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Economie

Filière vanille

Un atelier national à Sambava

samedi 11 juin 2011 |  2527 visites  | 5 commentaires 

L’atelier national en vue de la relance de la filière vanille a été tenu ce vendredi 10 juin à Sambava et a été présidé par Eva Razafimandimby, ministre du Commerce. Les planteurs et opérateurs locaux ont participé à cet atelier auquel ont également assisté les représentants des ministères partenaires (Agriculture, Finances et Budget), ainsi que les autorités locales conduites par le Chef de Région. Le ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques, de passage dans la localité, a également honoré de sa présence la réunion en sa qualité de ministre coach de la Région SAVA.

L’atelier pour cette édition 2011 a été focalisé sur quatre aspects majeurs, en l’occurrence : la dynamisation de la plateforme de concertation nationale sur la filière vanille, la question des prix et de financement, la préparation de la campagne 2011, et enfin la sécurité. Les participants ont été répartis en commissions traitant chacun des sujets précités.

La prise en main de la filière par la Plateforme conformément à l’esprit de libéralisation du secteur et la relance de la filière Vanille à travers la dynamisation des zones productrices régionales voire nationales sont les résultats attendus de cet atelier national.

Recueilli par Valis

5 commentaires

Vos commentaires

  • 11 juin 2011 à 12:52 | HINDY (#1781)

    Concernant la redynamisation des régions productrices de la vanille il faudrait d’abord circonscrire celles qui sont les plus prometteuses en qualité de la vanille produite. En effet il y a des régions ou sous régions qui produisent de la mauvaise qualité de vanille (faible taux de vanilline, mauvais aspect physique, ...).
    Mélanger les vanilles de bonne qualité (qui a toujours fait la bonne réputation mondiale de Madagascar) à celles de qualité inférieure nuit à l’avenir de la filière.

    • 11 juin 2011 à 14:40 | Boris BEKAMISY (#4822) répond à HINDY

      Ce n’est qu’un enième atelier sur la Vanille dont les resolutions seront vite oubliées et feront le bonheur des poussieres dans le placard......ou dans un dossier ( PC)

      Madagascar souffre d’une maladie chronique en terme de gouvernance : la Carrence en Volonté politique ....

      Si Volonté politique il y a , il y aurai du avoir une Ministère de la Vanille à Madagascar ( Comme il ya ministere de Petrole chez les Pays OPP)..ou tout au moins un veritable dispositif d’appui credible et operaionnel pour booster cette filiere vanille.....

      Le ministere de l’Agriculture et le Ministere du Commerce se chargent trop des miltitudes de secteurs.à Madagascar et celà limite leur efficacité.....

      Tout au moins une Ministere qui se charge des Produits de rente devraient voir le jour à Madagascar (Vanille ,Girofle , cafè poivre , ect.....) et ces Ministeres s’occupent des aspects en aval et en amont de la filière.....

      Oui Oui..... c’est encore Radoko pluridisciplinaire qui fait de l’étalage... en attendant le verdict de Sandton....

    • 13 juin 2011 à 08:49 | Stomato (#3476) répond à Boris BEKAMISY

      Mais oui BWANA, vous avez raison.

      L’erreur a été, de longue date, de penser que le monde entier n’a d’autre choix que de se plier aux caprices de la vanille malagasy.

      Il y a 35 ans j’avais suggéré de créer des labels « Madagascar » pour ces produits qui avaient une bonne réputation sur le marché mondial.

      Rien n’a été fait dans ce sens.
      Pire pas grand chose n’a été réellement tenté pour simplement garder les qualités de bases héritée de la colonisation.
      L’appat du gain facile a fait que les plants de vanille ont vieilli, et sont peu rentables. Le café reste le Robusta que peu de gens apprécient, le cacao est laissé à l’abandon, le poivre est de piètre qualité, le girofle est de moins en moions demandé.

      Le parfum ou le gout vanille a la cote au plan mondial. Même la vanille malagasy de mauvaise qualité n’est pas demandée, car plus chère que la vanilline de synthèse...

      Alors que faire pour redresser la barre ?
      Etudier le marché mondial est une nécessité. Dans l’article il n’y est pas fait allusion.
      Envisager de commercer en acceptant les pratiques mondiales est une urgence, tant pis pour l’orgueil individuel et national.
      Ré-apprendre à cultiver des essences plus retables, impliquer des structures de recherches reconnues, autant de chantier a ouvrir à la manière « internationale ».

      Bien entendu cela procède d’un volonté politique, mais pas seulement. Il faut un engagement de tous, et un engagement sincère et durable dans le temps.

    • 13 juin 2011 à 09:09 | Boris BEKAMISY (#4822) répond à Stomato

      Si si STOMATO..

      l’Orgueil individuel et national reste un moteur ....mais il faut traduire cet orgueil en volonté politique ,en une capacité à innover à anticiper , bref dynamisme pro-actif , un etat d’esprit qui fait defaut...à Madagascar ( et là je partage vos points de vue , helas !

      On peut allier sans problemes la mondialisation et ses exigences avec l’Orgueil individuel/national.....ce n’est pas du tout une contradiction....

      Remarque ,que tous les pays emmergeants sont tous des Pays orgueilleux ( Chine , Inde ,Bresil.....)

      Seulement il faut eviter un Orgueil aveugle et NAIF à la Ravalomanana .......

    • 13 juin 2011 à 10:25 | Stomato (#3476) répond à Boris BEKAMISY

      « l’Orgueil individuel et national reste un moteur ....mais il faut traduire cet orgueil en volonté politique ,en une capacité à innover à anticiper , bref dynamisme pro-actif , un etat d’esprit qui fait defaut...à Madagascar ( et là je partage vos points de vue , helas ! »

      L’orgueil national qui prévaut à Madagascar, c’est ce qui faot que tout ce qui vient de l’étranger est suspect, surtout les avis et conseils à priori « gartuits ».
      Un avis concerne forcément un élément qui est absent et est ressenti comme une critique.
      Mais je vous suit pleinement quand vous dites que certains éléments « modernes » manquent à Madagascar.

      « On peut allier sans problemes la mondialisation et ses exigences avec l’Orgueil individuel/national.....ce n’est pas du tout une contradiction.... »

      Ben non, quand l’étranger qui veut acheter un produit de Madagascar, ses exigences ne sont pas toujours acceptées et rarement discutées. L’exemple récent concerne les litchis !
      Mais avant il y a eu la vanille, le cacao, le café, le riz...
      Et même les cotons de Tuléar qui ne sont plus élevés, et dont la race n’est maintenue qu’aux USA et en France.

      « Remarque ,que tous les pays emmergeants sont tous des Pays orgueilleux ( Chine , Inde ,Bresil.....) »

      Ces pays que vous citez ne sont en rien comparables à Madagascar. Avant de mettre en avant leur « orgueil », ces pays ont mangé leur pain noir et ont bossés très sérieusement avant d’être en mesure de mettre en avant leurs qualités.
      Ne parlons pas de la Chine dont les produits innondent le monde... mais considérons l’Inde. Leur industrie se permet d’acheter des sociétés occidentales dans le domaine de l’industrie lourde. Exemple Mittal, Tata et les nombreuses firmes phramaceutiques...
      Le Brésil a quand à lui développé une industrie de traitement de la canen à sucre en ayant comme objectif de moins dépendre du pétrole.

      « Seulement il faut eviter un Orgueil aveugle et NAIF à la Ravalomanana ... »"

      Ratsiraka à montré la voie à Ra8 !

      Je vous souhaite une bonne journée.