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Editorial

Sur la route de Toamasina

mercredi 20 juin 2007 | Felana

Entre Ar. 200 à Ar. 5000. C’est le bénéfice que la vingtaine de gamines obtiennent vers 23 heures le long du petit marché d’Antsampanana sur la route vers Toamasina. Elles sont âgées entre 8 et 15 ans. Les fruits typiques de la partie de l’Est constituent leurs marchandises. Le fait qu’Antsampanana est un lieu très fréquenté par les voyageurs explique ce choix : « Bon nombre de voyageurs achètent des fruits ici. Donc nous sommes là, malgré le froid, la nuit, les moustiques. Peu importe, nous pouvons obtenir des sous, entre Ar.200 et Ar.5000 par jour. Nous rentrons à minuit. Nos maisons se trouvent assez loin de ce marché et nous rentrons ensemble », a déclaré Francine, l’une d’entre elles. « Souvent, les fruits que nous vendons viennent de notre plantation, sinon nous les achetons chez des planteurs et les revendons à notre tour ».

Nous sommes autonomes déclarent-elles. « J’achète moi-même mes habits », explique Emilienne. Dès fois, je donne un peu d’argent à mes parents. « En effet, c’est impossible de leur demander de nous acheter les effets vestimentaires », a-t-elle ajouté. « Ils prennent soin de mes frères »

Mobiles, patientes, courageuses et débrouillardes, elles le sont. Tous les moyens sont bons pour pouvoir vendre. On se pose juste une question quant aux dangers qui menacent ces enfants majoritairement, féminins. À leur âge, elles travaillent déjà à une heure si tardive. Sans doute, qu’elles sont exposées à des menaces qui pèsent sur leur intégrité et sur leur bien-être.

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