. J’avais donc de petites choses à dire, qu’on partage ou pas.
      Si vous le souhaitez, je vous enverrai des docs mais il faut chercher mon mail professionnel sur Google et je vous répondrai. J’ai toujours eu comme principe intangible de tout signer de mon vrai nom et de ne jamais me cacher derrière un pseudo. Cela ne vous sera donc pas très difficile de me retrouver. Reste à savoir si vous-même êtes prêt à vous découvrir.
      Je ne fais pas de politique et je hais la façon dont on la pratique chez nous. En revanche, je m’intéresse beaucoup à la chose politique. C’est ce qui m’anime dans les forums, dans le respect des opinions des uns et des autres.

    • 24 octobre 2011 à 15:06 | Boris BEKAMISY (#4822) répond à DIPLOMAT

      Sacré HAT...Chapeau bas !!

      alors que tous les robinets occidentaux vous ont été férmé HERMETIQUEMENT depuis trois années ......vous avez pu tout de meme maintenir le prix du riz, juste une legère hausse du kilo de riz de 1200 à 1500 Ar en trois ans !

      Chapeau bas Rajoelina !!! la fameuse explosion sociale , elle , ne s’explosera que dans la..... tête des piètres pseudo-economistes et des pathetiques sociologues de tout bord....

    • 24 octobre 2011 à 16:37 | DIPLOMAT (#846) répond à Jipo

      Jipo,

      D’une manière générale , les taxes indirectes font bien des dégats.
      Car pour relancer une éconmie, il faut de la consommation.
      Hors, que proposons nous de taxer ? Precisemment ces produits, dont certains d’ailleurs, sont de véritables facteurs de développement.
      Le résultat en d’autres temps fut de rendre un grand nombre de produit tout simplement inabordable.
      Ravalomanana a quand à lui, taxer plus certains produits locaux, que des produits d’importations, !!!

      Il y a en effet une pauvreté, parfaitement bien décrite plus haut par RRabetafika.
      Reste qu’à côté de celà , il existe aussi une opulence, tout aussi insupportable.

      Reflexion : Ne serait il pas pertinent de s’assurer d’abord que ces personnes aisées, s’acquittent bien de leurs impots ??

      Ne serait-il pas plus pertinent de multiplier le nombre de contrôleurs des impôts afin de faire contrinuer un peu plus à l’effort nationale de solidarité, tous ces bijoutiers, et autres affairistes du salon de l’auto qui se pavanne à longueur de journée avec des chauffeurs payés au lance pierre ???

    • 24 octobre 2011 à 16:37 | Jipo (#4988) répond à RRabetafika

      Message envoyé du facebook de ma compagne / le votre .
      Au plaisir de vous lire .

    • 24 octobre 2011 à 17:09 | Jipo (#4988) répond à DIPLOMAT

      Entièrement d ’ accord pour ce qui est des controleurs des impots , à condition qu ’ils soient au dessus de tous soupçons .( ce qui risuqe de prendre un certain temps ) en plus d ’ en avoir les moyens .
      Le coté ostentatoire , pour ne pas dire « Frime »est malheureusement dans les gènes de chacun , particulièrement à Madagascar , et enrayer cela voudrait dire que le niveau social a beaucoup évolué .
      Nous en avons un exemple flagrant à l ’ ile Maurice, ou la préoccupation primordiale de la majorité des Mauriciens , est de jalouser ce qu ’ a ou fait son voisin , et pourtant bien qu ’il y ait avec leur politique une paupérisation , galopante : un niveau de vie que l ’on pourrait souhaiter à la majorité Malgache ou que chaque Malgache envierait .
      Pour ce qui est de Ravalomanana, qui a ouvert le Marché , contrairement à son prédécesseur , cela allait beaucoup mieux , quoi qu ’ on dise , pour la majorité de la population pour le moins .( moins de 4/4 mais également de mendiants , & + de sécurité ).
      Ne restant plus grand chose à taxer , on se retrouve à taxer les produits de première necessité , et en ce sens continuer à affaiblir le Pays et son économie , sans parler de toutes les infrastructures , qui vont avec , en plus
      de faire la part belle à la misère et les désagréments qui l’ accompagnent , et de refroidir tous investisseurs dignes de ce nom , car des Tapie ou frere Bush , pas plus que les Turc ou les hommes d ’affaires de Dubai , n’ ont mis à exécution leurs « propositions » qui d ’ investisseurs , meme avec l’ étiquette , n ’ en avaient pas la dignité ...
      Et au train ou vont les choses , finalement les 25 % de déclin sont encore plus qu ’insuffisants car il ne devrait quasiment plus y en avoir étant donné qu ’ il n ’ y a quasiment plus rien à taxer, en plus de piller .
      A part hypothéquer l ’ avenir des enfants à venir avec une rigueur à l ’ Allemande ou la Grec ( actuelle ) je ne vois pas trop de solution , et réitère cette idée qui peut paraitre d ’ un autre temps , un régime à la Mao .(provisoirement bien sur à condition que certains n’ y prennent pas trop : gout ) .

    • 24 octobre 2011 à 17:28 | RRabetafika (#4116) répond à Jipo

      a priori, vous n’avez pas pris le bon chemin, je n’ai rien reçu ni sur FB ni sur le mail pro !
      Votre discussion avec Diplomat est en plein dans les docs que vous devriez lire. Alors changez de piste de recherche

    • 24 octobre 2011 à 18:19 | Jipo (#4988) répond à RRabetafika

      Vu / @ ( google les réponses que vous venez de faire , et vous ai donc envoyé à ( @univ ....) mes coordonnées .
      Cordialement .Jipo .

  • 28 octobre 2011 à 01:23 | vuedefrance (#6102)

    c’est malheureux de vous voir jour après jour mes frères Malgaches !! Où est ce peuple FIER et HONORABLE, jadis connu pour pour une âme de guerrier, sans peur, et prêt à tout pour défendre leur terre mère, MADAGASCAR ?!!! Ce peuple qui à combattu et gagné sur les colons destructeurs ? Maintenant votre chère île est dépouillée , bafouée, détruite par des années de faiblesse du peuple !
    C’est à vous, Malgaches de reprendre les rennes, d’aller au front, de montrer au monde entier la puissance de votre pays si convoité et pourtant si pauvre !!!! réveillez-vous !! Combattez ce gouvernement qui ne cesse de s’allier à l’occident juste pour remplir les poches du monde d’en haut en laissant le peuple mourir devant eux !!! Vous n’avez pas besoin d’eux , ni de personne !!Aimez votre pays et protégez le , il le mérite !!