La semaine passée, un drame particulièrement choquant s’est passé après un accident de circulation. Un homme conduisant un vélo a été accroché par un scooter. Bilan : l’accident l’a profondément affecté au niveau de son oeil. Celui-ci présente une horrible tuméfaction d’origine interne nécessitant une délicate opération chirurgicale. Or, le médécin-chirurgien urgentiste ne pouvait rien faire sans que le blessé ne se soit d’abord passé au scanner. Ce matériel radiologique ultra-perfectionné est plus qu’indispensable pour passer au crible la partie oculaire à opérer. Et seul ce grand centre hospitalier bien connu du public en dispose, du moins jusqu’à présent. Le blessé y était donc envoyé plein d’espoir pour être finalement soigné. Mais là, un calvaire d’un tout autre genre l’attendait. Personne n’a daigné se pencher sur son sort. Tout simplement parce que le malheureux cycliste n’avait pas d’argent. Le personnel soignant de cet hôpital a donc réussi à faire traîner ainsi la douleur du blessé sans rien faire et jusqu’à ce que la... mort s’ensuive ! Telle est généralement la situation qui prévaut pour les Malgaches pauvres voulant se soigner dans les hôpitaux de nos jours.
HOMI
Un cycliste accidenté meurt faute de soins
lundi 14 juillet 2008 |
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