
Un petit tour dans différents lieux de cultes fait ressortir que les fidèles sont beaucoup plus enthousiasmes et généreux pendant les périodes de fête, notamment en ce qui concerne les rakitra ou offrandes ou encore obole. Un phénomène qui n’est pas nouveau mais qui se perpétue depuis le règne de Ranavalona II qui s’est convertie au protestantisme. Un temple dans la banlieue sud- ouest de la capitale récolte en moyenne 12,5 millions ariary par année, ou à peu près 8 millions ariary par mois. Cet argent permet aux églises de faire des activités sociales et caritatives. A part prêcher et partager les paroles de Dieu, les églises indiquent avoir une part de contributions dans les œuvres humanitaires. Pour ce faire, elles entretiennent des écoles, des dispensaires et d’autres œuvres humanitaires tels que l’hébergement des sans-abris, les donations de nourritures, de vêtements aux nécessiteux. Par ailleurs, elles peuvent aussi donner des formations de langues étrangères (anglais et français), des cours de coutures…
A.N. Malala