Des primes substantielles seraient (le conditionelle est de rigueur) allouées à chaque fokontany qui verrait la victoire d’un candidat qui commence à perdre de sa notoriété dans la capitale.
Une corruption flagrante, si cela s’avère, et qui mérite que le BIANCO s’y intéresse.
Des pressions sont exercées sur les propriétaires de terrains où un certain candidat aurait dû faire ses meetings.
Des rumeurs qui font état de tentative de fraude massive pour un candidat ainsi que celles concernant un éventuel report des élections dans la capitale.
Le réveil d’une conscience politique chez des personnes auparavant désabusées et indifférentes, notamment chez les jeunes.
Des situations qui, additionnées, font craindre le pire. Gageons quand même que pour cette fois-ci encore, la sagesse légendaire de la population prendra le dessus et qu’aucun dérapage ne viendra ternir cette consultation populaire qui arrive à grand pas.
Toutefois, il ne faudrait pas que, quelque part, on tire trop sur la corde, profitant de la « bonté » du peuple et qu’on ne détourne d’une façon quelconque son choix. S’adonner à de tels actes, en ce moment où l’enthousiasme des jeunes est à son paroxysme, équivaudrait à jouer avec le feu, et certains pourraient écoper d’un retour de bâton dont il n’aurait pas pu imaginer la force, espérant toujours avoir la confiance de ceux qui les ont mis sur leur piédestal.
Sûrement que la population malgache est bon, trop bon même.
Mais il ne faudrait pas non plus oublier que le mot « bon » ne s’écrit pas avec un « d », et encore moins avec un « c ».
